Les lettres [alerte] sont disponibles sur

http ://alerte.entre-soi.info

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Ce texte a été revu par le logiciel Robert,

option orthographe révisée 1990.

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Autant pour moi / au temps pour moi

Le premier article de cette lettre aborde, une fois de plus, une question trop négligée. L’importance de cette question est hélas masquée par les pseudo-débats sur le pouvoir d’achat, le référendum et autres billevesées.

Vous le savez, si vous souhaitez arrêter un débat délicat, ou prévenir des échanges complexes entre amis, posez la question du « autant / au temps ». En famille, c’est indispensable si vient la question des Gilets Jaunes. Les procédés connus pour dévier un débat très clivant sont de parler de sexe, d’argent ou de mort. Si, si, essayez. On peut aussi, mais c’est plus complexe, mettre sur le tapis l’orthographe rénovée 1990. Mais pour les cas simples, le « autant / au temps » marche bien Cela suscite toujours la passion, d’autant plus que sur cette question aucun critère ne permet de décider que telle hypothèse est valide. CB me transmet un apport de Dominique Didier, mais cela ne clôt pas le débat, heureusement, sinon de quoi pourrions-nous débattre ?

Mon premier est enlevé par le Général. / Mon deuxième est enlevé parfois par un général. / Mon troisième n’a pas enlevé un fil, c’est peut-être un général. / Mon quatrième enlève les généralités. / Mon tout est une question sur les généraux que l’on ne peut jamais enlever des fils.

Solution […]

Mon premier est ôte car Charlotte / Mon deuxième est hampe car empoté. / Mon troisième est our car ouragan. / Mon quatrième est moi car moinillon./ Mon tout est au temps pour moi.

Vous appréciez j’espère la subtilité philosophique de la définition de « moi ».

Je crois savoir que cette question cruciale fera partie du grand débat lancé par notre président, et que dans le back office les linguistes pro et anti macroniens affutent leurs claviers.

Climat, comment passer à l’action ?

Le journal « Le Monde » publie une fois par semaine une page entière sur les automobiles de grand luxe mais est aussi réellement préoccupé par la destruction de notre cadre de vie. On y trouve très souvent des articles, des suppléments qui alertent à ce sujet. Le 5 janvier 2018 la Une est visuellement trouée d’une grande fenêtre bleue avec pour titre « Climat, comment passer à l’action ? » qui annonce un supplément du même titre. De plus on articule deux phrases : « sauver la planète, préserver les libertés. », articulation trop souvent impensée.

Sauver la planète, préserver les libertés. Allons donc. N’importe quel Donald Trump vous dira qu’il n’y a aucun rapport. Surtout si l’on pense à la liberté d’entreprendre ! Le Monde : Faut-il renoncer à la démocratie pour endiguer le réchauffement climatique, ou attendre que celui-ci ait raison de la démocratie, voire de notre civilisation ? Le philosophe allemand Hans Jonas pense qu’il faudra sans doute réduire notre consommation et abandonner une partie de notre confort, organiser le contrôle de la démographie humaine et de la pénurie. Un régime autocratique lui semble plus à même de réaliser nos buts inconfortables que nos démocraties. Par ailleurs, le courant de pensée transhumaniste (dont les dangers sont à mon avis insuffisamment pris au sérieux en France JM B) estime, selon le philosophe Pierre Henri Castel, que l’on aborde une période où riches et puissants profiteront des ressources planétaires qui nous restent au prix de l’aggravation des injustices planétaires et de la disparition d’une partie des sept milliards d’êtres humains. Les mêmes, après avoir géré la croissance et l’abondance, géreront la pénurie, à leur seul profit. Entre ces deux sombres perspectives nous reste la liberté de choisir une autre voie, un sursaut politique d’une force considérable… permettra de concilier la sauvegarde de l’humanité et de la vie sur Terre et la survie de nos valeurs démocratiques. Je pense que l’auteur de l’éditorial du journal Le Monde a une pensée magique : si l’on y croit bien fort il y aura un sursaut ! A aucun moment il ne dit quels en sont les signes annonciateurs, ni qu’est-ce qui pourrait provoquer ce sursaut. C’est la pensée magique.

