[alerte] - JM Bérard - 25 octobre 2018

 

Table des matières

 

Plaisirs partagés

Mathématiques à St Denis, 93

Petites phrases amusantes

Prestidigitation : la voiture électrique

M. Mélenchon, où voulez-vous en venir en attaquant les principes républicains ? Je vous en supplie, arrêtez !

Glyphosate Roundup : les quarante-deux

Fin de la lettre du 25 octobre 2018

 

 

 

 
 

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Ce texte a été revu par le logiciel correcteur Robert

Option orthographe rénovée 1990

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http ://alerte.entre-soi.info

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Plaisirs partagés

Mathématiques à St Denis, 93

La passionnante association Terraquée à St Denis travaille à la vulgarisation des mathématiques. Le festival annuel « Maths en Ville » vient de se terminer (octobre 2018). Dix jours de conférences et d’activités qui ouvrent mon intelligence. Des chercheurs ont travaillé pour vulgariser leurs travaux et me faire ressentir (je n’ai pas osé écrire « comprendre ») leur passion.

Un exemple Jonglerie musicale, automates et combinatoire

Conférence spectacle par Vincent de Lavenère, artiste jongleur et Florent Hivert, professeur en informatique à l’Université Paris-Sud. Un chercheur très calé en mathématiques (combinatoire) travaille avec un jongleur ; les mathématiques permettent de décrire des figures de jonglerie, d’en créer de nouvelles. J’ai senti « en profondeur » lors de cette conférence ce qu’étaient les mathématiques pour ce chercheur, et en quoi, dans ce cas précis, elles permettent de décrire la réalité et de créer.

Vous pouvez suivre et participer au travail de Terraquée sur

http://www.cieterraquee.com/*

Petites phrases amusantes

* Les femmes se rappellent au bon souvenir du pape. Le Monde, 20 octobre 2018. Bien sûr cela veut dire que des femmes appartenant à des groupes chrétiens militants reprochent à l’Église d’être sous estimées, d’avoir peu de responsabilités, sans même poser le problème de l’accès des femmes à la prêtrise. Ainsi le synode (de l’Église catholique romaine) qui a lieu en ce moment. « Le synode est l’instrument choisi par François pour amener le renouveau dans l’Église. Mais cette assemblée est quasi exclusivement masculine. » Bon, mon propos était juste de signaler le caractère amusant du titre du journal. Se rappeler au bon souvenir, cela veut-il dire qu’il a oublié les femmes depuis longtemps ? Cela me fait sourire et me rappelle la blague du petit garçon qui dit à son copain « Je vais te montrer comment grand-père imite le cri du loup. » Je ne la raconte pas, vous la connaissez.

* La Bourse de Paris est en forte baisse de 1,4 %, elle est repassée en dessous du seuil symbolique des 5 000. France Inter, jour et heure sans importance. En quoi est-ce drôle ? Parce que c’est sur France Inter, et que c’est donc censé concerner tout le monde. Est-ce un indicateur du pouvoir d’achat, du chômage, du bonheur de vivre, de la lutte contre la destruction de notre cadre de vie ? Non, c’est l’indice Cac 40. En quoi est-ce que cela concerne tout le monde ? Les professionnels d’une part et les particuliers qui spéculent en bourse d’autre part ont besoin de renseignements plus détaillés. Cela ne sert à rien, sauf à bien imbiber tout un chacun du fait que nous sommes dans une économie capitaliste libérale, et que c’est ça qui compte. Cela crée l’ambiance. En quoi une baisse de 1,4 % est-elle forte ? De toute façon, tendanciellement, l’indice monte, le capitalisme se porte bien. (Rappel : lors de la crise de 2008 l’indice était à 3000, il est aujourd’hui à 5 000. Mais non, vous vous trompez, pour gagner de l’argent il faut traverser la rue et travailler. Ah bon ? Là, ce sont les autres qui travaillent et moi qui ai gagné 40 % sans rien faire, sans traverser la rue, juste en mettant mon argent en bourse.)

