[alerte] - JM Bérard] 5 juin 2016

Sommaire

Orthographe

Respirons un peu, enfin un peu de silence

La beauté des mathématiques, la beauté des sciences ?

Bribes

Une chanson émouvante

Une info stupéfiante : le patronat français n’aime pas les syndicats

Ni droite ni gauche

Qu’est-ce qu’une connaissance ?

Biodiversité

Culture : une magnifique émission radio

Reçu de vous en écho à la précédente lettre, merci

À propos de l’attitude de la CGT qui a bloqué la parution de journaux

Un livre

Une référence

À propos des chansons paillardes

À suivre dans les prochains numéros

À propos de [alerte]

Le nuage de [alerte]

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Fin

 

Le hasard sourit aux gens préparés.

 

Orthographe

Ce texte est écrit dans l’orthographe recommandée 1990 en suivant les conseils de correction du dictionnaire Robert.

http ://www.orthographe-recommandee.info/index.htm

Respirons un peu, enfin un peu de silence…

Vous êtes sans doute, comme moi, dérangé plusieurs fois par jour par des appels téléphoniques vous proposant des fenêtres, des contrats d’assurance, vous demandant de rappeler (attention, arnaque, ce sont souvent des numéros payants).

Le gouvernement met en place le site www.bloctel.gouv.fr qui permet en principe de s’opposer à ces appels tant sur le fixe que sur le portable. Est-ce que cela sera efficace ? Pas sûr, mais on peut toujours tenter. Y a-t-il un risque d’être fiché comme utilisateur de bloctel et victime de la répression féroce des entreprises d’appel ? On peut tout imaginer…

S’inscrire sur bloctel va libérer de l’esclavage les opératrices. Mais attention, vous les mettez au chômage, que vont-elles devenir ? Pas grave, elles sont en général à l’étranger… Je pense que c’est ce que s’est dit Emmanuel Macron pour autoriser bloctel, nuisible à la liberté du commerce ! Il se trompe : il y a 300 000 opératrices en France, 70 000 à l’étranger. En fait les appels de démarchage ne constituent qu’une faible part de l’activité des centres.

Je me suis inscrit, sans hésiter.

La beauté des mathématiques, la beauté des sciences ?

J’ai trouvé cette semaine, sur au moins deux sites, un article sur la « plus belle équation des mathématiques. »

Difficile de faire partager à tous cette émotion esthétique. Beaucoup de nous peuvent s’accorder pour trouver beaux un roman, un poème, un tableau, une œuvre musicale, un paysage, une pièce de théâtre, une femme ou un homme, un geste sportif, une danse, que sais-je encore. Chacun aura du mal à décrire l’émotion que cela lui crée ou à en définir les critères. Voir les difficultés de la critique littéraire ou artistique. Mais on a peu coutume de ressentir une sensation de beauté devant l’expression d’une loi physique, l’observation instruite d’un phénomène, d’une équation mathématique. C’est pourtant bien cela que ressentent certains, c’est cela qui motive beaucoup de chercheurs.

Nous avons déjà échangé à propos de l’observation de ce magnifique phénomène astronomique qu’est la parhélie. Voir photo sur mon nuage

https ://drive.google.com/folderviewrr?id=0B_Wky0_FwW1tekd3aXNsOEpwVk0&usp=sharing

ou sur Wikipedia.

Le phénomène est magnifique, mais mon plaisir est encore accru lorsque certains de vous m’envoient une explication scientifique (difficile) des raisons de ce phénomène : le plaisir intellectuel de comprendre accroit le plaisir esthétique. Je pense qu’il y a chez chacun un plaisir, une joie, parfois une exaltation de connaitre, de comprendre.

Et les mathématiques ? Comment peut-on trouver belle une équation mathématique ? Pour ma part, en classe de troisième, j’avais connu un immense plaisir intellectuel, presque une jubilation, en découvrant la démonstration par récurrence.

Tout cela pour dire que beaucoup de mathématiciens s’accordent à dire que la plus belle équation des mathématiques est l’équation de Euler.

Vous trouverez cette équation à a fin du premier paragraphe de l’intéressant article

http ://www.telerama.fr/idees/l-identite-d-euler-la-plus-sexy-des-formules-mathematiques, 120975.php

Je recopie ci-dessous la formule sans être sûr que cela passera sur votre écran. Si non, voyez le site.

e + 1 = 0

En quoi est-ce la plus belle équation des mathématiques ? Là, c’est affaire de goût, il y a d’autres formules en compétition !

