[alerte] - JM Bérard - 9 octobre 2019

 

 


 

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Les lettres [alerte] sont disponibles sur

http://alerte.entre-soi.info

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Ce texte (orthographe, grammaire, langue) a été vérifié par le logiciel Antidote, option orthographe rénovée 1990, conseillé par la linguiste Danièle Cogis.

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Énergie

Le Monde, 9 octobre 2019. Bonne nouvelle, que j’ai du mal à croire. Jusqu’à maintenant tous les décideurs donnaient priorité au nucléaire dans le « mix » énergétique français. Mais selon le journal la filière éolienne décolle, l’objectif des décideurs serait d’atteindre, en 2028, 40 % pour la proportion d’électricité provenant du renouvelable, alors que cette proportion est actuellement de 23 %. J’ai du mal à le croire. Devant la puissance du lobby nucléaire, comment pourrait-on vraiment mettre en œuvre cela ? Bon, d’accord, il est vrai qu’en ce moment la construction de centrales nucléaires EPR en France et en Grande-Bretagne connait des problèmes que l’on ne parvient pas à maitriser. Les délais de construction seront beaucoup plus longs que prévu, les couts beaucoup plus élevés. Bon, cela vient de la mauvaise volonté de l’autorité de sureté nucléaire : les soudures dans les EPR ne sont pas de qualité satisfaisante et l’autorité refuse que l’on mette en route les EPR à titre provisoire. Provisoire ?? C’est quasiment de la haute trahison, l’autorité méprise les intérêts industriels de la France, le travail que les constructions d’EPR donnent aux chômeurs, l’ouverture vers des marchés étranges.

Peut-être du coup le vieux bon sens paysan gagne les financeurs : autant ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Bon vent, les éoliennes.

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/edf-relance-le-nucleaire-au-royaume-uni_1671383.html

Mathématiques, pour les habitants de la région parisienne

Comme chaque année la remarquable association Terraqué de Saint-Denis organise un remarquable festival (répétition volontaire!) sur les mathématiques. Haut niveau, tout en restant absolument grand public. Passionnant. Du 10 au 19 octobre 2019 à 93260 Saint Denis. Programme sur www.mathsenville.com

Éditorial du programme : les maths, c’est politique !

L’an dernier j’avais dans ce festival entendu des conférences passionnantes, en particulier sur le hasard et les probabilités.

Le 10 octobre à 19h30 au cinéma l’Écran à Saint-Denis, présentation du festival et projection du film « Crimes à Oxford », séance animée par le mathématicien Joël Cohen.

Vous vous dites peut-être, inspiré par l’idéologie dominante, « Je ne suis pas matheux, cela ne m’intéresse pas ». C’est justement pour vous que ce festival est conçu. Vraiment, c’est passionnant. Peut-être les ingénieurs des grandes écoles, soucieux de leur monopole, tiennent-ils à vous faire croire que vous n’êtes pas matheux et que vous n’aimez pas la physique. Pourquoi les croyez-vous ? J’ai dit « les ingénieurs des grandes écoles », en réalité je ne sais pas d’où vient cette idée reçue. Comment y voir autre chose que le souhait de protéger sa sphère d’influence ?

La catastrophe

France Inter, le 9 octobre 2019, Yves Cochet, émission la Terre au carré de Mathieu Vidard. J’aime beaucoup Mathieu Vidard, l’an dernier son émission quotidienne s’appelait la tête au carré, c’était une émission de vulgarisation scientifique. Urgence oblige, c’est maintenant une émission d’alerte sur les risques que court notre cadre de vie sur Terre. C’est bien, mais je regrette l’émission de vulgarisation scientifique. Quoiqu’il en soit l’invité, ce 9 octobre 2019 était Yves Cochet, ancien ministre de l’environnement. Il a délibérément choisi de se placer, avec pense-t-il moins d’une petite centaine de personnes en France et 5000 dans le monde, dans la perspective de la catastrophe et d’exposer les théories de la collapsologie : tout est perdu, il n’y a plus rien à faire, et d’ici 2050 la catastrophe écologique obligera à réduire la population de la planète à la moitié de ce qu’elle est actuellement. Dès 2040 nous aurons épuisé les possibilités du mode de vie actuel et nous devrons construire de nouveaux modes de vie. Par exemple, les transports se feront à cheval et il faut dès maintenant développer les naissances de chevaux, sinon nous en manquerons. La fin du monde est proche. Pourquoi développer des thèses catastrophistes ? Parce que c’est vrai, et que c’est le seul moyen d’éveiller les dormeurs, estime Cochet. Bon, c’est lui qui voit. Éveiller les dormeurs pou leur dire que tout est fichu alors qu’ils sont peut-être en train de faire de très beaux rêves ? Je comprends en quoi ces propos éveillent, je ne comprends pas en quoi ils mobilisent. En tout cas les échéances dramatiques sont proches : 2050. C’est embêtant, je n’aurai que 107 ans, je devrai vivre cela ? Quoiqu’il en soit, Cochet vaut d’être écouté et peut-être d’être entendu.

