[alerte] - JM Bérard - 20 septembre 2014

Sommaire

A savourer

Sidération : ils fraudent

Orthographe, encore

Ce qu'il faut savoir ?

Immunité perpétuelle

La vie de nos ministres

Annexe : Enseigner l'informatique à l'école

Le nuage de alerte

Fonctionnement de la lettre [alerte]


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A la fin du texte, voir « fonctionnement de la lettre [alerte]. »

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A savourer

Hippocrate, film de Thomas Lilti.

Critique de Télérama :: une comédie acide sur les désillusions d'un jeune interne dans un hôpital en crise. Précis, romanesque et solidement interprété.

Dans toute la presse la critique est bonne. J'ai bien aimé.

Bon, je fréquente beaucoup l'hôpital en tant que patient, et, malgré toutes les critiques que j'ai à faire, j'ai plutôt l'impression que la réalité est moins dure que dans le film... Mais tout de même, c'est un bon film.

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Sidération : ils fraudent

Inspiré par un article du journal « Le Monde » 18 septembre 2014.

Je suis sidéré. La télé, les sites, les journaux ont cité un rapport de la Cour des Comptes (dont tout le monde reconnaît le sérieux) : « La Cour des comptes alerte sur la fraude aux cotisations sociales ». Et là où je suis sidéré c'est que l'expression « fraude aux cotisations sociales » renvoie à la fraude du patronat : travail au noir, sous-traitance, faux statuts... Selon la Cour cette fraude atteindrait plus de 20 milliards d'euros alors que le trou de la sécu en 2014 est de 13,4 milliards. Le trou ? Quel trou ?

Pourquoi suis-je sidéré ? Parce que l'on a l'habitude de lire des rapports sur la fraude aux prestations sociales : chômeurs qui ne cherchent pas de travail, congés de maladie indus... C'est un leitmotiv bien connu, pour diviser les pauvres entre eux : ce sont les pauvres qui fraudent, votre voisin, l'immigré d'à coté. Or cette fraude aux prestations (qui existe) est de 3 milliards. Cette fraude aux prestations choque, et, certes, il faut la combattre. Mais pourquoi la fraude patronale (20 milliards) n'indigne-t-elle pas ? Et pourquoi lutte-t-on si peu contre elle ?

Pourquoi suis-je sidéré ? Parce que, non spécialiste de la question, je n'avais pas remarqué que « fraude aux cotisations » concerne le patronat. Mais cela n'a fait aucun tam-tam, nul article alarmiste n'a été publié disant « les patrons aussi fraudent, et encore plus que les travailleurs ». Un titre neutre : la Cour alerte... C'est comme dans le fameux sketch sur la chasse : il y a les fraudeurs inexcusables, les assistés, qui vivent à nos crochets, et ceux que l'on peut excuser parce qu'ils fraudent dans une bonne intention .

La suite de l'article du Monde est édifiante, et laisse rêveur après les déclarations du ministre du travail disant que l'on ne contrôle pas assez les faux chômeurs.

A peine 5,9 à 7,3% des montants détournés font l'objet d'un redressement par l'Urssaf. Le taux de recouvrement est dérisoire, quelques dizaines de millions d'euros soit 0,2% des sommes en jeu. La lutte contre la fraude dans le régime social des indépendants est quasi inexistante, et les redressements ne sont pas suivis de recouvrements. La Cour estime que les moyens d'enquête en matière de fraude aux cotisations sont largement en deçà des dispositifs prévus en cas de fraude fiscale. [Pourtant] La fraude aux cotisations ne met pas moins en péril l'ordre public que la fraude fiscale.

Je suis sidéré : j'avais une idée de tout cela mais ne le savais pas avec autant de précision.

Je suis sidéré, la presse, les médias n'ont pas crié au scandale, le Medef n'a pas critiqué ses propres brebis galeuses, le ministre du travail n'a fait aucun communiqué. Halte à la société d'assistance ? Faut arrêter, là. Ne confondons pas les patrons fraudeurs avec des assistés. Les patrons, c'est pour la bonne cause, les assistés c'est parce qu'ils sont paresseux.