Extrait du site de Télérama

Surnommée l’identité d’Euler, cette égalité ultra-sexy qui décore le plafond du Palais de la découverte, à Paris, est encore aujourd’hui considérée comme le plus beau trait mathématique de tous les temps, la Sixtine mathématique. Difficile, hélas, de ressentir cette émotion singulière sans avoir un niveau assez élevé.

La suite de ce texte comporte plusieurs articles dont les auteurs tentent de nous faire percevoir pourquoi ils trouvent cela beau. D’une part les travaux de Euler (1707 1783) marquent une étape importante dans l’histoire de la pensée mathématique. D’autre part, au moins pour un mathématicien, la formule est belle par sa sobriété, sa pureté, le fait qu’elle exprime tant de choses en si peu de signes, et le fait qu’elle rassemble des constantes fondamentales provenant d’horizons mathématiques différents que rien ne prédisposait à se retrouver dans la même formule. Je ne veux pas être plus long, mais il le faudrait pour vous dire ce que représentent les symboles e, i, Π, 1, 0 dans la pensée mathématique. e, (2,71828…), nombre « irrationnel transcendant », « base » des logarithmes, i, le nombre « imaginaire » dont le carré est négatif, i2 = -1, Pi, nombre « irrationnel transcendant », rapport entre le périmètre d’un cercle et son diamètre, connu depuis l’antiquité, 0 et 1 bases conceptuelles de la numération.

Dans notre société les sciences sont rarement considérées comme faisant partie de la culture, et une théorie scientifique rarement considérée comme belle.

Juste pour vous dire à nouveau combien j’apprécie, sur France Inter, Sur les épaules des géants de JC Ameisen le samedi matin et La tête au carré de Mathieu Vidard à 14h en semaine. Je n’écoute pas toujours mais suis toujours passionné lorsque j’écoute.

Bribes

Une chanson émouvante

Ne souriez pas, cette chanson me fait venir les larmes aux yeux chaque fois que je l’écoute…

https ://www.youtube.com/watch?v=wEhw9AMYOoA

ou

https ://www.youtube.com/watch?v=zfQfnjbUy8A

(images poétiques ou redondantes ?)

ou

http ://www.dailymotion.com/video/x5jy3w_la-tendresse-marie-laforet_music

Bon, j’avoue que je suis toujours un peu gêné en commençant l’écoute de la version Bourvil, car ce sont ses rôles comiques qui me viennent à l’esprit. Son interprétation est la plus émouvante. De plus il est l’auteur du texte. On a aussi le cœur serré en se rappelant que Marie Laforêt a sans doute été violée par un voisin à trois ans. Vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas !

Une info stupéfiante : le patronat français n’aime pas les syndicats

Cela barre toute la une du journal Le Monde daté du 31 mai 2016 : M. Gattaz, patron du CAC 40, non, pardon, patron des patrons du Medef, n’aime pas le syndicat CGT. Avec tact et mesure il explique que ce syndicat est composé de voyous et est proche des terroristes [du Bataclan ?]. Cela a créé de l’émotion. À tort. On sait bien que, en France, les patrons n’aiment pas les syndicats. Et c’est là que je comprends plus. Les mêmes patrons donnent systématiquement en modèle l’économie allemande. La plupart des analystes conviennent que l’un des facteurs, parmi d’autres, du succès de l’économie allemande est la force des syndicats, qui jouent pleinement leur rôle de partenaires sociaux. Bizarre. Sarkozy, la droite, le Medef sont pourtant fort soucieux de la destruction des corps intermédiaires. De bonne guerre ? Pas sûr. Avec qui négocier pour prévenir les conflits si l’on a détruit les partenaires ? Pas de problème : il suffit d’inverser la hiérarchie des normes et de donner priorité aux accords d’entreprise, où les syndicats peuvent être faibles ou inexistants, par rapport aux accords de branche. Contourner les syndicats, l’opposé de la pratique allemande. Caramba, je me suis encore trompé : ça, c’est la loi « travail » de Valls Hollande. Pas la droite ! À moins de considérer de façon totalement malveillante que Hollande Valls Macron appliquent une politique qui ne ressemble pas aux promesses « de gauche » faites pendant la campagne électorale.

Ni droite ni gauche

À propos des déclarations de M. Gattaz, le Premier ministre déclare en substance « Ces déclarations sont inadmissibles, les blocages [comprendre : de la CGT] le sont aussi ». De nos jours, un Premier ministre se doit de n’être ni de droite ni de gauche. Simplement M. Valls n’a pas remarqué que ce créneau est déjà pris par M. Macron.

Qu’est-ce qu’une connaissance ?

