[alerte] - JM Bérard - 8 novembre 2019

Table des matières

 

Islamophobie ou racisme antiarabe ?

Un peu de révolution, quand elle semblait possible

Reconnaissance faciale : débat important et repas sympa

Pauvreté

Gérard

Chapeau

Un maire LR des Hauts-de-Seine s’autoattaque en justice et empoche le pactole

CGU de la lettre [alerte], mise à jour du 4 janvier 2019

Fin de la lettre du 8 novembre 2019 15

 

 

****************************

Les lettres [alerte] sont disponibles sur

http://alerte.entre-soi.info

****************************

Ce texte a été revu par le logiciel Antidote (orthographe, grammaire, langue). J’ai choisi l’option « orthographe rénovée 1990. » Ce logiciel m’a été recommandé par la linguiste Danièle Cogis.

****************************

Islamophobie ou racisme antiarabe ?

La semaine où la gauche s’est retrouvée face à elle-même.

Je suis très réservé sur le terme « islamophobie ». Selon Wikipédia une phobie (du grec ancien φόβος / phóbos, frayeur, crainte ou répulsion ; si cela peut vous rassurer, crainte se dit aussi φόβος/phobos en grec moderne . La crainte est stable au fil du temps.) est une peur démesurée et dépendant d'un ressenti plutôt que de causes. Islamophobie : peur démesurée de la religion musulmane ? Démesurée ? Quelle est la mesure ? Dans ce qui s’écrit, dans la propagande contre le port du voile, je vois surtout, en France en ce moment, une crainte et même une haine contre les musulmans, plus encore que contre la religion musulmane puis, comme si c’était une conséquence logique, une haine contre les Arabes. Le débat est brouillé. Crainte antimusulmane ? Racisme anti arabe ?

Sur le plan philosophique, les courants de pensée agnostiques critiquent l’existence même des religions,. https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme

Extrait : La conception philosophique même de l'agnosticisme fait qu'un agnostique ne peut pas éprouver de « l'animosité » à l'égard d'un croyant

(Cet article de Wikipédia sur l’agnosticisme est tout à fait intéressant.)

C’est un peu ma position, j’ai des doutes sur l’existence même des religions et de Dieu, mais cela ne doit en aucun cas se transformer en méfiance ou en haine contre les croyants, quelle que soit leur religion. Contre les fanatiques, oui, mais je pense que les appels au meurtre que font certains courants musulmans fanatiques ne sont pas représentatifs de leur religion. Pas plus d’ailleurs que les courants chrétiens sectaires, du genre fraternité de Saint Pie X.

J’ai personnellement assisté, dans des groupes de jeunes chrétiens animés « spirituellement » par un prêtre très sympathique mais que j’estime fanatique, à des prises de position que j’estime intolérables contre les musulmans en général. Cela se passe régulièrement, dans le petit village savoyard de mes parents, où ces groupes et leur prêtre viennent régulièrement. Le prêtre est très liant, discute volontiers, et, à la fin des messes qu’il célèbre, à l’église du village (qui n’a plus de prêtre titulaire depuis longtemps) offre du saucisson et du vin rouge. Je trouve cela un peu mesquin : s’il y a des musulmans en vacances dans le village (il y en a, dans un centre de vacances pour musulmans) iront-ils à la messe ? Le saucisson et le vin rouge sont une pure provocation, cela n’éloignera pas les musulmans qui ne sont de toute façon pas venus à la messe. Notez qu’il y a aussi un centre de vacances pour les personnes de religion juive. C’est bien, avec le saucisson on fait d’une pierre deux coups.

Ce que je dis sur ce prêtre et ses groupes est authentique, sinon cela n’aurait aucun intérêt.

Mediapart. 7 novembre 2019 par Pauline Graulle

Je sais, la citation que je fais de médiapart est un peu longue par rapport au format usuel de cette lettre, même si j’ai fait des coupures pointées par [ ], mais le débat sur « l’islamophobie » a pris une ampleur telle qu’il vaut mieux être un peu explicite.

À gauche, la polémique n’a cessé d’enfler cette semaine autour de la pétition appelant à manifester, dimanche 10 novembre, contre l’islamophobie. Ce malaise trahit les atermoiements de formations politiques qui, depuis trente ans, n’ont pas tranché leur rapport à l’islam et à la laïcité.

Combien seront-ils, dimanche 10 novembre, pour défiler contre l’islamophobie à Paris ? Les organisateurs, qui tablent sur 10 à 15 000 participants, veulent y croire. Entre les cars affrétés de province, les appels à mobilisation dans les mosquées, les relais des associations de quartiers, et la CGT et Jean-Luc Mélenchon qui ont réitéré leur soutien à l’initiative en cette fin de semaine, l’heure était, jeudi soir, plutôt à l’optimisme. Reste que l’opération n’aura pas été sans douleur. Et a laissé voir, ces derniers jours, une gauche dans tous ses états. Retour sur une affaire qui a failli virer au fiasco.

