[alerte] - JM Bérard - 11 octobre 2013

Sommaire

Prix Nobel : mieux comprendre, grâce à Étienne Klein

Le cirque Romanès à Paris

Le FN est un parti d'extrême droite

Roms : le problème Hollande

« Le bac tue beaucoup d'initiatives pédagogiques »

Droit à l'oubli sur internet ?

Nous avons peur, non pas des roms mais de leur ressembler

Communiqués de la ligue des droits de l'homme : ivg, roms, film

Source d'information


Prix Nobel : mieux comprendre, grâce à Étienne Klein

Le prix Nobel de physique 2013 a été attribué à François Englert et Peter Higgs.

Les théories décrivant le monde subatomique (théories généralement appelées « modèle standard ») butaient sur le fait que, si l'on s'en tient à ce modèle, les particules n'ont pas de masse, et le monde n'existe pas !

Englert, Brout (décédé) et Higgs ont, dès 1964, montré de façon théorique que la cohérence du modèle standard ne pouvait « tenir » que s'il existait une particule jusque là inconnue, qui a été par la suite appelée « boson de Higgs. ». Cette particule permet d'expliquer l'existence de la masse et l'existence du monde.

L'existence de cette particule était une hypothèse théorique, il a fallu attendre 2012 pour que les équipes du grand accélérateur de particules de Genève confirment de façon expérimentale la quasi-certitude de l'existence réelle de cette particule. Le modèle standard est donc validé.

Exemple presque « pur » des évolutions de la connaissance en physique : une théorie (le modèle standard) fait l'objet d'un consensus, mais présente un point aveugle. Les recherches théoriques conduisent à une nouvelle expression de la théorie, et sont ensuite confirmées (ou infirmées) par l'expérience. Cela ne veut pas dire du tout que la connaissance scientifique est relative et change constamment. Cela veut dire que, au cours du temps, devant l'existence de faits nouveaux ou d'impasses dans la théorie, une nouvelle théorie est constituée, qui englobe et élargit la précédente.

Un regret peut-être : la confirmation expérimentale de l'existence du boson de Higgs a été le résultat du travail de plus de 3 000 chercheurs, dans le monde entier, sans esprit de compétition nationaliste, et a pu se faire grâce à l'utilisation de l'accélérateur de particules du Cern à Genève, lui aussi construit grâce à la coopération internationale. Ce travail n'est pas récompensé par le Nobel. Le comité Nobel en est-il resté à la conception du grand savant génial et solitaire ?

Vous et moi ne savons pas bien ce qu'est le boson de Higgs. Le physicien Étienne Klein fait un travail de vulgarisation remarquable pour nous le rendre accessible en quinze minutes.Cet exposé a été fait avant la confirmation expérimentale de l'existence du boson de Higgs.

Etienne Klein La masse

C'est, vraiment, de la vulgarisation de haut niveau pour tous (au prix tout de même d'un certain effort !) Il me semble que le grand intérêt de la façon dont Klein vulgarise la science est que chacun, quelles que soient ses connaissances préalables, y apprend quelque chose.

En travaillant cet article je découvre le site de vulgarisation scientifique du Cern destiné aux enfants. Je n'ai pas eu le temps d'explorer. Si l'un de vous a un avis

http://www.cernland.net/

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Le cirque Romanès à Paris

Le nouveau spectacle du cirque tzigane Romanès a pour titre « Voleurs de poules et flamenco ». Du 19 octobre 2013 au 23 février 2014 les vendredis et samedis à 20h30 et les dimanches à 16h30, 42 Bd de Reims Paris 17, métro porte de Champerret, réservation sur Cirque Romanès. C'est en partenariat avec le ministère de l'intérieur de Manuel Valls. Non ? Ah oui pardon : c'est en partenariat avec Mediapart.