La question revient de façon récurrente dès que, en particulier, on parle d’éducation nationale. Qu’évalue-t-on lorsqu’on porte une appréciation sur le travail d’un élève ? Qu’est-ce que savoir ? L’étalon en matière de « connaissances », après la disparition du Quitte ou double, est le Jeu des mille euros à 12h45 sur France Inter. Question bleue : « Où la Seine prend-elle sa source ? » Ceux qui comme moi ont été dans la bonne école d’autrefois ont un réflexe : le plateau de Langres. Bravo. Et alors ? Où est ce plateau, comment se répartissent en France les différents régimes d’écoulement des fleuves ? Que contient cette « connaissance » ? Pas grand-chose ! Pas de problème : avec le numérique, il suffit de consulter

https ://fr.wikipedia.org/wiki/Plateau_de_Langres

Plus besoin de savoir, il suffit, nous dit-on, d’apprendre à apprendre ! Or à la lecture du site on n’est guère plus avancé. Déjà, sans carte géographique… ? Dans le même ordre d’idées, je suis incapable de dire en quoi le fondamental « Marignan 1515 » dit quoique ce soit : entre qui et qui était la guerre, dans quel contexte, qui a gagné, quelles ont été les conséquences ? Qu’est-ce qu’une connaissance

Biodiversité

Comme vous l’avez remarqué c’est la semaine mondiale du développement durable. Celle que Bruxelles choisit pour prolonger de 18 mois l’autorisation d’utiliser les produits du type Monsanto.

Extraits d’un article du journal Le Monde le 2 juin 2016 (Angela Bolis) : Un constat fait aujourd’hui consensus chez les scientifiques : la planète Terre et ses habitants sont en train de vivre une extinction massive de la biodiversité, causée en grande partie par les activités humaines. […] Fin 2014 les estimations les plus pessimistes prévoient que les trois quarts des espèces auront disparu en 2200. 690 espèces s’éteignent chaque semaine. Sont en péril 25 % des mammifères, 41 % des amphibiens. […] Les effets des menaces dues à l’activité humaine sont connus : la surexploitation, la chasse et la pêche excessives, la destruction des habitats naturels, leur fragmentation ou leur dégradation du fait de l’urbanisation […], le changement climatique, l’introduction d’espèces invasives exotiques ou de maladies infectieuses, due à la mondialisation et aux transports, les pollutions, qu’elles soient industrielles, agricoles ou chimiques, l’intensification de l’agriculture.

Dans la suite de l’article on constate qu’il est déjà trop tard pour prévenir, qu’il faut dès maintenant réparer. Toutes les recommandations données sont nécessaires, mais on doute qu’elles soient appliquées dans les structures de production actuelles. Réparer la biodiversité cela ne rapporte rien à court terme.

Ne croyez pas que tout va disparaitre et que l’espèce humaine survivra. J’ai je pense publié dans un [alerte] précédent un article montrant que l’espèce humaine ne fait pas partie de celles qui ont le plus de probabilité de survivre. Les rats et les cafards élèveront-ils des monuments à notre mémoire ? S’ils ont le sens de l’humour ils riront bien à lire les textes de tous ceux qui doutaient des menaces engendrées par une activité humaine aveugle et égoïste. Bon, 2200 c’est loin ! C’est peut-être ce que se disaient Louis Philippe, Victor Hugo, Gustave Eiffel, Champollion en pensant à 2016. Pas si loin.

Culture : une magnifique émission radio

Je vous ai déjà dit le plaisir que j’ai à recevoir la lettre numérique quotidienne de Télérama, qui, sous une forme dense et riche ouvre sur de nombreux domaines de la vie culturelle. Le 30 mai 2016 un article est consacré à une nouvelle émission de France inter, Dorothée Barba le samedi à 5h35. (Avec la technique moderne on doit pouvoir l’écouter à une heure compatible avec la grasse-matinée du weekend.) L’écoute de cette émission donne un immense plaisir, tant les échanges entre la responsable de l’émission et son invité sont riches sur le plan culturel, humain, émotionnel, sur le plan de la vie. Enfin une émission où celui qui présente l’entretien a travaillé, sans se contenter de préparer quelques fiches pour valoriser son interlocuteur.

Extrait de la lettre de Télérama

Chaque samedi, sur France Inter, Dorothée Barba explore, avec ses invités, les voyages qui ont construit leur identité et nourri leur carrière.