[...]

Pour le reste, tout le monde semble enfin avoir envie de dénoncer, avec force et unité, l’atmosphère pestilentielle savamment installée par le gouvernement. Ces dernières semaines, elle a envahi certains médias, conduit à l’humiliation d’une femme voilée en plein conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, provoqué la réouverture d’un faux débat sur les accompagnatrices scolaires, et, peut-être même, précipité un attentat islamophobe dans une mosquée de Bayonne.

Mais le lundi suivant, le malaise commence à poindre à l’horizon. Comme une brindille exposée à des vents contraires, la gauche, qui tergiverse depuis trente ans sur la question du voile (lire ici, ici, ou ), semble tout à coup ne plus bien savoir ce qu’elle pense. Les esprits se montrent soudain hésitants, tiraillés entre ceux qui reprochent d’être complaisants avec l’islam politique, et ceux qui reprochent de ne pas être au clair sur l’islamophobie…

[...]

Mercredi 6 novembre, François Ruffin, figure en vue de LFI qui n’a jamais caché sa gêne sur la question cultuelle, affirme sur France Inter, de manière expéditive, qu’il ne se rendrait pas à la manifestation – il s’est excusé depuis. Il n’est pas le seul.

Adrien Quatennens, numéro 2 du mouvement, prévient lui aussi qu’il a prévu de longue date une réunion familiale ce jour-là. Problème d’agenda, aussi, pour l’écologiste Yannick Jadot, dont l’entourage expliquait, mercredi, qu’un déplacement pour les municipales pourrait empêcher sa venue. Quant à Philippe Martinez, même si la CGT apparait bien investie – jusqu’à son service d’ordre, qui devrait être partie prenante de la gestion des manifestants –, il répond, par texto, à Mediapart n’être « pas encore complètement sûr [d’y aller], en raison d’engagements précédents à essayer de bouger [sic] ».

Y aller ou pas ? Signer l’appel, ou pas ? Retirer sa signature ? Au contraire, enfoncer le clou ?

Les positions des uns et des autres rivalisent de subtilité. [...]

C’est qu’entre le 29 octobre et le 7 novembre, tout est devenu compliqué. Après la publication de la tribune, une tempête a commencé à agiter le Landerneau politique. Sur les réseaux sociaux, les représentants du Printemps républicain, Manuel Valls, mais aussi la fachosphère sont passés à l’offensive : disséquant le texte, auscultant les signataires. Tout le monde finit par y mettre son nez. La méfiance s’installe.

À quoi font référence les « lois liberticides » signalées dans la pétition ? Interrogé sur France Info, le 5 novembre, Yannick Jadot avoue ne pas bien comprendre de quoi il s’agit : « Je ne valide pas l’ensemble du texte », répond-il, assumant néanmoins « la philosophie » globale du texte d’« alerte [à] l’opinion publique ». « Par “lois liberticides”, nous entendons la loi contre le port du voile à l’école en 2004, puis celle sur la burka en 2010, qui ont, selon nous, conduit à la stigmatisation des musulmans », explicite à Mediapart Madjid Messaoudène, qui reconnait qu’« il y a un débat là-dessus, et qu’on peut en discuter, évidemment ».

JM B : je ne considère pas du tout la loi contre la burka comme liberticide. En France, on n’a pas le droit de masquer son visage sur la voie publique, que ce soit par la burka ou autrement. Et je trouve cela très bien.

Je trouve qu’on a parfaitement le droit de porter un voile, même qualifié d’islamiste, je ne vois pas du tout pourquoi on prend à parti les dames voilées. Je comprends, au contraire, pourquoi on interdit le port de tenues qui masquent totalement le visage. Même un casque de moto lorsqu’on est descendu de moto.

Un peu de révolution, quand elle semblait possible

https://www.youtube.com/watch?v=mhvbbk7SaHo

Selon les léninistes, pour faire la révolution il faut une personnalité qui l’incarne et la dirige d’une main de fer. Il faut aussi un parti fort, dirigé d’une main de fer (le parti se renforce en s’épurant, y compris par des exécutions massives.) L’histoire n’a pas confirmé la validité de ces analyses, même si elles sont encore souvent tentées dans divers pays.

https://www.youtube.com/watch?v=vmdldp6OgcI

Pour mémoire, je retrouve, en cherchant les chansons précédentes, le débat Henriot / Pierre Dac dont j’ai déjà parlé. Je suis bouleversé chaque fois que je l’écoute.

https://www.youtube.com/watch?v=TvsTWIOJf4o

Le débarquement

https://www.youtube.com/watch?v=r32ICXQb9ak

Reconnaissance faciale : débat important et repas sympa

Il me semble que la reconnaissance faciale devient, pour tous, un grave problème de libertés publiques, avec les expérimentations, les essais, les tests qui viennent de toutes parts.