Allez, je suis de mauvaise foi : le même numéro du journal comporte un cahier complet fort utile intitulé « Climat 2019, action ! » On y rappelle d’abord que la pétition dont je vous ai déjà parlé deux fois est la pétition la plus signée de l’histoire. Mais si mais si, vous pouvez encore signer, non pas pour être conformiste parce qu’elle a reçu un grand nombre de soutiens, mais parce que vous en approuvez le contenu.

https://laffairedusiecle.net/

Je n’en dis pas plus sur ce supplément du journal Le Monde, dense et impossible à résumer ici. Pour la primatologue Jane Goodall préserver notre avenir suppose de surmonter trois problèmes majeurs : la pauvreté, le consumérisme et le taux de croissance de la démographie humaine. Le titre de son article est « nos actes individuels peuvent aider à changer le monde ». Aider. Question : l’accélération du réchauffement climatique nous oblige à repenser nos modes de vie. Dans un monde mené par le profit et par la croissance économique, de quels leviers dispose-t-on pour accélérer ce changement de mentalité ? Réponse : nous traversons une période noire à l’échelle de la planète… Nos action entraînent des changements climatiques partout dans le monde, les tempêtes se font plus fréquentes et plus violentes, les inondations sont de plus en plus graves, les sécheresses empirent. Je voyage partout dans le monde pour faire prendre conscience à ceux que je rencontre du pouvoir et de la responsabilité individuelle de chacun. Il faut donc faire reculer la pauvreté, faire reculer le consumérisme (nous avons à notre disposition bien plus de choses que de dont nous avons besoin et nous gaspillons) et réduire le taux de croissance démographique. Il faut aussi rétablir le lien spirituel avec le monde naturel qui a façonné les peuples autochtones du monde entier. Partageons grâce aux réseaux sociaux nos idées avec des personnes du monde entier. JM B : respect.

Dans le même supplément, un article décrit les atouts de l’initiative locale, initiatives des collectivités, des associations. « Les villes et les villages sont les mieux placés pour observer les habitudes des habitants, accueillir les actions citoyennes, impulser des nouvelles dynamiques et accompagner l’évolution des modes de vie. » Je trouve que aux Lilas (93) où j’habite la politique de la municipalité est assez active. Un tout petit exemple : l’installation d’appareils à composter dans les grands immeubles, l’élaboration d’un plan de circulation prenant en compte les circulations douces et qui tente d’éviter que la ville soit traversée par de nombreux véhicules venant des communes voisines… Peut-être cette dernière mesure vous parait-elle choquante ? Elle est accompagnée d’une prolongation de la ligne de métro qui permettra à beaucoup de ceux qui travaillent à Paris de ne pas prendre leur voiture et donc de ne pas traverser Les Lilas.

Racisme, violences

Communiqué de la Ligue des droits de l’homme

Jean-François Mbaye, député de la majorité, a été destinataire d’un courrier à la tonalité abjecte, développant un discours raciste avec des menaces de mort, visant également deux de ses collègues parlementaires, Laetitia Avia et Hervé Berville. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) rappelle que les menaces proférées à l’encontre des parlementaires ont toujours été la marque de l’extrême droite, anti démocratique et anti républicaine. Elle dénonce fermement de telles pratiques et plus encore quand, comme c’est le cas, elles ajoutent à la lâcheté l’ignominie du racisme. Elle exprime son soutien le plus entier à ces trois élus de la République. Il reviendra à la justice saisie d’en trouver les auteurs et d’appliquer la loi face à ces graves délits. Paris, le 7 janvier 2019

Violences racistes, violences politiques…

Un élu de la République reçoit des menaces de mort à cause de sa couleur de peau : le député du Val-de-Marne Jean-François Mbaye (LREM) annonce avoir reçu une lettre à caractère raciste qui lui promet "une balle dans la tête", selon une copie de la lettre qu’il a diffusée sur son compte Twitter. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-depute-lrem-jean-francois-mbaye-recoit-des-menaces-de-mort-a-cause-de-sa-couleur-de-peau-1546661186.