Si vous voulez vous régaler, regardez à nouveau le sketch des inconnus sur la différence entre le bon et le mauvais chasseur. 6 minutes. Malgré les apparences, c'est un texte de portée générale.

https://www.youtube.com/watch?v=QuGcoOJKXT8

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Orthographe, encore

Je sais, cet article est un peu délirant. Mais qui dit que l'on doit être rationnel ? Et puis cela n'empêche pas de prêter attention à ce qui est écrit.

J'étais si agacé que j'ai oublié de noter les références : un sondage publié récemment montre qu'une forte proportion de français reconnaissent « faire des fautes d'orthographe » et en ont « honte ». Honte. En fait l'orthographe, un peu comme toujours, reste le principal élément du sentiment d'échec ou de succès dans le système scolaire.

Étonnant. Pourquoi l'orthographe est-elle un tel marqueur social, alors que, pour prendre un exemple auquel j'ai travaillé, l'ignorance des lois scientifiques les plus élémentaires est plutôt perçue comme un signe d'indépendance d'esprit : j'ai su garder mes distances avec le système scolaire, je n'aimais ni les maths ni la physique.

Alors pourquoi l'orthographe ? Déjà Jules Ferry envoyait des circulaires aux instituteurs en leur disant qu'ils consacraient trop de temps à enseigner l'orthographe et pas assez aux activités où l'on doit mettre l'usage de la langue en pratique pour communiquer ou créer (rédaction, expression).

Sans nul doute, le niveau des français en orthographe a fortement baissé depuis la grande époque du certif. (Encore que, rappelons-le une fois de plus, seuls 40% d'une classe d'âge avait le certif. Que sait-on du niveau en orthographe des 60% qui ne l'avaient pas?)

En comparant les niveaux en orthographe, pense-t-on à comparer aussi les niveaux dans tout ce que l'on apprend maintenant à l'école et que l'on n'apprenait pas à la grande époque du certif ?

Mais non, pour tout le monde le marqueur social est l'orthographe. Pour preuve, tout le monde a eu une tante placée comme bonne à la ville et qui écrivait dans une orthographe impeccable à sa famille restée à la campagne. Elle savait rester à sa place,mais dignement, elle ne faisait pas de fautes ! Le niveau n'est plus ce qu'il était ! On ne trouve plus de bons domestiques qui sachent rester à leur place, et même les cadres font des « fautes » d'orthographe.

A la grande époque du certif, seuls 10% d'une classe d'âge avait le bac, qui était de fait totalement réservé aux enfants des classes aisées, enfants qui se partageaient ensuite les postes de responsabilité.

Mais, petite miette accordée au peuple, on saluait le fait que les ouvriers, les paysans, les domestiques avaient une bonne orthographe. Cela ne servait à rien dans leur évolution sociale, mais au moins cela ne faisait pas tache, ils restaient pauvres mais dignes.

Je suis vraiment étonné que l'orthographe (indispensable, je n'en disconviens pas) reste un tel marqueur social.

Surtout lorsque les graves et importants débats portent, comme dans un récent article de Rue 89, sur la façon d'écrire « autant pour moi » ou de savoir si l'on peut dire « par contre » sans passer pour un rustre ignorant. Si, je vous assure, il y avait un article entier dans Rue89.

Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai été souvent embarqué dans un débat passionné sur le fait de savoir si l'on doit écrire « autant pour moi » ou « au temps pour moi ». Débat stupide. Toutes les études qui accompagnent ce débat montrent qu'il n'y a pas d'argument clair pour le trancher. Et surtout, pourquoi faire une telle question de principe pour une expression totalement isolée, sans aucune portée générale sur le fonctionnement de la langue ? (Anecdote personnelle absolument authentique : j'étais président d'un jury et l'un des membres du jury qui n'approuvait pas ma façon de faire n'a eu aucun mal :-) à démontrer en public mon ignorance parce que je ne savais pas écrire « autant pour moi ». Je vous assure, c'est authentique. Cela dit elle avait raison : me laisser prendre à de telles futilités montrait bien que je n'étais pas un bon président ! )

Autre remarque, sur ce qui se fait ou pas, dans le même article de Rue89. Il serait vulgaire de dire « par contre », il faut dire « en revanche ». Les citations sur Google nous montrent pourtant que des dizaines de grands auteurs ont employé « par contre », et que ce diktat relèverait d'une fantaisie de Voltaire. Mais qui dit les bonnes manières ? Tout le monde sait qu'il est vulgaire, pour écrire à une dame, de mettre sur l'enveloppe « Mme ». Il faut (?) écrire « Madame ». Qui décide de tout cela ?