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Le FN est un parti d'extrême droite

Pourquoi dire cela ? Parce que Marine Le Pen souhaite normaliser l'image de son parti. Elle fait moins de jeux de mots antisémites que son père, présente des candidats sérieux et gestionnaires aux municipales... Et, pour redresser l'image de marque du FN, elle a décidé d'attaquer tous ceux (particuliers, média) qui affirmeront que le FN est d'extrême droite. Selon elle, le FN est un parti de la droite nationale.Elle veut faire valoir en justice que l'expression « extrême droite » est une insulte et s'inscrit dans une guerre sémantique contre son mouvement. Le FN, prétendent ses idéologues, n'a rien à voir avec l'extrême droite des ligues et des mouvements fascistes d'avant-guerre.

Je ne vais pas argumenter : vous avez lu ces jours-ci dans divers journaux des analyses d'historiens, de sociologues montrant que le FN n'est pas un parti fasciste au sens strict du terme mais que tout concourt à le considérer comme un parti d'extrême droite.

Bon, je doute que Marine Le Pen lise ma lettre [alerte]. La situation dans ma commune me laisse penser que le FN n'y prendra pas le pouvoir aux prochaines municipales. Je ne cours donc pas grand risque. C'est juste, comme le colibri, pour apporter ma contribution : le FN est un parti d'extrême droite.

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Roms : le problème Hollande.

Pourquoi écrire moi-même ce qui est beaucoup mieux écrit par d'autres ?

Extrait de Mediapart, 3 octobre 2013, Stéphane Allies. Je ne peux pas vous donner le lien, réservé aux abonnés.

De son côté, François Hollande n’a toujours pas d’autre horizon que le pragmatisme de circonstances. Chef du PS d’opposition, il barrait à gauche lors des congrès, derrière les manifestants. Chef de la France, il barre à droite, derrière Valls et les chasseurs de Roms. La godille est son art de vivre. Mais en choisissant de se placer dans les traces du schuss vallsien, c’est toute la gauche qu’il gâche et conduit dans le ravin.

Si l’on écoute les conseillers des co-Princes, l’objectif de ce virage sarkozyste sur le dossier Rom serait d’éviter un nouveau 21-avril. Plutôt que de ne pas avoir été suffisamment de gauche sur les questions économique et sociale, ce qui expliquerait le naufrage jospinien c’est de ne pas avoir été suffisamment de droite sur les questions sécuritaire et migratoire. Cette croyance semble chevillée au corps de Valls, et de Hollande, par consentement tacite ou par souci réélectoraliste.

Reste un constat, qui devrait pourtant les interroger : depuis un an que ce pouvoir n’est de gauche que par effraction, le FN n’en finit plus de prospérer.

Tout a pourtant été bien mis en musique au ministère de l’intérieur, comme préconisé par le Manuel de bonne conduite droitière : abandon du droit de vote des étrangers ou des récépissés des contrôles d’identité, blanc-seing accordé au syndicat d’extrême droite Alliance à chaque bavure policière, violente remise en cause de la réforme pénale, enterrement de l’amnistie sociale, maintien d’une laïcité de fer exclusivement concentrée contre l’islam... À chaque fois, Hollande n’a dit mot face à la marche triomphante de l’ordre républicain prôné par Valls. Et pourtant, le FN n’a jamais été aussi proche de devenir le premier parti de France.

Au bout du compte, le seul résultat probant du laisser-aller hollandais se retrouve dans le dernier baromètre sondagier du Figaro-Magazine de ce samedi : le podium des « hommes politiques d’avenir » se partage désormais entre Manuel Valls, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Belle réussite...

Bon, tout de même il faudrait regarder ce sondage d'un peu plus près, en particulier le texte exact des questions posées. Et aussi être un peu moins rapide dans les conclusions. Le sondage montre-t-il qu'il s'agit d'un résultat de la politique Hollande ? Non. Sans cette politique Marine Le Pen n'aurait-elle pas été encore plus haut ? Je ne crois pas du tout, mais le sondage ne permet pas de conclure.

Quelle qu'en soit la cause, il est dur de voir Mme Le Pen dans le peloton de tête, et l'on peut de toute façon constater que la politique Valls Hollande n'a pas empêché cela.

