[alerte] - JM Bérard - 3 octobre 2015

Sommaire

Bribes

* L'avenir de notre cadre de vie

* Volkswagen 

* Pan sur le bec

* Fatalité

Loi pour une République Numérique

Juste un clic

Logique

À propos de [alerte]

Le nuage de [alerte]

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Fin



Bribes

* L'avenir de notre cadre de vie

Le gouvernement « roule des mécaniques » en « communicant » beaucoup sur le rôle capital de la France dans la conférence sur le climat qui va se tenir prochainement à Paris. Mais en même temps, chaque fois qu'il y a une décision un peu significative à prendre sur la pollution, le réchauffement climatique, l'usage des produits chimiques dans l'agriculture le gouvernement tergiverse puis recule dès qu'un lobby crie un peu fort : il ne faut pas, dit-on, nuire à l'économie en mettant trop de contraintes. Je suis à chaque fois consterné par l'usage de cet argument, qui a pourtant l'apparence du bon sens en une période de crise et de chômage. D'une part cela oublie le fait que les industries alternatives peuvent, elles aussi, être porteuses d'emploi, d'autre part c'est bien beau de penser préserver l'emploi, mais si c'est pour créer un cadre de vie où l'on ne pourra plus vivre, est-ce bien sensé ? Continuons de faire ce que nous avons l'habitude de faire, et peu importe ce qui adviendra ! Tout cela pour dire que, dans le projet de budget 2016, les crédits consacrés à l'écologie sont en baisse !

* Volkswagen 

Personne ne conteste le fait que Volkswagen a volontairement introduit dans certains de ses véhicules un logiciel qui truque les résultats des mesures de pollution. Cela nuit à la santé publique (combien de morts par an dus aux particules fines ?), cela trompe les consommateurs (même si, malheureusement, les critères de pollution ne sont sans doute pas, pour la majorité des acheteurs, déterminants dans le choix d'un véhicule), cela nuit aux états qui subventionnent (donc à tort) les véhicules moins polluants. Les économistes libéraux vivent sur le dogme-poudre aux yeux de la liberté du marché. Même si ce dogme était vérifié, encore faudrait-il que le marché soit loyal et sincère ! Ce qui me frappe est que, sur cette question, le débat est maintenant totalement décalé. On ne s'interroge plus sur les mensonges volontaires des fabricants, le débat porte sur l'avenir du diesel. C'est un vrai débat, mais dans l'affaire Volkswagen ce n'est pas le débat principal. Sur le diesel, madame Royal, ministre des lobbys industriels, montre ses talents de contorsionniste : il ne faut pas être idéologue, on ne peut arrêter brutalement la production de véhicules diesel, etc. Qu'on ne puisse pas arrêter brutalement la production de véhicules diesel, c'est sûr. Mais le mensonge rhétorique est bien connu, on invente une idée absurde pour la combattre facilement ! Cela évite d'avoir à se prononcer sur un calendrier de réduction puis de suppression du diesel. Bon je me suis trompé. Mme Royal n'est pas ministre des lobbys industriels. En principe elle est ministre de l'écologie (?), du développement durable (??) et de l'énergie. Elle n'a jamais caché ses objectifs : il ne faut pas d'écologie punitive. Ne pas gêner ceux qui polluent.

Confirmations : les contrôles aléatoires sur la pollution émise par les véhicules, promis par la ministre des lobbys industriels, porteront bien sur 100 véhicules. 100 en tout sur le nombre total de véhicules circulant en France. Autre confirmation : les acheteurs d'autos ne sont pas très sensibles aux arguments concernant la pollution. Des possesseurs de véhicules Volkswagen ont l'intention de lancer une action en justice, non pas parce que leur véhicule pollue, mais parce que depuis que le mensonge a été rendu public la cote de leur véhicule a baissé.