Gag Trump

Aux Usa le président Trump est accusé d’avoir contacté une puissance étrangère pour gêner l’élection de son concurrent. Certains parlementaires veulent lancer à son égard la procédure de destitution, mais Trump a pour l’instant réussi à imposer l’idée (juste ou pas, je ne sais pas) que lancer une procédure contre lui nécessite son accord. Si non e vero e bene trovato. Avec l’inventivité de Trump, on ne s’ennuie jamais. Vu de loin. Pour les immigrés mexicains, c’est une autre histoire.

Extrait de « Le journal du dimanche » : Soyons très clairs, il n'y a quasiment aucune chance que Donald Trump soit destitué. Si la Chambre à majorité démocrate peut voter l'impeachment, le procès aura lieu au Sénat, où les républicains disposent d'une courte majorité (53-47).

Dans cette situation, il est donc fort improbable qu'une majorité des deux tiers se constitue pour destituer Donald Trump. Pire, la procédure pourrait finalement se retourner contre les démocrates, à quelques mois de la présidentielle. Donald Trump a dénoncé une "chasse aux sorcières", mais il a également jugé que cela aurait un impact "positif" pour lui.

De toute façon les électeurs US ont voté Trump, et une majorité de citoyens US ont en lui une confiance totale. Le comportement et les idées de Trump correspondent à ce qu’ils souhaitent. America first, moi d’abord. Il est extrêmement probable que, procédure ou pas, les mêmes voteront encore Trump. C’est un peu comme Marine Le Pen en France : ceux qui votent pour elle votent pour elle. Différence : pour l’instant elle n’a pas la majorité. Pour l’instant.

Cru ou pas cru ?

Bon, c’est un jeu de mots qui ne vole pas haut, ce paragraphe ne concerne ni Levi-Strauss ni les évolutions historiques et sociologiques de la façon de se nourrir chez les humains. Simplement, je me demandais quelle foi on peut apporter à la parole « officielle ». Que peut-on croire de ce qui est dit ? Et aussi (il ne faut pas oublier cette deuxième question), quelle foi on peut apporter à la parole « libre », non validée par une autorité supérieure.

Cela est dit et répété souvent, confirmé par les enquêtes (dont il faudrait toutefois étudier soigneusement la validité) : la confiance que font les personnes à la parole institutionnelle diminue rapidement.

La confiance dans la parole des hommes politiques, mais aussi des journalistes diminue à grande allure. Pour vous dire à quel point la situation est complexe, je ne sais même pas si les personnes qui lisent cette lettre ont confiance dans ce que j’écris. Ce que je sais, vu vos messages, c’est au moins quatre d’entre vous la lisent.

Ce manque de confiance me semble résulter de nombreux facteurs, en particulier d’un environnement sociologique global qui fait que la foi du charbonnier n’a plus cours. Le niveau scolaire global monte. On apprend à être vigilant devant les fake news, les fausses alertes, les théories complotistes. Heureusement. Mais du coup il faut douter de tout, tout passer au crible. Ce qui d’ailleurs n’empêche rien : vous constaterez comme moi en cherchant sur internet qu’il existe des associations constituées, qui soutiennent que la Terre est plate et dans lesquelles des personnes passent du temps. Oui oui. Les photos prises depuis l’espace sont truquées. On ne sait pas dans quel but, mais elles sont truquées. Et le fait que le mât d’un bateau qui s’éloigne de la côte finit par disparaitre ne pose pas question, puisqu’on sait que, sauf tempête, le bateau reviendra. C’est comme pour les enfants, maman disparaît mais elle revient.

Tout cela se traduit dans le langage par la distinction « ils » d’un coté, ceux qui possèdent, ceux qui décident et « nous » de l’autre.

Il me semble aussi, même si cela n’est pas perçu aussi nettement, que, quelles que soient les descriptions que l’on en fait, nous sommes au sens marxiste dans un système d’exploitation où l’objectif est que le capital rapporte du profit. (Je sais, cela vous fait rire, ce sont des théories démodées. Bon, si vous en êtes surs…) Les gens le perçoivent, clairement ou confusément (gilets jaunes). L’idée que les patrons nous donnent du travail s’accompagne maintenant, bêtement, du fait qu’au fond c’est leur intérêt, et que c’est nous qui leur donnons du profit. Lorsque le profit n’est pas suffisant, on ferme et on investit ailleurs. Il y avait des gens qui travaillaient, mais si vous regardez bien, cette donnée n’est pas incluse dans le système de décision, sauf tout de même pour compter combien vont couter les grèves préalables à la fermeture et les indemnités. Tout naturellement (et pas forcément à tort ! ) les analyses et les décisions « officielles » sont suspectes de complicité avec ce système, puisque leur rôle est tout de même de le proroger, au nom de l’intérêt « commun ».