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« Le bac tue beaucoup d'initiatives pédagogiques »

C'est le titre d'un article élaboré à partir les propos de Antoine Prost, historien de l'éducation, dans Le Monde du 5 octobre 2013.

J'ai beaucoup de respect pour Antoine Prost, je me contenterai donc de m'en prendre au titre de l'article. C'est bien connu, le bac, les inspecteurs, les programmes sont un frein à toute évolution du système. Quelle évolution ? Qui la souhaite ? Qui la freine ? Est-il étonnant que dans une société globalement conservatrice, fondée sur la compétition, la réussite individuelle et la sélection, le système éducatif dans son ensemble reflète les « exigences » de la société ?

Le bac tue beaucoup d'initiatives pédagogiques ? Les commissions qui rédigent les sujets de bac sont composées essentiellement d'enseignants de terrain. (Oui, ils ont des élèves ! ) Le sujets sont ensuite testés par des professeurs qui enseignent obligatoirement dans la classe concernée. Et que dirait-on d'une épreuve que seuls les élèves ayant bénéficié des cours de professeurs ayant « de l'initiative pédagogique » sauraient résoudre ? Je sais, c'est une histoire de poule et d’œuf !

C'est actuellement une idée reçue chez les profs, les parents et dans l'ensemble de l'opinion publique : le bac est bradé, le niveau baisse. D'où viennent les freins au changement ? Le bac doit donc changer à condition de rester comme avant ?

Je trouve dérisoires les incantations consistant à crier « si l'éducation n'évolue pas, c'est la faute à l'autre, les programmes, les profs, les syndicats, les inspecteurs, les parents, le patronat, la droite, la gauche, les élèves, les examens, les bureaucrates de Grenelle. » En France la société est restée profondément individualiste et fondée sur la compétition et le tri. Il serait bien surprenant que, seul dans sa tour d'ivoire, le système éducatif échappe à cette conception dominante. Toutes les composantes du système participent, plus ou moins, à maintenir cette situation.

Le système éducatif français a besoin de profondes évolutions, chacun doit y apporter sa part, il serait illusoire et inefficace de croire que la responsabilité en incombe à un seul rouage de l'institution.

Il y a quelques temps, Vincent Peillon avait une conscience claire de tout cela. Mais, quelles que soient les intentions fortes, peut-on avancer dans les sables mouvants ? Il y faut non seulement une volonté politique forte, mais aussi une définition claire, explicite et consensuelle des missions que la société assigne au système éducatif. C'est pas gagné !

Un très remarquable article de A. Prost dans le café pédagogique du 10 10 2013

Antoine Prost

J'ai découvert hier le site Corpus, collectif pour la refonte des programmes universitaires et scolaires. A priori intéressant. A suivre. http://refonderprogrammesscolaires.com/

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Droit à l'oubli sur internet ?

Cette question du droit à l'oubli sur internet nourrit de nombreux débats depuis des années, et en ce moment même dans les instances européennes.

Débats de principe importants, mais sans doute de peu d'effet dans la réalité : on peut douter fortement de la possibilité technique d'effacer totalement des traces sur internet.

Sur internet, comme partout ailleurs, les lois doivent s'appliquer : je dois pouvoir poursuivre les sites mettant en ligne des photos contrevenant au droit à l'image, des textes contenant des diffamations, etc. Mais il me semble que lorsqu'on parle de droit à l'oubli on pense souvent à la possibilité de « repentir », au droit qui pourrait m'être donné de retirer de la toile des documents que j'ai mis en ligne moi-même.

Sur le fond, je pense nécessaire (même si c'est techniquement difficile) d'exiger un droit de suppression pour des mises en ligne de documents fondés sur des usurpations d'identité ou en l'absence de mon accord : on m'attribue la mise en ligne de textes, de photos, on m'attribue la rédaction de textes alors que cette mise en ligne n'est pas de mon fait ou que je ne suis pas l'auteur des textes que l'on m'attribue, je dois pouvoir exiger la suppression. Je pense aussi que, ayant atteint ma majorité, je dois pouvoir demander la suppression de documents me concernant mis en ligne par mes responsables légaux, alors que ne n'étais pas juridiquement capable de consentement.