Par ailleurs, plusieurs permanences de députés macroniens LREM ont été l’objet de vandalisme. Juste parce que ce sont des permanences de députés macroniens. Certains députés ont même été menacés physiquement directement, en face à face. Où cela mène-t-il ? Qui peut vraiment assumer ce type de menaces ? (Remarque : à coté de chez moi aux Lilas les vitres de la permanence du Parti Socialiste ont été brisées. C’est intolérable. Où cela mène-t-il ? ) Briser les vitres du local du PS est intolérable, vandaliser les permanences des députés macroniens aussi. Je dirais même plus : vandaliser les locaux du parti de Marine Le Pen n’est pas tolérable. D’une part parce que ce n’est pas une façon de discuter. Remplacer le rationnel par la violence est évidemment totalement contradictoire. D’autre part parce que cela produit certainement un « effet martyr » au Rassemblement national.

Violences contre les policiers

De sources diverses, on s’en prend souvent, par des insultes ou des violences, aux membres des force de l’ordre. Cela me navre. On peut critiquer les structures des forces de l’ordre, les missions générales qui leur sont confiées, les directives qu’ils reçoivent. Mais il me semble tout à fait navrant de s’en prendre systématiquement aux personnes. Je sais, cela remonte à loin. En mais 68 l’un des slogans était « CRS SS » et les CRS recevaient des pavés. Comparer le corps des CRS aux SS est totalement absurde. Pourquoi s’en prendre à leur personne ? Sur ce plan, j’ai l’impression que en ce moment le président et ses ministres agissent façon prudente. Il faut dire que s’il y avait un mort, gilet jaune ou policier, les conséquences seraient très, très difficiles à maîtriser. Admirons le CRS qui, se sentant en danger, a sorti son arme puis l’a remise dans son étui.

J’ai dit qu’il me semble navrant de s’en prendre systématiquement aux personnes. Pourtant je n’ignore pas les nombreuses situations présentes ou passées où des membres de forces de l’ordre ont été grisés par leur pouvoir et ont fait de la violence un usage irresponsable, en tirant avec des armes de diverse nature sans respecter les règles, avec pour conséquence de mutiler, de rendre aveugle, de tuer tel militant. Je n’ignore pas que trop souvent ces usages irresponsables ont été couverts par la hiérarchie. Je n’ignore pas la violence quotidienne dans les « quartiers sensibles », avec une pression intense du fait de « contrôles au faciès » sans régulation. Je n’ignore pas tel ou tel incident qui a conduit à des morts. Dans tous ces cas il faut analyser et condamner si nécessaire. Mais ne pas être systématique sans analyser. Même si les exemples passés nous rendent méfiants.

Couleur de peau, religion, fonction, appartenance politique… L’idée que la violence physique est un outil de lutte idéologique se répand. L’usage de la violence est-il croissant ? Je ne sais pas. Au fil de l’histoire, chacun peut trouver des exemples de violences meurtrières, racistes, idéologiques, religieuses, sociales. Certes, mais je ne me réjouis pas du tout du fait que la violence physique semble devenir d’usage courant et « légitime ».

Notre porte-parole boxeur

Le boxeur professionnel qui, si j’ai bien compris, a frappé un membre des forces de l’ordre avec des gants de boxe est devenu notre porte-parole. Une personne expliquait très bien cela à la radio : nous sommes humiliés, n’avons aucun droit à l’expression, nous aimerions frapper les CRS mais ne pouvons pas, il le fait en notre nom. Du coup en très peu de temps une collecte en sa faveur a recueilli de fortes sommes. Certains syndicats de policiers s’étonnent que l’on fasse une collecte pour quelqu’un juste parce qu’il a frappé des CRS. C’est bien connu, les syndicats de policiers défendent les policiers, ils ne comprennent rien aux vrais sentiments d’injustice.

