[alerte] - JM Bérard - 22 juin 2016

Sommaire

Orthographe

Le vent du boulet

Le monde comme il va

Inondations

Des musulmans crient « Halte à la barbarie »

Restauration scolaire

Cantine pour tous

Tristesse des Amap le soir au fond des bois

Le niveau baisse !

Pan sur le bec ?

À propos de [alerte]

Le nuage de [alerte]

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Fin

 

 


Orthographe

 

Ce texte est écrit dans l’orthographe recommandée 1990 en suivant les conseils de correction du dictionnaire Robert.

http ://www.orthographe-recommandee.info/index.htm

Le vent du boulet

Dans les numéros précédents je vous disais le plaisir que je prends à écouter sur France Inter l’émission de Philippe Meyer « La prochaine fois je vous le chanterai » le samedi de 12h à 13h et l’émission très matinale de Dorothée Barba le samedi et le dimanche. (Si nous ne dormons pas, c’est pour guetter l’aurore, Desnos). Ces deux émissions viennent d’être supprimées. On reprocherait, sans le dire, à Philippe Meyer de n’avoir pas soutenu la direction lors des grèves qui ont affecté la chaine ; il n’a pourtant pas fait état publiquement de ses réserves dans son émission. Précipitez-vous sur vos ordinateurs pour réécouter ces émissions qui donnent un grand plaisir, par exemple

https ://www.franceinter.fr/emissions/la-prochaine-fois-je-vous-le-chanterai

Il va falloir que je sois plus prudent et que je ne cite plus dans ma lettre les gens que j’aime : ça leur nuit. :-) Je ne savais pas que j’étais autant lu en haut lieu. Désormais je vais dire du bien de Valls et Macron.

Le monde comme il va

Inondations

Les inondations ravagent les habitations, les cultures, les entreprises, les aménagements urbains. Drames pour les habitants. Il parait (je n’ai jamais été victime) qu’une inondation est encore plus dure qu’un incendie.

Les spécialistes du climat tiennent à préciser que ces pluies ne leur semblent pas directement liées au réchauffement climatique. Si c’est vrai, ils ont raison de le dire : après les déclarations enthousiastes de la Cop 21 on voit bien que tous les états (y compris la France) adoptent maintenant un rythme très lent pour les appliquer sans enthousiasme. J’entendais ce matin l’un des experts du Giec dire que l’on s’est donné pour objectif un réchauffement de 2° en 2100, mais qu’au train où ça va on aurait 2° en 2025 ! La pluie est un problème nouveau, qui ne se confond pas avec le réchauffement. On a raison de ne pas tout mélanger, cela rendrait les choses encore moins efficaces.

Une remarque : le modèle libéral consiste à dire « les décisions doivent se prendre au plus près du terrain. » Exemple dans la loi travail : décisions dans les entreprises, où les syndicats sont faibles et pas au niveau des branches. Je voudrais savoir : parmi toutes les personnes qui ont été malheureusement victimes, combien avaient obtenu un permis de construire en zone inondable ? Ont-elles alors protesté contre l’administration proche (mairie…) qui leur a accordé ce permis ? Non, elles auraient protesté si le permis leur avait été refusé ! Je pense qu’une administration loin du terrain aurait été moins sensible aux demandes des électeurs.

J’entendais l’autre jour la propriétaire d’un camping construit en zone inondable. Lors d’une inondation les pompiers sont venus difficilement sur des routes inondées, ont difficilement évacué les campeurs. La propriétaire du camping est furieuse : le préfet refuse l’autorisation d’ouvrir à nouveau, cela va mettre ses dix employés au chômage !

Je le savais déjà, mais c’est toujours très étonnant à entendre : les inondations sont très bonnes pour le produit intérieur brut. Cela donne du travail aux entreprises du bâtiment, des travaux publics, des aménagements intérieurs.

On le sait, mais c’est tout de même l’un des paradoxes du PIB ! Plus ça va mal mieux ça va. Certains souhaitent créer un PIB fondé sur le bien-être ajout, mais le bien-être n'a pas sa place en économie !