Ils lui confient leur géographie personnelle, entre chien et loup, à cette heure indue où le jour à venir est une promesse. La productrice Dorothée Barba ouvre une fenêtre sur le monde avec ses invités dans Le matin du départ, sur France Inter. Elle explore avec poésie les voyages qui les ont façonnés, portés, inspirés : un opéra en plein désert pour la chanteuse Natalie Dessay ; l’odeur de la Terre à l’ouverture de la capsule racontée par l’astronaute Claudie Haigneré ; le goût de lieux propices à la haute solitude de Jean-Paul Kauffmann, exilé volontaire aux îles Kerguelen, idéalement situées dans un angle mort du planisphère…

Élan romanesque

Tous se laissent volontiers guider à travers leurs digressions intimes. Ces aventures tiennent parfois à des détails mais sont imprégnées d’un élan romanesque qui intéresse tout particulièrement Dorothée Barba. En empruntant des chemins de traverse, elle sonde l’univers mental et esthétique des artistes. Animée elle-même par le goût des départs, elle cite un proverbe persan qui pourrait être le leitmotiv de cette émission : « Le hasard sourit aux gens préparés. »

Le matin du départ, samedi 5h35 sur France Inter

Reçu de vous en écho à la précédente lettre, merci

À propos de l’attitude de la CGT qui a bloqué la parution de journaux

Reçu :

On peut évidemment trouver peu démocratique l’attitude du syndicat du Livre CGT… mais on peut quand même relativiser un petit peu lorsque l’on sait que 95 % de la presse écrite dans notre pays appartient à quelques milliardaires… Figaro et Libération compris ! ! !

Ma réponse :

Nous ne sommes pas en contradiction, il me semble que c’est ce que j’ai écrit dans la lettre alerte ? Mais ce n’est pas fromage ou dessert : le fait que les grands capitaux détiennent hélas une immense partie de la presse n’excuse pas la CGT. Durant la résistance les imprimeurs ont joué un rôle essentiel, impression de tracts, fabrication de faux papiers, etc. De plus, dans les métiers du livre ou chez les dockers, à la charge de travail variant par à-coups les fait que des syndicats puissants aidaient à la gestion était bien utile. Du coup à la libération le syndicat CGT du livre s’est vu confier un pouvoir qui, maintenant, me semble excessif.

Un livre

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, de l’auteur suédois Jonas Jonasson. Merci de me l’avoir signalé, je l’achète et vais le lire. Le roman a été adapté au cinéma en 2014.

https ://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Vieux_qui_ne_voulait_pas_f%C3%AAter_son_anniversaire

Important, le titre original est Hundraåringen som klev ut genom fönstret och försvann. Mais je ne suis pas sûr qu’il n’y ait pas une faute d’orthographe dans le site. Le å ne devrait-il pas venir avant le a ? Peut-être ont-ils réformé l’orthographe ? (C’est pour rire…)

Une référence

L’auteur des romans policiers qui se passent en Laponie et ont pour personnages deux policiers de la police des rennes est Olivier Truc. Il sait nous faire partager une connaissance approfondie du pays, de son histoire, de ses coutumes et traditions, de son mode de vie.

http ://www.telerama.fr/livres/le-dernier-lapon, 89648.php

Dans les sites que j’ai trouvés on ne parle que de son roman « Le dernier lapon », alors que je suis sûr d’avoir lu deux romans de lui.

À propos des chansons paillardes

Je n’aime pas, ce n’est pas mon éducation.

Ouh là, quel fatalisme devant la destinée…

À suivre dans les prochains numéros

Un article sur la mémoire, un article sur la restauration scolaire, un article sur « informatique, code, algorithmique à l’école ». Alors, pourquoi avoir reporté ces articles, pour traiter aujourd’hui des sujets moins intéressants ? Ça, c’est affaire de goût et c’est mon choix !

À propos de [alerte]

Diffusion libre à condition de citer la source, [alerte] JM Bérard, et impérativement la date.

Le nuage de [alerte]

J’ai placé dans le nuage de [alerte] des textes et documents divers, avec le seul critère qu’ils me semblent intéressants et méritent d’être portés À votre connaissance. Cliquez, naviguez. Pour accéder au nuage cliquer sur :

https ://drive.google.com/folderviewrr?id=0B_Wky0_FwW1tekd3aXNsOEpwVk0&usp=sharing

Pour accéder aux fichiers, simple clic sur l’icône.

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Inscription sur la liste de diff sur simple demande. On peut aussi se désinscrire. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard (x) orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit de la citation d’un appel ou d’un communiqué.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris me sont précieuses, indispensables, car elles font rebondir la réflexion.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents.

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], peuvent être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, merci de me le signaler.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

http ://alerte.entre-soi.info/

Fin

de la lettre du 5 juin  2016