Vague de racisme et d’antisémitisme dans le foot anglais

http://www.crif.org/fr/revuedepresse/europe-vague-de-racisme-et-dantisemitisme-dans-le-foot-anglais

Oui, bon, sur les stades français les joueurs noirs font l’objet d’insultes, on imite le cri du singe, on lance des peaux de banane. Si vous connaissez un peu le foot, pouvez-vous m’expliquer ? Les joueurs professionnels, dans les clubs, sont achetés à prix d’or. Les souteneurs (oui, je me répète : c’est ma traduction française du terme anglais « supporters », ceux qui soutiennent) paient cher pour venir au stade voir le match, pourquoi ensuite insulter des joueurs chers et de haut niveau ? Vous avez vu, je ne suis même pas tombé dans le piège raciste disant que, vu leur ADN les joueurs noirs sont meilleurs et que vu leur ADN les Africains dansent mieux le coupé-décalé.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coup%C3%A9-d%C3%A9cal%C3%A9

Ils sont très bons parce qu’on a payé cher pour les sélectionner. Comme tout le monde le sait sauf moi le joueur ballon d’or 2018 est Modric. Il n’est pas noir. Cela dit, certains pensent,on se demande pourquoi, que le ballon d’or c’est aussi de la politique. Ah bon, pas du fric ?

http://sport24.lefigaro.fr/football/ballon-d-or/actualites/le-ballon-d-or-c-est-aussi-de-la-politique

Mémorial de la shoah

Le Mémorial de la Shoah vous souhaite une très bonne année 2019 et vous donne rendez-vous pour de nouveaux événements ce trimestre  : un cycle de rencontres et projections autour de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste (27 janvier), une nouvelle exposition "Le marché de l'art sous l'Occupation, 1940-1944", des témoignages, des visites guidées, deux concerts et une première rencontre intergénérationnelle des survivants de la Shoah, combattants juifs, enfants cachés, Justes de France, et tous leurs descendants.

http://www.memorialdelashoah.org/

Connaitre, comprendre, expliquer le monde

L’esprit humain est constamment mu par un appétit de connaître, de comprendre, d’expliquer. Hélas en 2018, dans le monde entier, les crédits affectés à la recherche fondamentale sont très encadrés. D’une façon ou d’une autre les chercheurs doivent dans leurs dossiers montrer que les recherches qu’ils proposent pourront « servir à quelque chose », en clair avoir des retombées technologiques et industrielles. J’en ai souvent parlé : travaille en France, au laboratoire de l’école normale supérieure, le co-prix Nobel de physique 2012 Serge Haroche, professeur au collège de France. Ses travaux sur la mécanique quantique ne sont pas de mon niveau, je ne peux vous dire de quoi il s’agit. En tout cas il est clair que ces travaux ne sont pas conduits dans une perspective d’application technologique concrète. Peut-être un jour trouvera-t-on des applications, mais ce n’est pas la motivation initiale de la recherche fondamentale.