On en revient toujours au même point : l'orthographe est un marqueur social du savoir-vivre, de ce qui se fait ou pas.

Je ne dis pas qu'il ne faut pas respecter l'orthographe. Je viens même d'acheter le correcteur orthographique édité par le Robert. Ruineux, mais cela va faire monter mon standing. Quoique... La plupart ignorent que depuis 1990 existe une orthographe rénovée. Si j'écris « surement » penserez-vous que je fais une faute, que j'applique l’orthographe rénovée, ou que, faisant une faute, j'applique sans le savoir l’orthographe rénovée ?

http://www.orthographe-recommandee.info/

La question est : comment faire de l'enseignement de l'orthographe un enseignement comme les autres, qui ne devienne pas l'objet de honte.

Voir à nouveau l'article de Danièle Cogis dans le nuage de la lettre alerte.

Pour accéder au nuage cliquer sur

https://drive.google.com/authuser=0#folders/0B_Wky0_FwW1tekd3aXNsOEpwVk0

puis simple (simple) clic sur « orthographe cogis ». Vous trouverez une présentation en .doc et l'article lui-même en .pdf

Remarque : inutile de me faire remarquer que « par contre » et « Mme » ne sont pas des questions d'orthographe ! J'ai un peu étendu à la définition bourgeoise du bon usage.

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Ce qu'il faut savoir ?

Un service officiel de l'armée française a précisé que le médecin français atteint du virus ebola serait soigné dans un hôpital militaire, dans une chambre à pression négative. Une pression négative n'existe pas. S'il n'y a aucune particule la pression est nulle, mais comment serait-elle négative ? Des gradés de l'armée confonde « chambre à dépression » (la pression est plus faible dans la chambre que dans la pièce voisine, ce qui fait que les virus peuvent moins facilement se répandre) et pression négative. Ils ont pourtant fait Saint-Cyr. Tous les sites et les journaux on recopié sans sourciller, ce qui en dit long sur la formation scientifique des journalistes.

Je vous entends d'ici : tu pinailles, tout le monde a très bien conpris ce que cela voulait dire. C'est comme ta manie de critiquer les présentateurs télé qui parlent de la vitesse du vent en kilomètres-heure alors qu'une vitesse devrait selon toi s'exprimer en kilomètres par heure. Tu exagères, tu bloques tout, l'important est de se comprendre.

Vous avez raison. Une connaissance un peu précise des notions scientifiques n'a aucune importance. Il est inutile d'employer des mots précis. Cependant vous avez tous remarqué deux fautes d'orthographe dans cet article, fautes qui ne nuisent pas à la compréhension, mais tout de même, ce sont des fautes. Une pression négative ne vous choque pas, une faute d'orthographe oui.

Il y a peut-être plus de deux fautes. J'en ai laissé deux, mais n'ai peut-être pas vu les autres.

Je sais que le médecin en cause est une femme, mais je n'ai pas su tout accorder au féminin. Une médecine ? Une docteure ? Sans doute une femme-médecin ?

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Immunité perpétuelle : haro sur les juges

Nicolas Sarkozy a annoncé son retour. Son nom est cité dans un très grand nombre d'affaires judiciaires (10 ? 20?) de gravité variable.. Certes pour l'instant il n'a été jugé coupable de rien. Habilement maîtrisées par de très bon avocats, les procédures suivent lentement leur cours. Il faut dans tout cela admirer la logique à l’œuvre. Tant qu'il était président, NS était couvert par l'immunité (tout à fait normale et souhaitable) du président. Après son échec électoral, chaque fois que son nom apparaissait dans une procédure, la garde de NS criait à l'acharnement judiciaire indigne du respect républicain d'un ancien président. C'est l'immunité après-coup. Et maintenant qu'il revient, gageons que chaque fois que les juges tenteront de faire avancer la procédure, on criera à l'acharnement contre un futur président. Tranquille, ça marche à tous les coups. Ce qui est tout de même étonnant est que, alors que beaucoup attribuent au « tous pourris » la montée du Front National, un grand nombre d'hommes politiques, même condamnés définitivement par la justice, sont réélus sans problème. Ou, lorsqu'ils n'ont pas le droit d'être élus vu leur condamnation, ils font élire sans problème des hommes de paille connus comme tel.