Des musulmans crient « Halte à la barbarie »

Deux policiers sont assassinés à leur domicile par une personne qui se revendique musulmane intégriste. À Mantes 3 000 personnes manifestent à l’appel d’associations musulmanes locales : ils rendent hommage aux deux policiers et défilent derrière une banderole « Mobilisons-nous contre la barbarie. » Bizarrement, on entend beaucoup parler des manifestations qui ont souvent, finalement, une connotation contre les musulmans, mais celle-ci n’a connu que peu de diffusion. C’est curieux. On reproche parfois à l’ensemble des musulmans de ne pas se désolidariser des attentats. Curieux : en quoi tous les musulmans seraient-ils coupables des dérives de quelques-uns ? Et bon, à Mantes voici que des musulmans ont manifesté pour soutenir des policiers tués. Cela n’a pas fait le « buzz ». Bizarre !

Restauration scolaire

De nombreuses initiatives sont prises en France pour améliorer la restauration collective. Ce sont sans aucun doute ces nombreuses initiatives de base qui préparent l’avenir d’un monde actuellement bien sombre.

J’ai publié dans la lettre du 29 mai 2016 un article sur l’association « Pas d’usine on cuisine », connue au plan national et très présente dans la ville des Lilas où j’habite. L’article comportait une très intéressante vidéo.

Il m’a semblé que, dans ce que dit l’association, il manque un peu le point de vue du payeur, la municipalité. Je publie ci-dessous un article d’un responsable municipal en charge des écoles Comprenons-nous bien : je ne donne par un « droit de réponse » à la municipalité. L’association n’attaquait pas du tout la mairie, et si droit de réponse il devait y avoir la mairie saurait le gérer. J’ai juste voulu compléter votre information.

Bien sûr cette lettre vous est ouverte si vous avez des informations complémentaires.

« Chacun s’accorde sur l’importance de faire « bien » manger les enfants. Mais que met-on derrière ce « bien » ? Surtout lorsqu’il s’agit de restauration scolaire collective dans une ville qui sert un peu plus de 1 500 repas par jour aux élèves de 9 écoles maternelles et élémentaires…

Aux Lilas, nous avons l’ambition de proposer des repas équilibrés, composés d’aliments sains, gouteux, de qualité mais aussi respectueux de l’environnement.

Pour y parvenir, nous faisons le pari de la réflexion collective : ensemble, élus, enseignants, parents, personnels municipaux, nous nous réunissons pour réfléchir aux améliorations à apporter à notre « cahier des charges » (puisque historiquement, la ville contracte avec des entreprises privées qui fournissent les repas) : l’ambiance est à l’échange toujours, à la confrontation parfois, au consensus de plus en plus.

Et ce travail en commun porte ses fruits.

Les innovations se sont multipliées en quelques années : introduction de produits issus de l’agriculture biologique (plus de 12 % des repas), partenariat avec des agriculteurs franciliens pour favoriser le « circuit court », bannissement des OGM et des additifs potentiellement dangereux, labels exigeants pour les viandes et les volailles, multiplication des fabrications « maison », jus de fruits sans sucres ajoutés, actions pédagogiques nombreuses pour sensibiliser les élèves au nécessaire équilibre alimentaire ou l’agriculture durable, lutte contre le gaspillage et pour la réduction des déchets (compostage), choix de barquettes biodégradables contenant les repas livrés, achat du pain et des viennoiseries à un artisan de la commune… Et j’en oublie !

L’obtention du label « En cuisine », délivré par l’organisme indépendant ECOCERT, a récemment confirmé et validé ces avancées.

Mais déjà, d’autres pistes d’améliorations sont en réflexion.

La plus ambitieuse nous conduit à explorer la voie d’une fabrication des repas en régie publique par une « cuisine centrale », pour gagner encore en maitrise sur les produits consommés par les élèves.