* Pan sur le bec

C'est l'expression qu'emploient les journalistes du Canard enchaîné pour reconnaître qu'ils se sont trompés. Dans la précédente lettre [alerte] je parlais de la libéralisation de la création de lignes d'autocars et j'écrivais « Je n'ai pas les nombres sous les yeux, mais il me semble absolument évident qu'un transport par autocar pollue beaucoup, beaucoup plus qu'un transport en train ». L'un de vous m'écrit : « Un ami spécialiste des transports et pas macronophile me dit sur des lignes désertées, mieux vaut un car à 25 L. aux 100 qu'un autorail diesel à 100 L. aux 100. » Bien sûr c'est tout à fait vrai et ce que j'ai écrit n'était pas rigoureux. J'aurais du dire « à partir d'un certain nombre de voyageurs... » Cela dit, mon article visait à dire que, dans la comparaison « autocars – transport par voie ferrée» il faut prendre en compte sérieusement tous les facteurs pour pouvoir comparer. Il me semble que les lignes totalement désertées n’intéresseront pas vraiment les transporteurs privés par autocar. Ces lignes là, nécessaires pour l'équilibre des développements territoriaux, sont plutôt subventionnées par la collectivité, conseils départementaux par exemple. Donc, même si mon affirmation n'était pas rigoureuse, je pense que cela ne met pas vraiment en cause ma remarque sur la nécessité d'une comparaison sincère entre le coût social du transport par autocars privés et le coût du transport ferré.

* Fatalité

Un homme de vingt ans lourdement armé a tué des étudiants dans une université de l'Oregon, USA. On sait que aux USA le droit d'être armé figure dans la constitution et que c'est un élément fondamental de la façon de penser des citoyens, sans doute venu de la conquête de l'ouest et aussi de la méfiance généralisée contre le pouvoir central. Les citoyens doivent pouvoir s'armer, se défendre par eux-mêmes, créer des milices. Malgré le nombre croissant de massacres collectifs, il est impossible de conduire le congrès et le sénat des USA à prendre quelques légères mesures pour mieux contrôler la vente des armes. Tout cela pour citer France Info le 2 octobre 2015 : « Une fusillade a éclaté dans une université américaine. » C'est comme un orage qui éclate, c'est la nature, c'est la fatalité. Une fusillade a éclaté !

Loi pour une République Numérique

Je ne peux que vous renvoyer le message que je vous ai envoyé le 30 septembre 2015. Une consultation citoyenne est en ligne (jusqu'au 18 octobre 2015) pour présenter des remarques sur ce projet. Au total peu de réponses individuelles. Les associations à qui je me réfère d'habitude pour réfléchir aux questions sur le numérique sont silencieuses pour l'instant. Je pense personnellement que, pourtant, ce projet de loi a une réelle portée et qu'il est bien travaillé. Ce qui ne veut pas dire que tout soit parfait dans ce texte, mais justement pourquoi ne pas participer à la consultation ? Crainte sans doute d'être manipulé.

« La secrétaire d’état chargée du numérique, Mme Axelle Lemaire, a préparé un projet de loi “Pour une république numérique”.

Ce projet présente des dispositions nouvelles et à mon avis positives : ouverture des données publiques, neutralité du net, protection des données personnelles, reconnaissance d’un droit d’accès à l’internet, loyauté des moteurs de recherche et des avis des internautes, droit à l’oubli pour les mineurs, etc.

Ce projet est l’objet de critiques de certains militants. Il est vrai que des arbitrages ont été rendus dans la loi sur la sécurité déjà votée dans l’urgence en prenant pour prétexte les attentats de janvier 2015, et que des pouvoirs exorbitants ont été donnés aux services secrets pour les écoutes et interceptions, sur seule décision, in fine, du premier ministre et sans intervention d’un juge d’instruction.

Toutes ces dispositions, critiquées et fortement critiquables ne seront donc pas revues par la loi Lemaire, et du coup certains considèrent ce projet comme ne traitant que les miettes qu’on a bien voulu laisser à Mme Lemaire. Est-ce une raison a priori pour condamner en bloc le projet de loi, qui comporte de réelles avancées ?

