[alerte] - JM Bérard -4 mai 2014

Sommaire

Au fil des jours

* Racisme compassionnel

* Le sous-smic de Pierre Gattaz

* Une idée reçue, fausse : la pratique du SMS détruit l'orthographe

* Une autre idée reçue

* Dépensons sans limite

* Progrès de l'industrie automobile

Palestine

Histoire des sciences : laisse tomber les chats

* Le chat part ? Non, le chat tombe

* Progrès des sciences, évolutions des techniques

Démarche scientifique

Science : produire volontairement ignorance et doute


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Au fil des jours

* Racisme compassionnel

C'est strictement authentique, sinon cela n'aurait aucun intérêt. Une collectivité. Un monsieur et une dame noirs sont assis à table pour déjeuner. La dame est enceinte. Un autre dame s'assied à leur table. On sent qu'elle se dit qu'elle doit faire preuve d'empathie envers une noire qui plus est enceinte, mais, sans le vouloir, parle d'un ton très condescendant. De quel pays d'Afrique viennent-ils ? (Le couple noir, in petto : « Pourquoi l'Afrique, pourquoi ne viendrions-nous pas de Rouen ou Metz ? ») « De Côte d'Ivoire ? Ça alors, j'ai de très bons amis au Kenya. » (Le couple noir, in petto : « C'est vrai ça, il n'y a que 5 000 km, mais vu de Paris c'est l'Afrique... Nous avons nous-mêmes un très bon ami en Moldavie, sans doute connaissez-vous cet ami, tout ça c'est en Europe, c'est plus petit. ») Et puis, apothéose, je vous jure que c'est vrai, je ne pourrais même pas l'inventer ! « Vous venez donc une fois tous les trimestres en Savoie, depuis la RCI ? Vous venez en avion ? » (Le couple noir, in petto : « Mais non vous savez bien que chez nous les moyens de transport sont la pirogue ou les zodiacs des boat people »). Tout le monde s'est quitté bien poliment. On s'enrichit en fréquentant les autres, les Africains font bien de venir chez nous.

Cela me rappelle un sketch ancien où l'on parlait d'un explorateur africain qui se taillait un grand succès en faisant dans toute l'Afrique des conférences avec diapos à propos de la salle Pleyel.

Bon, à la relecture je ne suis pas très fier de moi. Je me suis bien amusé à me moquer à bon compte de cette dame, mais je sais pourtant qu'un comportement isolé n'a pas de portée générale dont on puisse tirer des conclusions. Je laisse, parce que tout de même c'est assez rigolo !

* Le sous-smic de Pierre Gattaz 

Le président du Medef considère donc qu'il faudrait un salaire d'initiation à l'emploi, inférieur au SMIC, pour aider les jeunes à s'insérer dans le monde du travail. Ioana Marinescu dans Libé du 29 4 2014, analyse les avantages (faibles) de ce système, et son absence selon elle d'efficacité réelle. Mais surtout cela témoigne de la part du Medef d'une conception étrange de la vie économique. Selon Gattaz l'entreprise paie ce qu'elle estime pouvoir payer pour être compétitive et l’État, grâce à une allocation de type RSA, complète au Smic pour que le salarié puisse vivre. Il y a quelque chose que je ne comprends pas : l’État complète, mais avec quel argent si en même temps on a baissé les charges, les impôts... ? Si l'on comprend bien Gattaz, pour libérer vraiment les forces productives il faut que les entreprises n'aient à payer ni charges, ni salaires, ni impôts. L'état doit payer. Une erreur de raisonnement ? Ah bon ? Qui c'est l’État ? En tout cas, une chose est certaine : si les entreprises ne paient ni charges ni salaires elles pourront facilement embaucher.

* Une idée reçue, fausse : la pratique du SMS détruit l'orthographe

(Pour la science, mai 2014). L'usage intensif de l'écriture SMS en abrégé ne fait pas baisser le niveau en orthographe, alors que nous sommes tous convaincus du contraire. C'est le résultat d'une étude sérieuse conduite par un laboratoire français sérieux pendant un an sur 19 adolescents de 12 ans. La pratique du SMS n'a ni fait baisser le niveau des bons, ni fait varier le niveau des mauvais en orthographe. Intéressant, surprenant. Il faudrait tout de même confirmer. 19 ce n'est pas un grand échantillon. De plus les critères étaient-ils précis : usage intensif ? Niveau en orthographe ? Cela montre en tout cas que la première intuition d'apparence évidente ne vas pas de soi. (Source : J. Bernicot et al. Journal of computer Assisted Learning 2014)

* Une autre idée reçue

(Pour la science, mai 2014) Aux USA, une majorité d'enfants de cinq ans estiment que les autres enfants ressentent de la même façon une douleur physique, qu'ils soient noirs ou blancs. A 7 ans ils estiment que les noirs ressentent un petit peu moins la douleur, à 10 ans beaucoup moins. Selon la revue, les stéréotypes culturels sont donc intégrés vers l'âge de raison, judicieusement nommé. Source R.A. Dole et al. On n'a pas d'étude analogue pour la France. En France il n'y a pas de racisme anti-noir. Ou alors on n'a pas pensé à vérifier.