Selon Le Monde du 24 octobre 2018 les salaires des grands patrons du Cac40 ont augmenté de 14 % en un an. C’est normal. Si on ne les paie pas suffisamment ils vont aller grandpatronner à l’étranger ce qui concurrencera notre économie. Proxinvest, cabinet de conseil aux investisseurs, montre qu’en 2017 en France vingt-neuf patrons ont eu un salaire supérieur à 240 SMIC, sans compter les autres avantages (dotations en actions gratuites, retraite chapeau, etc...) Ces sommes stratosphériques, incompréhensibles pour beaucoup (JM B : forcément, les gens qui gagnent moins ne sont pas très malins et ne comprennent rien) posent, dit Proxinvest, un problème de cohésion sociale : comment expliquer à des salariés que leur patron gagne autant ? Proxinvest est un cabinet de conseil aux investisseurs. Il ne leur demande pas « Comment réduire ces écarts ? » mais « Comment les expliquer aux salariés ? » Ce qui m’amuse est le titre de l’article « Les salaires des grands patrons français se remettent à flamber. » Les salaires sont doués d’une autonomie d’action, d’une autonomie d’initiative, « ils » se remettent à flamber. Vilains salaires pyromanes.

* J’ai mis « petites phrases » au pluriel. Je n’en ai cité que deux. Que sont devenues les autres ? Bon, deux c’est déjà un pluriel.

Prestidigitation : la voiture électrique

Je sais, je me répète : l’art du prestidigitateur est d’épater le public en attirant l’attention ailleurs que là où cela se place. Les études, les données sur la destruction de notre cadre de vie se multiplient, sont de moins en moins contestables. La solution : mais non, ne vous inquiétez pas, les développements des technologies vont nous aider à tout résoudre sans aucun effort. Je suis épaté par le fait qu’un cahier entier du journal Le Monde le 28 octobre 2018 soit consacré au fait évident que pour les flottes d’entreprise l’avenir est à la voiture électrique. Pas à une réflexion sur la réelle utilité économique de doter les cadres de voitures de luxe, pas à une réflexion sur les méthodes de travail et de management. (J’avoue, je ne connais pas bien la question. Je pense que pour les cadres la voiture est un complément de salaire pour leur permettre d’avoir du standing et de se considérer comme des cadres.) Non. L’avenir est à la voiture électrique. On ne sait pas trop où l’on trouvera les matériaux pour une production accrue de batteries, quel sera le cout écologique de la fabrication et du recyclage de ces batteries, comment on produira l’énergie pour les recharger. L’électrique, vous dis-je. Ne pensez pas trop, on a trouvé la solution. Bon, je me suis tout de même un peu trompé : nulle illusion de greenwashing dans l’investissement dans des voitures électriques. C’est juste que, avec les modifications actuelles des prix et des taxes le diésel est devenu moins rentable.

Dormez, bonnes gens, n’ayez aucun souci d’avenir : les évolutions de la technologie veillent sur vous.

Cela dit je suis un horrible menteur : la Renault Zoe ZE40 Zen est très séduisante. Je l’achèterai peut-être lorsqu’elle sera disponible en modèle qui se conduit entièrement tout seul. Ah, le bon vieux temps où l’on se déplaçait en voiture. Nostalgie. (Remarquez que là aussi je suis un horrible menteur : je n’ai jamais aimé conduire, je conduisais mal et j’ai arrêté parce que je pense que je devenais dangereux.)

M. Mélenchon, où voulez-vous en venir en attaquant les principes républicains ? Je vous en supplie, arrêtez !

Bon d’accord, le terme « supplier » pour s’adresser à Mélenchon n’est pas dans le cadre d’un vocabulaire audible. Je crains en fait que pas grand-chose ne soit audible par lui dans l’univers où il est menacé par tous.



M. Mélenchon, vous venez lors d’une conférence de presse le 24 10 2018 d’appeler à « pourrir les journalistes ». Pas du tout à mener des campagnes d’information pour critiquer ce que dit la presse. À pourrir les journalistes. Que voulez-vous ? Que vos sympathisants les empêchent de travailler, au nom de la liberté de la presse ? Que vos sympathisants, ou ceux du RN, stimulés par vos propos, agressent physiquement les journalistes ? Si certains agressent physiquement des journalistes, les condamnerez-vous ? Je n’aime pas du tout la voie dans laquelle vous semblez vouloir nous engager.