(Vous avez remarqué : pour une fois je soutiens une action du gouvernement ! )

Une autre originalité de ce projet : une procédure de consultation en ligne est organisée. Je vous alerte donc, car cette procédure sera close le 18 octobre 2015. Il n’est pas courant à mon avis que tous les citoyens soient consultés sur un projet de loi. Là encore, les critiques sont nombreuses : qu’adviendra-t-il des remarques faites après la moulinette de l’assemblée et du sénat, les interventions de divers lobbys, les arbitrages du premier ministre et du président. Certes. Mais là encore il me semble qu’il serait dommage de ne pas répondre. Cela a au moins un mérite, de toute façon : nous former sur le contenu du projet et nous amener à réfléchir ! Et puis remarquons, c’est important, que tous les avis donnés sont publics, ce qui éclaire notre propre réflexion.

Adresse du site :

https://www.republique-numerique.fr/consultations/projet-de-loi-numerique/consultation/consultation#opinion-type--titre-ier-la-circulation-des-donnees-et-du-savoir-1

Bon, je suppose que de nombreux articles militants vont paraître, qui vont attirer mon attention sur les limites de ce que je dis. Quoiqu’il en soit, je vous ai donné l’adresse du site pour répondre à la consultation, à vous de voir ce que vous en faites !

Je publierai bien sûr vos réactions en réponse au présent message.

Juste un clic

Prévenir l'accident vasculaire cérébral, vidéo à regarder, lien à diffuser à vos amis. Il me semble que le simple fait de prendre cinq minutes pour regarder cette vidéo peut sauver des vies, y compris la vôtre.

https://www.youtube.com/watch?v=MDyTqlvbnQI

Logique

Vous connaissez mon goût pour la pratique du raisonnement logique, dont je pense qu'il faudrait davantage l'enseigner et le pratiquer à l'école et dans la vie. (Dans la presse en particulier).

J'ai donc été enchanté de recevoir ce texte de l'une de vous. Je vous le communique, même si sur certains points je n'aurais pas dit les choses de la même façon, l'essentiel, à mon avis, est présent. Et de façon drôle et vivante. Je jubile en lisant cela.

J'ai recopié le texte paru sur

http://cortecs.org/materiel/moisissures-argumentatives/

Cela donne envie d'aller regarder sur l'ensemble du site, mais je n'ai pas encore eu le temps.

Début du texte :

A. Erreurs logiques

1. La généralisation abusive

Méthode : prendre un échantillon trop petit et en tirer une conclusion générale.

Exemples :

  • Mon voisin est un connard moustachu, donc tous les moustachus sont des cons.

  • Les Chinois sont vachement sympas. J’en connais deux, ils sont trop cools.

2. Le raisonnement panglossien

Méthode : raisonner à rebours, vers une cause possible parmi d’autres, vers un scénario préconçu ou vers la position que l’on souhaite prouver.

Exemples :

  • C’est fou, la banane a été créée pour être facile à éplucher.

  • Le monde est trop bien foutu, c’est une preuve de l’existence d’une volonté divine.

3. Le Non sequitur (« qui ne suit pas les prémisses »)

Méthode : tirer une conclusion ne suivant pas logiquement les prémisses. Deux types d’argumentaires :

Si A est vraie, alors B est vraie.

Or, B est vraie.

Donc A est vraie.

Si A est vraie, alors B est vraie.

Or, A est fausse.

Donc B est fausse.

Attention : la conclusion peut être finalement juste, mais le raisonnement est faux.

Exemples :

  • Tous les consommateurs d’héroïne ont commencé par le haschisch. Tu fumes du haschisch, donc tu vas finir héroïnomane.

  • Française des Jeux : 100% des gagnants auront tenté leur chance (décomposé, cela donne : tous ceux qui ont gagné ont joué. Donc si tu joues, tu gagnes).

  • On m’a dit « Si tu ne manges pas ta soupe, tu finiras au bagne », or je mange ma soupe, donc je n’irai pas au bagne.