Le CECIL et La Quadrature du Net organisent un débat

ALICEM : Un pas de plus vers un contrôle généralisé par reconnaissance faciale ?

Mercredi 20 NOVEMBRE : 19h15 : ALICEM : Un pas de plus vers un contrôle généralisé par reconnaissance faciale ? La Quadrature du Net (LQDN) et le CECIL. Testée depuis juin, l’appli ALICEM (Authentification en ligne certifiée sur mobile) crée une identité numérique pour «faciliter» l’accès à des services par reconnaissance faciale. Elle risque de devenir obligatoire pour accéder à des services publics ou privés. On charge l’appli sur son smartphone, puis avec on fait la lecture des données stockées dans la puce biométrique d'un document officiel. Pour activer le compte, on passe face caméra par un dispositif de reconnaissance faciale «statique» (photo) ET «dynamique» (vidéo avec des mouvements).

Mais pas de consentement libre et explicite, pas d'autre choix possible, mépris de la CNIL pointant son illégalité, banalisation de la reconnaissance faciale, manque de réflexion sur les graves dangers pour nos libertés. Un objectif avoué : identification sur Internet sans place à l’anonymat. Où en est ALICEM ? Importance des faux positifs / négatifs. Pourquoi la LQDN (La Quadrature du Net) a fait un recours ? ALICEM un élément de la «Technopolice» ?
21h : Repas.

Lieu : Café associatif "La Commune",
Commune Libre d'Aligre,
3 rue d'Aligre 75012 PARIS.
contact at lececil.org
Daniel Naulleau

Pauvreté

Extrait de la lettre quotidienne de Laurent Joffrin, 7 11 2019

L’Insee vient de publier l’indicateur avancé qui mesure le nombre de Français, et souvent de Françaises, percevant moins de 1 050 euros par mois : il a augmenté en 2018 à 14,7%, pour un total de 9,3 millions de personnes, contre 14,3% en 2018.

Remarque : le montant du seuil de pauvreté dépend de la définition que l’on donne. La plupart des sites donnent 1015 euros. 1050 est donc un ordre de grandeur correct pour définir la pauvreté.

Je suis un peu agacé par ce texte, d’autant plus que j’ai une grande confiance en Laurent Joffrin. Je ne sais pas (et Joffrin ne le dit pas) comment ont été faits les calculs de l’Insee, mais c’est probablement sur des échantillons statistiques et 0,4 % est sans doute du même ordre que la marge d’erreur. On ne peut donc pas dire « a augmenté » puisqu’on est dans « l’épaisseur du trait. » Je ne sais pas si le verbe «a augmenté » est de Laurent Joffrin ou de l’Insee.

Il demeure que en France, pas en Afrique ou en Inde, il y a près de 15 % de pauvres.

Gérard

Pourquoi parler de Gérard pour qui j'ai une grande estime ? Simplement parce que je pense qu'un article dans ma lettre lui fera plaisir.

Quelques points de sa biographie rejoignent des thèmes chers à cette lettre alerte.

* le travail scientifique : Après sa scolarité primaire dans un village de campagne, le lycée en vélomoteur à 10 km par tous les temps, ses études d’ingénieur à Lyon,  Gérard est devenu professeur des Universités en Génie Mécanique. (Université de Lyon, Insa de Lyon, IUT). Puis, avec persévérance et ténacité, il a poursuivi les recherches commencées avec sa thèse sur l’étude à la fois théorique et expérimentale de la lubrification du contact sphère plan en animant une équipe de recherche dans  un laboratoire CNRS, Mécanique des contacts et Tribologie.

Les grandes avancées scientifiques en Tribologie (racine grecque signifiant Science  du frottement, dont le précurseur fut Léonard de Vinci) ont été effectuées durant ces quarante dernières années. Les modélisations des mécanismes physiques  mis en jeu  lors des frottements ont permis le développement de plusieurs domaines importants, la fiabilité des roulements à rouleaux coniques du TGV en est un exemple. Gérard a conçu et construit un dispositif expérimental de recherche en Tribologie “Tribogyr”, unique au monde. Il a été l'un des pionniers de la Tribologie à Lyon, est devenu l’un des spécialistes du domaine et a eu la responsabilité de congrès internationaux pendant vingt ans. Cette année 2019 il a encore participé au 46e Leeds Lyon symposium on Tribology réunissant des chercheurs et enseignant-chercheurs d’une quinzaine de nationalités. La jeunesse s’empare du domaine avec des orientations en biotribologie (cartilages, plaques d’athérome, peau, chevelure), matériaux et vêtements ...