Si construire un tel équipement ex nihilo et seul semble peu réaliste en raison du surcout qu’il engendrerait (et qui finirait par reposer sur les Lilasiens, usagers ou contribuables), nous avons sollicité les autres communes de notre territoire, Est Ensemble, pour envisager d’éventuels partenariats. Surtout, nous avons noué des contacts avec des collectivités voisines (Bagnolet, Pantin, le XXème arrondissement de Paris) disposant d’un tel équipement, animées par la même ambition et susceptibles de nous « accueillir ». Les études de faisabilité sont lancées ; l’avenir nous dira si un tel projet peut aboutir. Une double préoccupation nous guidera : améliorer encore la qualité des repas mais aussi continuer de pouvoir proposer des repas à des tarifs très bas aux familles les plus modestes (30 centimes aujourd’hui). Car tel est aussi le sens que nous donnons au service public… »

Cantine pour tous

Dans un grand élan de générosité le parlement (Sénat ? Assemblée ? Je ne sais plus) a adopté avec l’accord du gouvernement une mesure disant que tous les enfants doivent être accueillis à la cantine. Il est de fait que dans beaucoup de villes il y a des critères. Exemple : si les deux parents sont chômeurs, ils peuvent s’occuper de leur enfant qui donc n’est pas admis à la cantine. Cela a l’air absurde ? Les repas pris par les enfants sont largement subventionnés par les communes. Si l’on admet tous les enfants (ce qui serait pourtant très juste) qui paie ? Augmentation des tarifs de cantine ? Baisse des avantages liés au quotient familial ? Au moment où les dotations de l’état aux communes baissent, je trouve cette mesure, pourtant très juste, assez culottée : nous vous enjoignons de payer, sans donner pour cela quelque moyen que ce soit !

Tristesse des Amap le soir au fond des bois

Je cite très souvent les associations pour le maintien de l’agriculture paysanne en modèles d’organisation préparant un avenir vivant dans un monde que l’on pousse à mourir. Des personnes signent un contrat avec des maraichers locaux. Ils paient pour l’année, le maraicher leur livre chaque semaine un panier dont la composition tient compte de l’état de la production : s’il y a peu, le panier est moins garni, c’est le contrat. Ces associations se développent. Avec parfois des bugs ! Dans un village que je connais, la semaine dernière la production n’était pas abondante, il y avait peu dans les paniers. Du coup ceux qui sont arrivés les premiers ont pris plus, et ceux qui sont arrivés plus tard, dans l’horaire prévu, n’ont rien eu. Déception.

Le niveau baisse !

Pour vous ouvrir l’appétit avant de lire mon article ci-dessous, lisez le blog de Claude Lelièvre : un moment de pure délectation.

https ://blogs.mediapart.fr/claude-lelievre/blog/200616/certificats-de-fin-detudes-primaires-ou-secondairesn moment délectable.

Je sais, j’ai déjà écrit plusieurs articles sur le thème. « Le niveau baisse. » Mais ils comportent à chaque fois un angle un peu différent et des exemples nouveaux. Et puis l’époque du bac et les polémiques qui l’entourent font de ce sujet un marronnier toujours fleuri…

Période d’examens, bac, brevet et relance des débats habituels, jamais suivis de conséquences : à quoi sert le bac, faut-il modifier les programmes, les méthodes d’évaluation, etc.

« Le niveau baisse » est le leitmotiv de tous les nostalgiques de l’école « d’autrefois ». Cette école fait largement la preuve de son échec, mais tant pis : il faut faire comme on a toujours fait, même si cela ne marche pas.

En fait cela marche, mais seulement pour les CSP +, dont les enfants bénéficient du système actuel ! L’école française est l’une de celles qui accroit le plus les inégalités sociales. C’est criant au niveau du bac, les bac généraux (L ES S) et les grandes écoles semblent « par nature » majoritairement réservés aux enfants des CSP + et des enseignants. L’apprentissage et les bac professionnels semblent « par nature » réservés aux enfants des ouvriers, des employés, des fonctionnaires de catégorie C, des petits artisans. De plus on le justifie : c’est normal, tout le monde n’est pas égal, il y a des gens plus capables intellectuellement que d’autres. La puissance de l’idéologie est telle que ce sont justement les personnes des CSP – qui soutiennent le plus que leurs propres enfants doivent « normalement » se diriger vers l’apprentissage et les bac pro. C’est « naturel » : CSP + égale bac général, CSP- égale apprentissage ou bac pro. Inutile de changer les programmes, les méthodes pédagogiques, les méthodes d’évaluation. Les inégalités sont considérées comme naturelles. Bizarrement la « nature » recouvre la répartition en classes sociales, mais on ne va tout de même pas pinailler. Les enfants d’ouvriers n’ont pas les mêmes « chances » scolaires et les noirs courent plus vite. Tout le monde trouve cela normal.