* Dépensons sans limite

Toute la classe politique française est agitée par le fait de réduire à 3% les déficits financiers du pays. Du coup une préoccupation plus importante passe totalement sous silence : la Terre vient, aujourd'hui 2 mai 2014, de dépasser la consommation de ressources naturelles disponibles pour l'année entière. Sept mois d'avance. Cette date limite de dépassement est chaque année plus précoce. Il semble que cela ne préoccupe personne car cela n'empêche pas l'économie de tourner. On puise sans scrupules sur les réserves de l'année d'après. Un jour il n'y aura plus assez de pétrole, de végétation, d'air, d'eau, mais on verra bien.

* Progrès de l'industrie automobile

En avril 2014, la production de l'industrie automobile française a fortement augmenté. Si peu de temps après la nomination de Valls ? Bravo, quelle efficacité. Cela va éviter trop de chômage dans l'industrie automobile. Cela va aussi augmenter la pollution. Faudra-t-il créer une écotaxe ? Cela va augmenter le nombre d'accidents, et soutenir l'industrie des fauteuils roulants et des pompes funèbres. C'est tout bon. Et puis ce n'est pas très important, il n'y aura bientôt plus de pétrole ni de place sur les routes pour se déplacer en voiture.

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Palestine

Le « processus de paix » entre Israël et l'autorité palestinienne, piloté par le secrétaire d'état US J. Kerry, vient de se terminer par un échec, comme pour tous les précédents, dans une indifférence totale C'est désespérant. Apparemment, cette région n'est pas près de connaître la paix.

J'ai toujours hésité à parler de la Palestine dans cette lettre, car quoique l'on dise on passe pour un coté, ou pour l'autre, comme un complice des assassins.

Mais enfin, qu'en est-il ? Si l'Autorité palestinienne ne parvient pas à faire la paix avec le Hamas qui gouverne Gaza, le gouvernement Netanyahou dit : on ne peut pas traiter avec eux, ils sont incapables de contrôler les terroristes du Hamas. Si l'Autorité signe un accord avec le Hamas, le gouvernement Netanyahou dit : on ne peut pas traiter avec eux, ils cèdent devant les terroristes du Hamas. Israël implante, en contravention avec les lois internationales, des milliers de logements dans les territoires occupés et l'Autorité proteste. Le gouvernement Netanyahou constate : on ne peut pas traiter avec eux. De toute façon le gouvernement Netanyahou constate que l'on ne peut jamais traiter avec l'Autorité. Pour l'Algérie, en traitant avec le FLN (qui n'était pourtant pas formé de bisounours), de Gaulle avait tout de même été plus clairvoyant.

Attention : je n'ai critiqué ni l'état d'Israël ni les juifs, mais seulement la ligne du gouvernement Netanyahou.

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Histoire des sciences : laisse tomber les chats

Inspiré par La Recherche, mai 2014. A mon avis, il n'est pas besoin de connaître beaucoup de sciences pour lire cet article. C'est un peu long, mais je trouve que c'est bien intéressant.

* Le chat part ? Non, le chat tombe

Résumé de l'article de la revue : James Clerk Maxwell est le premier physicien à essayer de comprendre pourquoi un chat tombe toujours sur ses pattes. Dans les années 1880 le physiologiste français Etienne-Jules Mayer utilise la photographie pour analyser le phénomène. C'est seulement en 1969 que deux mathématiciens américains développent un modèle qui apporte une explication complète et définitive.

Cet article m'émerveille, par lui-même et par ce qu'il implique sur l'histoire des sciences.

Selon Wikipedia, les premières domestications de chats auraient eu lieu il y a 8 000 à 10 000 ans, époque correspondant au début de la culture de céréales et à l’engrangement de réserves susceptibles d’être attaquées par des rongeurs, le chat devenant alors pour l’homme un auxiliaire utile se prêtant à la domestication.

Il y a donc plus de 8 000 ans que nous voyons les chats domestiques tomber sur leurs pattes. Mais il a fallu attendre 1969 pour que nous sachions l'expliquer.