Vous attaquez avec une violence inouïe les journalistes. Les journalistes de France Info sont des faussaires, des menteurs et que sais-je encore. Où voulez-vous en venir, quels sont les principes que vous voulez développer dans les futures campagnes électorales, que feriez-vous si vous étiez au pouvoir ? Les journalistes de France Info ont à vos yeux le tort d’avoir travaillé sérieusement pour mettre à plat les accusations de surfacturation dans votre campagne présidentielle. Les journalistes décrivent des pratiques de votre société de communication qu’ils analysent comme étant de la surfacturation au détriment de l’État. Il n’y a pas à les insulter, c’est leur travail. La directrice de la société de communication a répondu posément en critiquant point par point ce que disent les journalistes. C’est bien, c’est un débat. Vous, vous insultez le travail des journalistes et les journalistes eux-mêmes. Qui plus est, les journalistes de France Info, qui ne me semble pas le modèle du média vendu au capitalisme. (Vous savez bien que le fait de dire « c’est une radio d’État, donc contrôlée par le pouvoir politique », est une ânerie. Plus c’est gros… Je suis peut-être aveugle, mais dans l’ensemble j’écoute surtout France Inter, France Culture et France Info, je critique parfois leurs analyses, mais je n’ai pas du tout l’impression qu’ils soient sous contrôle absolu du pouvoir présidentiel.) Il y a effectivement en France en ce moment de gros soucis, de gros mouvements de capitaux pour prendre le contrôle de la presse. Et c’est à ce moment-là que vous insultez les journalistes. Naïvement, je pense que la liberté de la presse est l’un des piliers de la démocratie. Elle est largement menacée, mais faut-il pour autant insulter les journalistes ? Vous n’êtes pas d’accord sur les critiques qu’ils font en ce qui concerne le financement de votre campagne ? Répondez rationnellement, n’insultez pas.

Par ailleurs, concernant les médias en général, nous avons déjà en France des lois qui limitent la liberté de publication : on n’a pas le droit de publier de propos racistes, antisémites, révisionnistes… Il me semble que vu les pratiques françaises c’est utile. Aux USA, ces lois seraient considérées comme totalement liberticides, on peut publier autant d’articles violemment antisémites que l’on veut. Je pense que l’équilibre trouvé en France est convenable, mais il ne faut pas en rajouter. Je suis en désaccord avec la loi (le projet de loi ? Je ne sais plus où cela en est) de Macron voulant contrôler la diffusion des fake news (que l’on appelle parait-il maintenant infox) en période électorale. Et de toute façon il n’y a pas à insulter la personne des journalistes. Pour l’instant je trouve la presse française assez libre, et je suis content aussi que beaucoup de médias puissent paraitre, y compris ceux que je ne lis pas. Ou que je n’approuve pas.

Je n’ai pas en général une grande estime pour vos pratiques de l’action politique, mais là, je me révolte. Vous voyez bien où de tels propos conduisent dans d’autres pays où la liberté d’expression est au plus bas.

Je vous suggère de ne pas attaquer la personne des journalistes et de vous limiter à la critique de fond de ce que publient les médias. Et, pour rétablir l’équilibre, de créer un journal que vous pourriez appeler « La Vérité » (une idée au hasard) et que vos militants vendraient le dimanche sur les marchés. Ce journal critiquerait systématiquement tout ce que publient les autres médias. Normal. Mais pourquoi s’en prendrait-il à la personne des journalistes ?

Remarque simpliste d’un ancien prof de physique : vous pensez qu’en cassant le thermomètre la température vous sera plus favorable ? Si vous cassez un ancien thermomètre à mercure, vous risquez de répandre partout de petites gouttelettes qui seront très dangereuses pour tout le monde, y compris pour vous.

Glyphosate Roundup : les quarante-deux

Je sais je sais : malgré tous les exemples cités dans la presse concernant les atteintes à la santé du public, la description de « clusters » géographiques où les enfants n’ont pas de bras, malgré les nombreuses maladies professionnelles des agriculteurs, absolument rien ne prouve que le Roundup de Monsanto soit nuisible pour l’homme ou pour la nature. Rien ne le prouve parce que la puissance du lobbying de Monsanto‑Bayer parvient toujours à empêcher la mise en place d’enquêtes systématiques sur la relation de cause à effet (présence de glyphosate/maladie, présence de glyphosate/perte de la biodiversité) et inonde toujours l’opinion de documents de parti pris, souvent écrits par des « experts » payés par Monsanto.