Un membre de l'entourage de NS aurait dit que, avec les juges, ce serait la lutte à mort. Il aurait ajouté que c'est comme pour les sangliers, il ne faut pas les blesser, cela les rend furieux, il faut tirer entre les deux yeux. Drôle de conception de la justice ! Dit ou pas dit ? Je l'ai entendu au vol à la radio, je ne l'ai pas vu écrit. Quoiqu'il en soit, lorsqu'il était président, NS voulait effectivement supprimer les juges d'instruction, trop indépendants. Drôle de conception de la justice. S'il n'y a qu'une raison de ne pas voter NS c'est bien cette conception de la justice.

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La vie de nos ministres

Je soutiens Emmanuel Macron. Pauvre Emmanuel Macron. Un pur produit de la technocratie politique, un ancien banquier, un conseiller aux thèses économiques très libérales. Je n'apprécie pas du tout sa nomination comme ministre. Cela doit-il justifier qu'on lui tombe dessus au moindre propos, en criant à la gaffe, au mépris du peuple ? A propos de l'entreprise Gad le ministre a constaté que dans cette usine il y avait beaucoup d'ouvrières illettrées (et sans permis de conduire), et que cela rend plus difficile de leur retrouver un emploi. Propos incontestable, on avait même organisé de cours d'alphabétisation dans l'entreprise. Et qui peut contester qu'une femme illettrée a peu de chance de trouver un emploi ? Eh bien on a accusé Macron de traiter les bretonnes de bécassines, il a dû s'excuser. Moi, je pense qu'il aurait dû s'expliquer, pas s'excuser. Le désarroi causé par les incertitudes quant-à la ligne politique « de droite » de Hollande (peu compatible avec les positions « de gauche » qu'il avait soutenues dans la campagne électorale) fait perdre les repères.

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Annexe : Enseigner l'informatique à l'école

Important, mais plutôt destiné aux familiers de la question.

Le Président de la République a, dans les décisions relatives à la rentrée scolaire, annoncé l’introduction prochaine d'un enseignement d'informatique à l'école primaire. Suite à ces annonces, l'association Enseignement Public et Informatique a publié un communiqué le 6 septembre 2014.

http://www.epi.asso.fr/blocnote/comm_EPI_09_2014.pdf

J'ai écrit un texte en réaction à ce communiqué, texte que l'association EPI a décidé de publier sur son site

http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a1410c.htm

mise en ligne le 15 octobre. Avec l'accord de l'EPI je vous communique ce texte.

Tribune libre

Enseignement de l'informatique à l'école primaire :
quelques mesures d'urgence

Jean-Michel Bérard
 

Le communiqué de l’EPI du 6 septembre 2014 me laisse à la fois heureux, perplexe et inquiet.

Les annonces faites par le Président de la République et la Ministre de l’Éducation nationale à l’occasion de cette rentrée 2014 marquent le fait que, en 2014, le temps est venu d’œuvrer activement à une formation à l’informatique des élèves dans le système éducatif français.

Ma perplexité vient de la hâte qu’exprime le communiqué de l’EPI à avancer à marche forcée, à considérer les questions comme résolues avant d’avoir été travaillées.

Le Président de la République a décidé que l’informatique serait très prochainement enseignée au primaire. Il me semble donc urgent de travailler pour que cela se fasse dans les meilleures conditions. L’urgence est double : mettre en place des groupes de travail élaborant rapidement une doctrine sur la place et la nature de l’enseignement de l’informatique à l’école. Simultanément, en liaison étroite avec ces groupes de travail, mettre en place une expérimentation dans un nombre significatif d’écoles. Le risque, si cela n’est pas fait, est de mettre en vigueur un enseignement mal pensé et de qualité minimaliste, qui compromettrait à terme la qualité de l’enseignement de l’informatique dans le système éducatif.