Les premiers physiciens qui se sont intéressés à la question dans les années 1860 ont buté sur les limites de l'observation faite à l’œil, pas assez rapide. C'est la photographie, puis le cinéma, qui permirent les évolutions des observations. En 1872, le photographe Muybridge put visualiser ce dont on se doutait : un cheval au galop soulève ses quatre sabots en même temps. En 1894 on prit en photo la chute d'un chat à douze images par seconde. Les interprétations suscitaient de vifs débats entre physiciens qui ne comprenaient pas comment le chat pouvait se retourner sans s'appuyer sur l'air, un liquide ou un solide. En 1935, les explications antérieures sont mises en cause, une nouvelle explication est proposée. C'est dans les années 1950 que l'on prit des photos à 1500 clichés par seconde, et que l'on montra que pendant la chute les parties avant et arrière du chat ne tournent pas forcément en simultané, et que les pattes peuvent se mouvoir d'avant en arrière, ce qui est la clé du problème. En 1969, Kans et Scher donnent un modèle mathématique intégrant toutes les observations, leur modèle est confirmé par des simulations sur ordinateur. Déjà a pu étendre les modes de raisonnement ainsi mis au point à d'autres domaines de la physique. On a aussi tenté de construire des robots qui retombent sur leurs pattes, mais pour l'instant cela ne marche pas bien. Vive le chat !

Pour ceux que cela intéresse : le modèle mathématique est très complexe, car il s'appuie sur le fait que le train avant, le train arrière, les pattes et l'ensemble du corps ne sont pas un ensemble rigide, et que le chat peut les faire se mouvoir indépendamment. C'est trop compliqué pour que je le comprenne entièrement. Cela repose sur le théorème de « conservation du moment cinétique », tendance d'un système à conserver son « tournis ». Exemple : si vous êtes assis sur un fauteuil à roulettes immobile et que vous projetez violemment vos deux bras vers la gauche, le fauteuil a roulettes tourne à droite. L'ensemble avait au départ un « tournis » nul, en projetant vos bras à gauche, le fauteuil tourne à droite pour essayer de garder un « tournis » nul. (Le mot tournis est de moi, pour dire « moment cinétique.)

On retrouve de façon quasi-$pure dans ce travail des caractéristiques essentielles de la démarche scientifique : recours à des théories scientifiques complexes (le théorème du moment cinétique appliqué à un système non rigide), nécessité de faire évoluer les moyens expérimentaux, discussions serrées entre scientifiques, aboutissement à un consensus reproductible, puis évolutions et élargissement à partir de cette étape.

* Progrès des sciences, évolutions des techniques

En lisant cette histoire de chat, je suis une fois de plus étonné par les décalages entre l'histoire et les évolutions des sciences et des technologie.Spontanément, on a tendance à penser que ce sont les applications de la science qui font progresser la technologie.

Pour le chat, il a fallu des milliers d'années pour élaborer une explication fiable. Pour la cuisine, la situation est encore plus spectaculaire. Les techniques de la cuisine sont sans doute les plus anciennes de l'histoire de l'humanité. On sait faire rôtir la viande depuis le préhistorique, et l'on n'a jamais cessé de créer de façon empirique de nouvelles techniques culinaires. Et pourtant il a fallu attendre les évolutions de la physique et de la chimie au XXème siècle pour connaître de façon détaillée la réaction chimique de Maillard, qui permet de comprendre de nombreux processus culinaires, dont le rôti et le bon goût du pain. Quel intérêt ? On sait très bien faire cuire un rôti sans connaître la réaction de Maillard ! Peut-être, mais cela permet de mieux comprendre et maîtriser les techniques que l'on emploie (voir usage des sondes dans les rôtis), de les faire évoluer, d'en inventer de nouvelles que n'avaient pas trouvées les cuisiniers depuis des siècles. Exemples : les travaux de This et autres sur la cuisine moléculaire permettent de faire cuire des aliments à basse température, ou, industriellement, de fabriquer des kilos de vraie mayonnaise avec une goutte de jaune d’œuf. Ils ouvrent un champ considérable à de nouvelles pratiques culinaires et à de nouvelles formes de production industrielle.

Les exemples de domaines où la pratique n'est pas encore expliquée par la science sont nombreux, comme entre autres les usages des pharmacopées chinoises ou africaines, si prometteuses que des industriels n'hésitent pas à breveter des plantes servant aux médecines traditionnelles, sans que la médecine et la chimie classiques ne sachent pour l'instant expliquer leurs effets.

Dans d'autres situations c'est la science qui est en avance sur la technologie, et l'on ne découvre que plus tard les applications d'une découverte scientifique. Einstein a écrit la théorie de la relativité avant que ne soient conçus le réacteur nucléaire, la bombe atomique et les GPS, qui utilisent cette théorie.

Souvent, enfin, les progrès de la science et les évolutions de la technique sont étroitement liés : thermodynamique/ machine à vapeur, développement du machinisme industriel et du capitalisme au XIX. Électricité et électromagnétisme (fin XIX début XX) / développement des usages de l'électricité, des machines électriques, des radio-transmissions.