Cette introduction est surtout destinée à consacrer quelques lignes au numéro spécial janvier 2019 de la revue « La Recherche ». Couverture : les dix découvertes de l’année 2018, sélection effectuée par le comité de rédaction de la revue. Un article de la revue a pour titre « Le climat change, les menaces s’accumulent . » Il y a désormais dans chacun des médias papier ou électronique que l’on consulte un article sur cette question. Sans beaucoup de conséquences sur l’action. Je ne sais pas pour combien de temps le réchauffement et la pollution nous permettront encore de penser et de publier. Bon. Les dix découvertes : 1 des neutrinos éclaircissent le mystère des rayons cosmiques. [D’où viennent les rayons cosmiques, les particules de très haute énergie qui arrivent sur Terre ? Des phénomènes extrêmes dans l’univers lointain, des fusions d’étoiles à neutrons ou des trous noirs très actifs sont suspectés mais, comme les rayons cosmiques, sont déviés par les champs magnétique de l’Univers. (?) Aucune source n’a encore pu nettement être identifiée.] 2 L’angle magique du graphène. 3 Une lentille qui en voit de toutes les couleurs. 4 Stimuler la moelle épinière, ça marche.[La stimulation électrique de la moelle épinière a montré des effets positifs pour restaurer la marche. Un jalon vers de nouveaux traitements de la paraplégie.] 5 Comment le cerveau élimine ses déchets. 6 Denny, symbole du rôle de la génétique dans l’étude de la préhistoire. 7 Les greffons de demain naissent in vitro. 8 La ville, un problème de taille pour les invertébrés. [C’est un jeu de mots, les conditions de vie en ville modifient la taille des invertébrés.] 9 Des moustiques mutants contre le paludisme. 10 Une maladie du sang corrigée par thérapie génique.

Pourquoi avoir recopié cette liste ? Pour que vous ayez une idée de l’étendue de la palette. La revue est une revue de vulgarisation bien faite. (Je veux dire que je comprends ce qu’ils publient.) Si vous me le demandez je pourrai résumer l’article correspondant à tel ou tel des dix items. Soit pour publier dans la prochaine lettre, soit pour vous répondre individuellement.

F. Ruffin

Dans la lettre précédente j’avais publié un texte de Laurent Joffrin critiquant F. Ruffin, le député qui parle fort et clair. (Boris Vian : « le haut-parleur parlait fort et clair, il fallait l’écouter attentivement pour s’apercevoir qu’on ne comprenait rien. » )

F. Ruffin :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Ruffin

Reçu de l’un de vous, BW, toujours vigilant :

Je suis un peu étonné de la charge de Joffrin contre Ruffin. Extrapolations rapides. Il aurait pu, en cherchant un peu, se rendre compte que la référence de Ruffin à Chouard, de fait un des "promoteurs" du RIC, n'allait pas au-delà de ce sujet. Les "choses qui ne semblent pas troubler Ruffin" avaient fait au contraire l'objet, de la part de ce dernier, d'un travail sérieux et approfondi, dès 2013, que peu d'autres se sont donnés la peine de faire : tu verras sur cette page le très long point (3) portant sur Chouard, Soral & Cie.
Joffrin ne documente pas, lui, l'utilisation de la "quenelle" par Ruffin. BW, je n’ai pas compris cette dernière phrase.

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 4 janvier 2019

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 4 janvier 2019 sont valables à partir du 4 janvier 2019 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Tous les textes écrits par JM B dans la lettre sont libres de diffusion, à condition de préciser la source (Lettre alerte JM Bérard) et la date. La lettre elle-même est libre de diffusion, les droits pour les textes cités sont réputés avoir été respectés par JM B.

En application du RGPD (règlement général sur la protection des données personnelles, règlement européen renforcé par la France) ne sont inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrit. Ce règlement a une portée très générale. On ne devrait pas en principe recevoir de messages commerciaux ou de messages associatifs ou militants sans avoir donné un accord explicite. Les mentions du genre « si vous ne dites pas non vous continuerez de recevoir nos envois » ne sont pas légales : il faut un accord explicite. Lorsque le RGPD est entré en vigueur j’ai demandé à chacune des personnes qui reçoit la lettre par courrier électronique de me confirmer qu’elles souhaitaient la recevoir. J’ai été surpris et déçu car guère plus de la moitié des personnes concernées ont donné leur accord. J’ai malgré cela  décidé de continuer d’envoyer la lettre à tous, mais je n’aurais pas dû.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit d’une citation.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris sont précieuses, indispensables, car elles contribuent à la réflexion de tous.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, il faut me le signaler.

La lettre [alerte] est hébergée et diffusée par le serveur Ouvaton, dont la charte et les CGU garantissent la confidentialité de nos données.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

http ://alerte.entre-soi.info

Fin de la lettre du 9 janvier 2019