Introduire une nouvelle discipline dans le système éducatif ne va pas de soi, surtout lorsque seule une infime minorité de personnes sait ce qu’est cette discipline. Peut-on se dispenser de se demander quels sont les objectifs du système éducatif, ce que l’on doit enseigner, comment, et comment l’informatique peut se situer dans cette problématique, comment se trouve modifié l’équilibre entre les disciplines ?

Peut-on se dispenser de poser la question des contenus et des programmes ? Y a-t-il eu un travail de consensus entre scientifiques ? Sait-on a priori, en 2014, comment trancher dans les choix nécessaires concernant les contenus et les méthodes ? Y a-t-il un consensus au sein du monde scientifique national, peut-on se dispenser d’une comparaison internationale ? Peut-on se dispenser d’une concertation avec d’autres disciplines pour par exemple se demander où et sous quelle forme prendra place la formation à l’esprit logique et à la logique ? Peut-on se dispenser d’une concertation avec les industries utilisatrices (qui n’ont pas à décider des contenus, mais doivent être consultées), les utilisateurs eux-mêmes ?

Il me semble que la phase d’expérimentation, très courte et donc urgente, doit s’accompagner de la diffusion de projets de programme soumis au travail des scientifiques et à la concertation avec d’autres disciplines et d’autres partenaires. Il me semble que la phase d’expérimentation doit s’accompagner d’une solide formation des enseignants concernés, de la diffusion de documents d’accompagnement, d’un suivi national des résultats obtenus dans les classes.

À jouer à marche forcée, on semble oublier que l’informatique est une vraie discipline, presque entièrement nouvelle dans le système éducatif primaire et secondaire. Sa mise en place nécessite un travail approfondi et rapide, sauf à courir à l’échec.

Le 15 septembre 2014

Jean-Michel Bérard
Inspecteur général de l'Éducation nationale honoraire


NDLR-EPI : Nous ne partons pas de rien. Pour ne citer que ces deux documents :

Déjà en 1992 le GTD informatique, dont Jean-Michel Bérard était membre, publiait une « Première ébauche de programme d'informatique à l'école primaire »
http://epi.asso.fr/revue/histo/h92gtd_info11.htm

En 2013, Serge Abiteboul, Jean-Pierre Archambault (Président de l'EPI), Gérard Berry, Colin de la Higuera (Président de la SIF), Gilles Dowek, Maurice Nivat, adressaient au Conseil Supérieur des Programmes une « Proposition d'orientations générales pour un programme d'informatique à l'école primaire »
http://epi.asso.fr/revue/editic/itic-ecole-prog_2013-12.htm

Réponse de JMB : Certes, nous ne partons pas de rien. C'est une raison pour actualiser rapidement les documents cités, et penser la place de l'informatique dans l'ensemble des objectifs du système éducatif.

Paru dans EpiNet n° 168 d'octobre 2014, sous licence Creative Commons (selon la juridiction française = Paternité - Pas de Modification). http://creativecommons.org/licenses/by-nd/2.0/fr/

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fin de la lettre du 2014 9 20/ 20 septembre 2014

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Diffusion libre à condition de citer la source, [alerte] JM Bérard, et impérativement la date.

Le nuage de alerte

J'ai placé dans le nuage de [alerte] des textes et documents divers, avec le seul critère qu'ils me semblent intéressants et méritent d'être portés à votre connaissance. Cliquez, naviguez. Pour accéder au nuage cliquer sur

https://drive.google.com/?authuser=0#folders/0B_Wky0_FwW1tekd3aXNsOEpwVk0

Signalé cette semaine : « orthographe cogis »

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Inscription sur la liste de diff sur simple demande. On peut aussi se désinscrire. Les adresses des destinataires n'apparaissent pas lors de l'envoi.

jean-michel.berard orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n'engage strictement que moi, sauf bien sûr s'il s'agit de la citation d'un appel ou d'un communiqué.

Les remarques et réactions que vous m'envoyez concernant ce que j'écris me sont précieuses, indispensables, car elles font rebondir la réflexion.

J'explique dans chaque numéro pourquoi, lorsque je publie l'une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte 200 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet, et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi.

Les messages que vous m'envoyez, s'ils concernent la lettre [alerte], peuvent être diffusés dans la lettre, (un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal), mais sans que votre nom soit cité. Si en m'envoyant une réaction sur la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu'elle soit publiée, merci de me le signaler.