J'étais déjà convaincu qu'une recherche scientifique est vite stérilisée si on lui fixe pour but immédiat de permettre des applications, ce que souhaite pourtant l'économie libérale actuelle : à quoi ça sert ? A rien, sauf à mieux connaître. Higgs avait émis en 1964 l’hypothèse théorique de l'existence d'un nouvelle particule. La théorie était très en avance. Il a fallu attendre 2012 pour que l'existence de cette particule soit confirmée par des expériences « réelles ». Et, du moins pour l'instant, on ne voit aucun débouché pratique à ce travail, qui « sert » seulement à faire progresser notre connaissance du monde. Les « applications » de la « recherche pure » viennent de surcroît.

A l'inverse, dans cet article, je suis étonné par la durée parfois considérable qui peut s'écouler entre des pratiques empiriques, riches et fécondes comme la cuisine, alors que l'on ne trouve que beaucoup plus tard les principes scientifiques qui les régissent et permettent de les faire évoluer et d'en créer de nouvelles.

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Démarche scientifique

Puisque nous sommes dans un paragraphe scientifique : on peut écouter

La suite dans les idées, « Comment on fabrique les sciences ? » Simon Schaffer France culture 19 avril 2014 http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4834924 . Pour ce sociologue, historien et philosophe des sciences, l'état « normal » dans la communauté scientifique est le dissensus, le travail de la recherche est de fabriquer le consensus. (Fabriquer au sens de élaborer, construire, pas de truquer.)

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Science : produire volontairement ignorance et doute

Dans Libération du 2 mai 2014 le philosophe Mathias Girel expose comment produire (volontairement) ignorance et doute pour favoriser ou bloquer une nouvelle technologie. Le texte ci-dessous est une tentative de résumé, j'espère fidèle, de cet article.

On voit comment l'industrie du tabac à créé à grands frais, dès 1941, une recherche « scientifique » qui suscite un environnement favorable à l'industrie du tabac : mettre en place des recherches sur la cigarette sans incriminer la cigarette dans le cancer du poumon, étouffer la recherche qui dès les années 50 montrait l'implication du tabac dans le cancer, infiltrer les comités de lecture des revues médicales, financer des universitaires, dénoncer le « retour de l'hygiénisme » à propos des campagnes anti-tabac... Il s'agit, volontairement, de procéder à une production culturelle de l'ignorance.

On retrouve bien sûr les mêmes méthodes dans la promotion de la négation du réchauffement climatique. Ainsi certains scientifiques comme Allègre s'appuient sur leur compétence scientifique dans un domaine pour mener une campagne féroce dans un autre domaine où ils ne sont pas compétents, allant jusqu'à publier des courbes tronquées. Sur cette question du réchauffement, un membre du parti républicain aux USA (Qui ? Quand ? Le journal ne le dit pas) avertissait ses troupes : « Si le public en venait à croire que les questions scientifiques sont réglées, sa vision du réchauffement se modifierait. Vous devez continuer à faire de l'absence de certitude scientifique dans ce débat une question fondamentale. »

Les exemples analogues sont multiples en ce qui concerne les pesticides, certains médicaments, l'amiante, certains plastiques et colorants.

Les intérêts financiers (soutien à l'industrie du pétrole, etc.) jouent dans ces méthodes un rôle considérable, mais pas isolé. De plus en plus on transforme de nos jours des contestations idéologiques ou politiques des savoirs en controverses scientifiques. Aux USA, dans certaines écoles, on est obligé d'enseigner simultanément les théories de l'évolution de Darwin, et les « théories » qui expliquent que le monde résulte d'un « dessein intelligent », ou que le monde a été créé par Dieu en six jours. Ce courant de « pensée » puissant ne répond pourtant pas à des intérêts économiques. C'est un débat purement idéologique, que l'on tente de transformer en controverse scientifique. Enfin, les aspirations au confort conduisent le public à manquer d'esprit critique devant les dangers potentiels des « progrès ».

La formation scientifique du public est de plus en plus essentielle, pour limiter le développement de telles fausses controverses destinées à soutenir tel ou tel intérêt, mais aussi pour éviter que le savoir et la décision ne soient confisqués par quelques experts. Il ne s'agit pas de considérer que la science doit être « démocratique » au sens de la production de connaissances : même si une majorité pense que le soleil tourne autour de la terre... La connaissance scientifique est, presque toujours, en rupture avec le sens commun. Mais il faut donner à l'ensemble de la population des outils de pensée suffisant pour créer des garde-fous à une démarche d'éventuels savants fous. Il faut une communauté scientifique dotée de règles déontologiques fortes, des journalistes scientifiques compétents, un public averti.

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Fin de la lettre du 2014 5 4 / 4 mai 2014

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