Je ne vais pas du tout entrer dans le débat pour savoir si « le niveau baisse. » On apprend maintenant à l’école des tas de choses que l’on n’apprenait pas autrefois. Certes, le niveau en orthographe baisse, mais des études montrent qu’avec entre autres la pratique du sms les jeunes maitrisent bien l’écrit.

http ://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2016/06/03/les-jeunes-ecrivent-mal-peu-prejuge-demonte-264238

(Lecture intéressante, tranche utilement sur mes idées reçues.)

Pourquoi depuis Jules Ferry avoir donné à l’orthographe un tel statut de couperet terrifiant et de marqueur social ? Les CSP + maitrisent « naturellement » l’orthographe, les classes défavorisées méritantes apprennent durement et maitrisent l’orthographe (« Ma grand-mère qui parlait patois ne faisait aucune faute. ») Ils font partie d’une cette partie de l’espèce humaine que l’on est heureux d’employer comme domestique. (Évitons les malentendus, ce n’est pas ce que je pense.) Les autres, qui font des fautes, sont des minables irrécupérables, à peine humains. Mais ce qui, pour les CSP +, fait souci en ce moment est que même les enfants des CSP + font des fautes ! Il y a maintenant péril dans notre demeure.

Pour les nostalgiques d’autrefois, rappelons tout de même que l’admirable certif n’était obtenu que par la moitié d’une classe d’âge. La moitié des élèves quittaient le système scolaire sans diplôme.

Il est important de réfléchir aux contenus enseignés, mais il faudrait aussi se demander si l’on enseigne des choses qui font sens, si l’on évalue les capacités des élèves au-delà de la simple aptitude à répéter, si l’on évalue les progrès plutôt que le fait d’être bien classé dans la compétition. Et là, même si de nombreux signes d’évolution apparaissent, il y a encore beaucoup à faire.

Face à tous ceux qui disent « le bac est bradé », il faut tout de même rappeler qu’autrefois le bac concernait 10 % d’une classe d’âge, alors que le bac général en concerne aujourd’hui 40 %. (Plus de 78 % en comptant le total des bac, général, professionnel, technologique.) Est-ce brader le bac par démagogie ? Non, pas du tout, c’est une nécessité. Toutes les études montrent que dans les vingt ans à venir une grande partie des métiers manuels et certains métiers intellectuels (peintre en voitures, certaines formes de journalisme…) seront assurés par des robots. L’économie a donc besoin d’un nombre croissant d’étudiants post-bac (y compris BTS). J’ai quelques doutes lorsque l’on mise trop sur l’apprentissage, belle école de la vie. Oui mais pour quel avenir lorsque les robots feront le travail ?

Quant au fait que le niveau baisse…

Épreuve de baccalauréat histoire et géographie série L 2016 :

Le candidat traite l’un des sujets proposés.

Sujet 1 – Les mémoires : lecture historique. En vous appuyant sur l’étude menée au cours de l’année, vous traiterez le sujet 1a ou le sujet 1b :

Sujet 1a : l’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France

Sujet 1b : l’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie

Sujet 2 - En vous appuyant sur les exemples étudiés au cours de l’année, vous traiterez le sujet suivant : médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l’Affaire Dreyfus.

Je trouve que tout cela nécessite un gros travail durant l’année. Pour ma part je ne pourrais rien écrire sur ce sujet.

Mathématiques Brevet des collèges Pondichéry 2016

Un chocolatier veut fabriquer 2 622 œufs de Pâques et 2 530 poissons en chocolat. Il souhaite vendre des assortiments d’œufs et de poissons de façon que - tous les paquets aient la même composition.