* le bâtisseur : Gérard a été l’une des chevilles ouvrières de la construction d’un deuxième IUT  à Lyon, ce qui supposait à la fois des compétences scientifiques, des compétences d’organisateur et des compétences de négociation avec les diverses institutions qui permettraient cette construction. L’avenir des étudiants pour des métiers futurs était son élément moteur.

* un exemple de promotion sociale par le travail : Gérard avait une grand-mère institutrice, qui a beaucoup compté pour lui. Ses parents étaient d’un milieu très modeste, son père était ouvrier à l’usine de roulements à billes d’Annecy. Était-ce une source de son intérêt pour un domaine où les roulements à billes ont une grande place ? Ses parents ont joué un rôle très actif dans la résistance. Je me rappelle l’histoire de sa mère traversant Annecy à bicyclette pour porter d’un endroit à un autre des documents importants et dangereux. Était-ce une source de son grand intérêt pour l'histoire, et de l'histoire de la résistance en Haute-Savoie en particulier ? Très attaché à la maison familiale en Haute-Savoie, Gérard y a fait ces dernières années un travail inouï, à la fois de conservation (au sens où un conservateur de musée conserve les traces du passé) et de création, par exemple dans l’utilisation des technologies nouvelles. Un modèle de domotique.

* un exemple dans sa vie familiale, dans ses relations sociales discrètes, humaines et efficaces, (par exemple avec les habitants de son village de Haute-Savoie et les habitants de Saint-Jean d’Arves,) où il est toujours modeste et disponible.

Les idées dominantes mettent souvent en exergue l’ascenseur social. Je ne crois pas qu’il ait une efficacité aussi grande qu’on le dit. Exemple : le nombre d’étudiants issus de milieux modestes entrant à Normale Sup est, je crois, depuis quelques années en baisse. Ceci n’est qu’un exemple. (Je n’ai pas trouvé de statistiques récentes. La lecture du site de Normale Sup montre que, pour les responsables de cette école, la diversité sociale des élèves est une question importante sur laquelle il faut travailler, donc non résolue en 2019.

Cela dit, l’exemple de Gérard montre que, dans des structures familiales solides (sa grand-mère, ses parents) et avec une volonté forte l’ascenseur social existe. Moins qu’on ne le croit, mais il existe.

Chapeau

Chapeau pour sa créativité juridique au maire concerné.

Un maire LR des Hauts-de-Seine s’autoattaque en justice et empoche le pactole

Mediapart 8 novembre 2019 par Fabrice Arfi

Maire de La Garenne-Colombes, Philippe Juvin (LR) a attaqué en justice à titre personnel un permis de construire délivré par « délégation du maire », c’est-à-dire lui-même. Puis l'élu s'est désisté après une transaction financière privée signée avec le promoteur immobilier. Une opération digne d’Ubu roi qui lui a permis de percevoir environ 100 000 euros.

Comment de telles absurdités sont-elles possibles ? N’y aura-t-il pas un contrôle de légalité ? Je suppose que les 100 000 euros retomberont d’une façon ou d’une autre sur le dos de la commune, je serais étonné que le promoteur passe 100 000 euros par profits et pertes. Le préfet n’y a rien trouvé à redire ? La justice était-elle tenue de prendre en compte la plainte du maire ,

CGU de la lettre [alerte], mise à jour du 4 janvier 2019

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 4 janvier 2019 sont valables à partir du 4 janvier 2019 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Tous les textes écrits par JM B dans la lettre sont libres de diffusion, à condition de préciser la source (Lettre alerte JM Bérard) et la date. La lettre elle-même est libre de diffusion, les droits pour les textes cités sont réputés avoir été respectés par JM B.

En application du RGPD (règlement général sur la protection des données personnelles, règlement européen renforcé par la France) ne sont inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrits. Ce règlement a une portée très générale. On ne devrait pas en principe recevoir de messages commerciaux ou de messages associatifs ou militants sans avoir donné un accord explicite. Les mentions du genre « si vous ne dites pas non, vous continuerez de recevoir nos envois » ne sont pas légales : il faut un accord explicite. Lorsque le RGPD est entré en vigueur, j’ai demandé à chacune des personnes qui reçoit la lettre par courrier électronique de me confirmer qu’elles souhaitaient la recevoir. J’ai été surpris et déçu, car guère plus de la moitié des personnes concernées ont donné leur accord. J’ai malgré cela décidé de continuer d’envoyer la lettre à tous, mais je n’aurais pas dû.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin, nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard xx orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit d’une citation.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris sont précieuses, indispensables, car elles contribuent à la réflexion de tous.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, il faut me le signaler.

La lettre [alerte] est hébergée et diffusée par le serveur Ouvaton, dont la charte et les CGU garantissent la confidentialité de nos données.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

http://alerte.entre-soi.info

Fin de la lettre du 8 novembre 2019