4. L’analogie douteuse

Méthode : discréditer une situation en utilisant une situation de référence lui ressemblant de manière lointaine.

Exemples :

  • Vous refusez de débattre avec les créationnistes, vous êtes anti-démocratique.

  • Oui, Mussolini et Pol Pot ont commencé aussi comme ça… (Cette variante se rapproche du déshonneur par association, voir 8).

  • Vous ne me croyez pas, mais Galilée aussi a été condamné et avait raison. (On appelle celui-ci le syndrome de Galilée).

5. L’appel à l’ignorance (ou argumentum ad ignorantiam)

Méthode : prétendre que quelque chose est vrai seulement parce qu’il n’a pas été démontré que c’était faux, ou que c’est faux parce qu’il n’a pas été démontré que c’était vrai.

Exemples :

  • Il est impossible de prouver que je n’ai pas été enlevé par des extraterrestres. Donc j’ai été enlevé par des extraterrestres (argument de Raël).

  • Il n’est pas démontré que les ondes wi-fi ne sont pas nocives. Donc elles le sont.

6. Le post hoc ergo propter hoc (ou effet atchoum)

Méthode : après cela, donc à cause de cela. Confondre conséquence et postériorité.

  • B est arrivé après A

  • donc B a été causée par A.

Exemple :

  • J’ai bu une tisane, puis mon rhume a disparu ; donc c’est grâce à la tisane.

  • J’ai éternué, et hop, il a plu !

B. Attaques

7. L’attaque personnelle (ou argumentum ad hominem)

Méthode : attaquer la personne (sur sa moralité, son caractère, sa nationalité, sa religion…) et non ses arguments.

Exemples :

  • Impossible de donner du crédit à Heidegger, vu ses affinités nazies.

  • Comment peut-on adhérer aux positions de Rousseau sur l’éducation, alors qu’il a abandonné ses propres enfants ?

Variante 1 : l’empoisonnement du puits

Méthode : sous-entendre qu’il y a un lien entre les traits de caractère d’une personne et les idées ou les arguments qu’elle met en avant.

Exemple :

  • critiquer les positions mystiques, ça ne m’étonne pas de vous, vous avez toujours été sans cœur

Variante 2 : le Tu quoque(ou toi aussi)

Méthode : jeter l’opprobre sur la personne en raison de choses qu’elle a faites ou dites par le passé, en révélant une incohérence de ses actes ou propositions antérieures avec les arguments qu’elle défend.

Exemples :

  • Comment Voltaire peut-il prétendre parler de l’égalité des Hommes alors qu’il avait investi dans le commerce des esclaves ?

  • Comment croire José Bové alors qu’il fume du tabac américain de Virginie?

8. Le déshonneur par association (et son cas particulier : le reductio ad hitlerum)

Méthode : comparer l’interlocuteur ou ses positions à une situation ou à un personnage servant de repoussoir.

Exemple :

  • Voyons, si tu adhères à la théorie de Darwin, alors tu cautionnes la « sélection » des espèces, donc le darwinisme social et l’eugénisme, ce qui mène droit aux nazis.

  • Tu critiques la psychanalyse ? Comme Jean-Marie Le Pen !

9. La pente savonneuse

Méthode : faire croire que si on adopte la position de l’interlocuteur, les pires conséquences, les pires menaces sont à craindre.

Exemples :

  • Si l’humain descend du singe où va-t-on ? C’en est fini de la morale !

  • Les thérapies cognitives, c’est la porte ouverte au Prozac et à la Ritaline pour les enfants.

  • Si on autorise les préservatifs à l’école, ce sera quoi la prochaine fois? Des flingues ? De la drogue ?

10. L’homme de paille (dite technique de l’épouvantail, ou strawman)

Méthode : travestir la position de l’interlocuteur en une autre, plus facile à réfuter ou à ridiculiser.

Exemples :

  • les théoriciens de l’évolution disent que la vie sur Terre est apparue par hasard. N’importe quoi ! Comment un être humain ou un éléphant pourraient apparaître de rien, comme ça ?