Pourriez-vous, JM B, après cette introduction un peu longue, en venir au fait ? Pourquoi n’a-t-on pas confiance dans la parole officielle ? Eh bien d’abord du fait de la situation que je viens de décrire. Mais aussi par le fait que la parole officielle doit défendre quelque chose, elle doit défendre les orientations, les décisions prises. Il est très, très rare que la parole officielle nous dise (même en cas de changement des majorités) « Nous nous sommes trompés et nous changeons de cap ». Pour des raisons de crédibilité, mais aussi parce que des engagements ont été pris et que changer serait très complexe. Sauf à penser que l’errance peut conduire quelque part, il est bon à mon avis qu’il y ait une gouvernance. Autant que possible démocratique. Du coup il faut une parole officielle.

Du coup que disent les préfets et les ministres lorsqu’une usine brule, dégageant d’épaisses fumées et des gaz dont on ne connait pas la nature ? « Rassurez-vous. Elle brule, mais ce n’est pas une usine Seveso. (Volontaire erreur logique : les usines Seveso sont dangereuses, mais rien ne dit qu’un incendie dans une usine non-Seveso ne présente pas de danger.) Il y a d’épaisses fumées noires, mais elles vont se déposer et on ne les respirera pas. (Certes, mais que deviennent les salades que l’on cultive ? Peut-on les manger ? Peut-on continuer de cultiver ce sol ?) Quant aux gaz, on les a analysés, leur composition et leur présence sont en dessous d’un seul critique de sécurité. Un seuil « critique » ? Cela donne envie de rester dans cette belle région. Enfin, les tonnes de produits qui sont déposés devant l’usine ne brulent pas pour l’instant, tout va bien. L’usine voisine brule aussi ? Oui, mais les tonnes de produits qui sont déposés devant ne brulent pas non plus ! (Vous comprenez bien que ce que j’écris ne serait pas du tout intéressant si ce n’était entièrement vrai.) Bon, je conviens que le travail d’un préfet dans ces circonstances est difficile. S’il fallait donner un ordre d’évacuation de la région (ce que jusqu’à maintenant n’a pas été le cas) cela provoquerait des paniques mortelles et le préfet se demanderait à juste titre s’il faut donner l’ordre. Combien de morts en restant, combien de morts en évacuant ? Mais je crois cependant que des propos trop lénifiants ne rassurent guère, au contraire. Vive Churchill.

Allez, cessons de tourner autour du pot : si les communications officielles n’étaient pas totalement ligotées par des contraintes de continuité et de conformité à la ligne on leur ferait sans doute davantage confiance. L’usine a brulé. Devez-vous rester chez vous ? Pendant combien de temps ? Pouvez-vous sortir, faut-il un masque, pouvez-vous manger vos salades ou faut-il les jeter ?? Pouvez-vous cultiver le sol ou faut-il faire venir une pelleteuse pour enlever la couche superficielle ? Mais il est impassible de le dire , on considère que cela sèmerait l’inquiétude et gênerait l’industrie. Et du coup on se demande pourquoi la confiance dans la parole officielle baisse ! De telles esquives sont à mon avis au contraire de nature à créer et entretenir des craintes, même totalement injustifiées. Parole lénifiante, mais totalement contreproductive.

Les signaux du cerveau

Le Monde, 9 octobre 2019. Un patient tétraplégique commande un exosquelette par les signaux de son cerveau. Un exosquelette, une structure métallique qui soutient sa posture, ses membres. On connaissait des exosquelettes commandés par d’imperceptibles mouvements de parties du corps encore mobiles, ou par des mouvements des yeux, ou par la voix. On arrive maintenant à capter et interpréter les signaux du cerveau. Cela me réjouit, et m’inquiète. Pour l’instant les signaux du cerveau pilotent un exosquelette, le patient, par ces signaux, se vient en aide à lui-même. Faudra-t-il longtemps pour que les signaux du cerveau (d’un invalide ou d’un valide) permettent de piloter n’importe quoi ? Une cafetière, un drone tueur, des puces implantées dans le cerveau d’autres personnes qui deviendront ses esclaves ? J’exagère ? Pas sûr !!