- après mise en paquets il ne reste ni œufs ni poissons

1 Le chocolatier peut-il faire 19 paquets ? Justifier.

2 Quel est le plus grand nombre de paquets qu’il peut réaliser ? Dans ce cas quelle sera la composition de chaque paquet ?

On entend dire que le niveau du brevet n’est même pas celui du certif. Trouvez-vous cela si facile ? (Exercice noté sur 4 points, durée de l’épreuve 2h. Il faut le résoudre et rédiger proprement en explicitant par des phrases toutes les étapes du raisonnement en 24 min.)

D’accord : cet exercice est une pure apologie de la société de consommation ; il contrevient à l’éducation à la santé en ne mettant pas en garde contre la consommation excessive de chocolat ; il contrevient gravement à la laïcité en parlant des fêtes de Pâques ; il ne conseille pas de manger 5 fruits et légumes par jour ; il se fait complice de l’exploitation des peuples anciennement colonisés qui cultivent le chocolat ; il ne signale pas qu’il ne faut pas acheter de chocolat s’il est récolté par des enfants ; il ne dit pas que la dénomination « chocolat » peut concerner des produits qui ne contiennent que peu de cacao.

Mais bon, est-ce un exercice mathématique si facile ?

Pan sur le bec

J’avais dans la lettre précédente écrit un article pour tenter de vous faire partager la perception qu’ont beaucoup de mathématiciens de la beauté de la formule de Euler. J’ai bien vu que cet article ne convenait pas. J’ai donc demandé à sept lecteurs de voir s’ils pouvaient écrire différemment.

Une seule réponse de l’un d’eux. Extrait

Je trouve positive la réaction des personnes qui t’ont répondu qu’elles ne comprenaient rien. Et qui donc, peut-être, auraient aimé "comprendre" ?

De ce point de vue l’article de Télérama est irritant car il dit "c’est beau" sans donner les moyens de comprendre que c’est beau. Magnifique illustration de la difficulté de la bonne vulgarisation. Elle nécessite forcément "d’être plus long", surtout en mathématiques, car "les mathématiques ne sont pas juste un autre langage. Les mathématiques sont un langage plus le raisonnement […]. C’est en fait la collection de tous les résultats d’une réflexion et d’un raisonnement…" (Feynman). […] Aussi faudrait-il réexpliquer à partir de zéro ce qu’est un "irrationnel transcendant", un logarithme, un nombre imaginaire, un carré négatif, etc
C’est ça le "petit truc" que tu nous demandes… et que je n’écrirai pas.

Oui peut-être mais peut-on « comprendre » ce qui est beau ? Il faudrait par exemple le demander aux peintres impressionnistes qui ont longtemps été violemment chassés des salons de peinture « officiels ».

Bon, mon article n’était peut-être pas pertinent. Mais comment faire ? C’est cela qui m’inquiète : sommes-nous condamnés à vivre dans un monde où la connaissance sera réservée à quelques uns ? Et où la beauté serait l’apanage des élites ?

À propos de [alerte]

Diffusion libre à condition de citer la source, [alerte] JM Bérard, et impérativement la date.

Le nuage de [alerte]

J’ai placé dans le nuage de [alerte] des textes et documents divers, avec le seul critère qu’ils me semblent intéressants et méritent d’être portés À votre connaissance. Cliquez, naviguez. Pour accéder au nuage cliquer sur :

https ://drive.google.com/folderviewrr?id=0B_Wky0_FwW1tekd3aXNsOEpwVk0&usp=sharing

Pour accéder aux fichiers, simple clic sur l’icône.

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Inscription sur la liste de diff sur simple demande. On peut aussi se désinscrire. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard (x) orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit de la citation d’un appel ou d’un communiqué.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris me sont précieuses, indispensables, car elles font rebondir la réflexion.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents.

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], peuvent être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, merci de me le signaler.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

http ://alerte.entre-soi.info/

Fin

de la lettre du 22 juin 2016