À seul titre de tout petit apport personnel, j’ai de très bonnes raisons de penser que le décès par cancer du poumon d’une amie proche est probablement dû à un usage intensif du glyphosate là où elle habitait. Bien sûr, je n’ai aucun moyen de le prouver. J’ai alerté l’agence régionale de santé, mais s’occuper de cette question n’est pas de leur compétence !! Que peut faire un simple particulier ? Récemment des particuliers (huit je crois) qui n’ont pas de rapport direct avec l’agriculture ont fait analyser leurs urines. Elles contiennent toutes du glyphosate. Bonne idée ? Mais non ! Monsanto répondra facilement qu’elles ont du glyphosate dans les urines mais qu’elles ne sont pas malades. Du coup l’expérience aura prouvé que le glyphosate est sans danger !!

Tout cela pour dire que Le Monde du 19 octobre 2018 nous raconte l’aventure des 42 députés macronistes qui ont refusé de voter un amendement visant à inscrire dans la loi l’abandon en France d’ici 2021 de l’usage du glyphosate, classé cancérogène probable par l’organisation mondiale de la santé. C’était pourtant une promesse du candidat Macron. Ils ont refusé parce que, bien sûr, au moment où l’on a déjà limité à 80 km/h la vitesse sur les routes, on ne va pas emmerder les agriculteurs qui ont besoin du glyphosate pour vivre. Pour vivre (même si beaucoup ont des maladies professionnelles), peut-être aussi pour tuer et pour nuire à la biodiversité des sols. Il y a des régions (restreintes !) dans le monde ou d’autres méthodes d’agriculture que l’agriculture intensive (en particulier le renoncement à la monoculture) font que l’on utilise d’autres méthodes de culture, sans glyphosate. On ne va tout de même pas empêcher les agriculteurs de vivre, même si pour cela ils doivent (peut-être) tuer. Et (peut-être) se tuer eux-mêmes. L’amendement présenté par M. Orphelin, puis par M. Lambert, députés macroniens a donc été rejeté par leurs collègues : c’est un amendement insultant, brutal et punitif pour les agriculteurs. (La limitation du taux d’alcool pour conduire est brutale et punitive pour les conducteurs.) M. Lambert déclare à propos de ses collègues macroniens « Leur décision est indécente alors que le risque du glyphosate pour la santé et la biodiversité est majeur. Ils ont peur de subir des pressions des lobbys et du gouvernement. » Cela dit et bien dit, M. Lambert a quitté le groupe LREM pour rejoindre le groupe Libertés et territoires. Les 42 députés macroniens qui ont refusé de voter la restriction du glyphosate sont l’objet sur le terrain, comme on dit, de très violentes attaques des gens qui leur reprochent d’être des empoisonneurs. Sur certains réseaux ils sont traités de « 42 salopards. » Certains des 42 et leurs familles sont victimes de menaces de mort. Les insultes, les menaces sont très profondément condamnables, intolérables et lamentables. Je les désapprouve totalement. Insulter ou menacer de tuer est une méthode de discussion qui n’est ni rationnelle ni acceptable dans un débat ! Mais le débat mérite d’être tenu. J’aimerais écrire à chacun d’eux une lettre très brève commençant par « Ma compagne est morte d’un cancer. » Heureusement (cela serait de la stigmatisation) je n’ai pas trouvé facilement de liste des 42. (Eh oui, j’ai cherché !) Les votes à l’Assemblée sont publics, les députés sont responsables de leurs votes mais mon désir de leur écrire n’est pas suffisant pour que je fasse tout le travail de recherche sur le site de l’Assemblée.

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 19 aout 2018

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire, et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 19 aout 2018 sont valables à partir du 19 aout 2018 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Tous les textes écrits par JM B dans la lettre sont libres de diffusion, à condition de préciser la source (Lettre alerte JM Bérard) et la date. La lettre elle-même est libre de diffusion, les droits pour les textes cités sont réputés avoir été respectés par JM B.

En application du RGPD ne sont (en principe !!! ) inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrit.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit d’une citation.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris sont précieuses, indispensables, car elles contribuent à la réflexion de tous.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée,
il faut me le signaler.

La lettre [alerte] est hébergée et diffusée par le serveur Ouvaton, dont la charte et les CGU garantissent la confidentialité de nos données.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

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Fin de la lettre du 25 octobre 2018