  • Les adversaires de l’astrologie prétendent que les astres n’ont pas d’influence sur nous. Allez donc demander aux marins si la Lune n’a pas d’influence sur les marées !

11. L’argument du silence (ou argumentum a silentio)

Méthode : accuser l’interlocuteur d’ignorance d’un sujet parce qu’il ne dit rien dessus.

Exemple :

  • Je vois que vous ne connaissez pas bien la philosophie politique puisque vous passez sous silence les travaux de John Rawls, c’est inadmissible !

12. Le renversement de la charge de la preuve

Méthode : demander à l’interlocuteur de prouver que ce qu’on avance est faux.

Exemple :

  • Mais prouvez-moi donc que la politique migratoire actuelle est inefficace..

  • À vous de me démontrer que le monstre du Loch Ness n’existe pas.

C. Travestissements

13. Le faux dilemme

Méthode : réduire abusivement le problème à deux choix pour conduire à une conclusion forcée.

Exemples :

  • Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous (l’argument dit de George W. Bush).

  • Le sol sous-marin de Bimini a été fait soit par des humains, soit par des gens de l’Atlantide. Mais des humains n’auraient pas pu faire ça, donc c’est forcément des gens de l’Atlantide.

  • La crise : mythe ou réalité ?

14. La pétition de principe

Méthode : faire une démonstration contenant déjà l’acceptation de sa conclusion.

Exemples :

  • Les recherches bactériologiques de l’Armée sont nécessaires, sinon comment pourrait-elle nous soigner en cas d’attaque militaire bactériologique ?

  • Jésus est né d’une vierge. Comment cela serait-il possible sans l’intervention divine ?

15. La technique du chiffon rouge (ou red herring, ou hareng fumé)

Méthode : déplacer le débat vers une position intenable par l’interlocuteur.

Exemples :

  • Remettre en cause le lobbying industriel sur les nanotechnologies ? Autant revenir à la lampe à huile et à la marine à voile.

  • Et tous ces gens qui font de la réflexologie, ce sont des imbéciles, peut-être ?

16. L’argument d’autorité (ou argumentum ad verecundiam)

Méthode : invoquer une personnalité faisant ou semblant faire autorité dans le domaine concerné.

Exemples :

  • Isaac Newton était un génie, et il croyait en Dieu, donc Dieu existe.

  • Si même Nicolas Hulot met du shampoing Ushuaia, c’est que ça doit être sain.

17. L’appel à la popularité (ou argumentum ad populum)

Méthode : Invoquer le grand nombre de personnes qui adhèrent à une idée.

Exemples :

  • Des millions de personnes regardent TF1, ça ne peut donc pas être si nul.

  • Des milliers de gens se servent de l’homéopathie, ça prouve bien que ça marche.

18. L’appel à la pitié (ou argumentum ad misericordiam)

Méthode : plaider des circonstances atténuantes ou particulières qui suscitent de la sympathie et donc cherchent à endormir les critères d’évaluation de l’interlocuteur.

Exemples :

  • Roman Polanski, il faut le défendre, il a beaucoup souffert. On ne peut pas accuser aussi gravement quelqu’un qui a autant de talent (suite au procès pour viol sur mineure)

  • « Bien sûr, le tordeur de métal Uri Geller a triché, mais sous la pression que lui mettaient les scientifiques, on comprend qu’il en soit venu là.


À propos de [alerte]

Diffusion libre à condition de citer la source, [alerte] JM Bérard, et impérativement la date.

Le nuage de [alerte]

J’ai placé dans le nuage de [alerte] des textes et documents divers, avec le seul critère qu’ils me semblent intéressants et méritent d’être portés À votre connaissance. Cliquez, naviguez. Pour accéder au nuage cliquer sur :

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Fonctionnement de la lettre [alerte]

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Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], peuvent être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, merci de me le signaler.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

http://alerte.entre-soi.info/

Fin

de la lettre du 3 octobre 2015