Gag Le Monde

Cela m’amuse toujours. Le journal Le Monde publie de plus en plus souvent des unes alarmistes ou des pages entières, sur les risques que l’homme fait courir à son propre cadre de vie. Et en même temps il publie chaque semaine une page sur les voitures de grand luxe. Cette semaine, la Peugeot 208. La version trois cylindres essence propose trois versions 75, 100 ou 130 ch, la version diésel propose 100 ch. Bon, il y a tout de même une version électrique. Et cette fois-ci ce n’’est pas une voiture de grand luxe. Si si, c’est dans le journal du 19 octobre 2019, pas dans un journal de 1990. Yves Cochet aura beau développer des exposés catastrophistes, cela n’empêche pas les consommateurs de consommer comme autrefois. Cochet pense qu’en 2040 ils ne pourront plus, que tout cela sera au bout du rouleau. Bon, cessons d’être rabat-joies : les personnes qui de nos jours achètent une voiture vont évidemment la proposer en covoiturage, en usage partagé, prendre autant qu’ils le pourront les transports en commun. Et puis ça va ! L’industrie automobile fait travailler un nombre énorme de personnes. En France ? Beaucoup à l’étranger.Sauf la Toyota Yaris, entièrement française.

Le point médian

Je l’ai déjà expliqué la dernière fois : l’usage du point médian dans homm·es vise de ma part à ne pas être accusé d’une discrimination homme-femme : dans homm·es le masculin ne l’emporte pas sur le féminin. Bon d’accord, c’est ironique. Ce n’est pas du tout comme cela qu’on utilise le point médian. Cet exemple est ironique, hors champ et absurde volontairement. Personnellement je pense que pour toutes les personnes qui parlent français il est clair que homme désigne les hommes et les femmes. Mais cela préoccupe même la Ligue des Droits de l’Homme, qui je crois a changé ou va changer de nom. Bon, allez, d’accord, il y a un problème. Renforcé par le fait que dans les accords grammaticaux « le masculin l’emporte sur le féminin. » Le point médian est-il une solution ? Peut-être. Il me semble que pour l’instant son usage peine à se répandre. En tout cas, si j’ai bien compris, lorsqu’il est écrit « les avocat·es » on doit lire « les avocats et les avocates. » Lorsqu’on écrit « un·e professeur·e », on doit lire « un professeur ou une professeure. » Le point médian abrège et facilite l‘écriture non discriminante. Pourquoi pas. J’y suis prêt. Mais pour l’instant il me semble que cela ne prend guère. Si je l’utilise, quelle proportion de lecteurs comprendra ? Allez, je vous aide : pour écrire le point médian il faut taper alt 250 : a·b

Bon ça va, là, revenons à nos moutons.

Après cette interminable digression sur le point médian, qui montre bien tous les méfaits de cette illusoire recherche d’une égalité homme-femme, revenons à nos moutons. (C’est pour rire !)

Boby Lapointe, revenons à nos moutons. Oui, j’aime beaucoup l’absurde délirant de Boby Lapointe.

https://www.youtube.com/watch?v=E_7I5C9XAVE

https://www.dailymotion.com/video/xcrdt

Remarque sur la chanson : les femmes qui habitent Antibes sont des Antiboises, mais la ville n’a jamais protesté contre la chanson de Lapointe. C’est comme le clair de lune à Maubeuge, l’important est que l’on parle de la ville.

https://www.youtube.com/watch?v=nH-brpgXyZ4

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 4 janvier 2019

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 4 janvier 2019 sont valables à partir du 4 janvier 2019 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Tous les textes écrits par JM B dans la lettre sont libres de diffusion, à condition de préciser la source (Lettre alerte JM Bérard) et la date. La lettre elle-même est libre de diffusion, les droits pour les textes cités sont réputés avoir été respectés par JM B.

En application du RGPD (règlement général sur la protection des données personnelles, règlement européen renforcé par la France) ne sont inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrits. Ce règlement a une portée très générale. On ne devrait pas en principe recevoir de messages commerciaux ou de messages associatifs ou militants sans avoir donné un accord explicite. Les mentions du genre « si vous ne dites pas non, vous continuerez de recevoir nos envois » ne sont pas légales : il faut un accord explicite. Lorsque le RGPD est entré en vigueur, j’ai demandé à chacune des personnes qui reçoivent la lettre par courrier électronique de me confirmer qu’elles souhaitaient la recevoir. J’ai été surpris et déçu, car guère plus de la moitié des personnes concernées ont donné leur accord. J’ai malgré cela décidé de continuer d’envoyer la lettre à tous, mais je n’aurais pas dû.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard xx orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit d’une citation.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris sont précieuses, indispensables, car elles contribuent à la réflexion de tous.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, il faut me le signaler.

La lettre [alerte] est hébergée et diffusée par le serveur Ouvaton, dont la charte et les CGU garantissent la confidentialité de nos données.

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Fin de la lettre du9 octobre 2019