Mais pour le reste... Pourquoi aurais-je le droit de vouloir gommer mon passé ? Pourquoi aurais-je le droit de réécrire en permanence ma propre histoire en gommant ce que j'ai écrit alors que j'étais au Gud, à Ordre nouveau, au PC, chez les maos ? Si au moment de signer une pétition j'accepte que mon nom soit publié, pourquoi aurais-je le droit de changer d'avis après coup ? Ce qui est écrit dans un livre, un article de journal, prononcé à la radio engage. Pourquoi en serait-il différemment sur internet ? Comment travailleraient les historiens, comment mon action publique pourrait-elle être analysée si je peux, au fur et à mesure, réécrire l'histoire à ma convenance ? J'assume. Et j'assume aussi ce que j'ai mis en ligne imprudemment, un soir de fête. C'est à moi d'être responsable. On ouvre sinon la porte à tous les révisionnismes et à toutes les irresponsabilités.

Le Monde du 5 octobre 2013 consacre un article à cette question : l'Histoire au piège de la Toile : alors que l'Union européenne prépare un nouveau texte (tout à fait nécessaire, JM B) sur la protection des données personnelles, le « droit à l'oubli numérique » inquiète (à juste titre JM B) archivistes et historiens.

Je pense que cela doit inquiéter aussi l'ensemble des citoyens. Il arrive que, pour des raisons d'unité nationale, après une guerre civile, une dictature, les torture en Algérie, on vote des lois de réconciliation. C'est une démarche collective. Mais de façon générale chacun n'a pas à se donner le droit de gommer son propre passé.

Attention : je ne soutiens pas ici un principe de transparence généralisée. Avec Prism, Echelon et autres systèmes sécuritaires d’inquisition fondés sur le prétexte de la lutte contre le terrorisme, la notion d'espace privé et de vie privée est en miettes, et cela, c'est insoutenable. Je conteste seulement ici le droit de modifier soi-même a posteriori ce qu'on a rendu public soi-même.

Les quelques lignes ci-dessus n'abordent qu'une toute petite partie des débats actuellement en cours. Chaque minute sont collectées sur chacun de nous des quantités de données personnelles. En sommes-nous clairement informés ? Cette collecte répond-elle au principe selon laquelle le traitement informatique doit être proportionné à ses objectifs ? Au bout de combien de temps ces données doivent-elles être effacées ? Quels sont les droits d'accès et de rectification ? Ai-je la possibilité d'en demander la suppression ? Ces données peuvent-elles être vendues par l'organisme qui les a collectées et utilisées dans d'autre but que la finalité initiale ? On n'est plus dans le cas de données que je mets en ligne personnellement et volontairement, sur un blog, un réseau social. Sont aujourd'hui collectées des quantités de données avec, en principe, mon accord, même si c'est un accord souvent implicite, forcé, et dont je ne connais pas les conditions d'application, parce que je n'ai pas lu les conditions générales avant de cliquer sur ok. Sont également collectées de nombreuses données sans mon accord, comme par exemple celles qui nourrissent de fichier Stic de la police. Les principes de liberté et de respect de la vie privée d'un coté, les exigences du commerce, les visées sécuritaires, la surveillance exercée par les États de l'autre. Le compromis qui sortira des discussions internationales en cours sera nécessairement boiteux. On attend avec impatience et pessimisme de voir de quel coté il penchera le plus.

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Nous avons peur, non pas des roms mais de leur ressembler.

Rigoureux et bouleversant article de André Glucksmann, philosophe et essayiste, le 2 octobre 2013 sur le site rue 89.

André Glucksmann rue 89 Les roms (Accès libre)

J'hésite à recopier la conclusion, car je crains que cela ne vous détourne de lire tout l'article.

Encore un effort pour être républicains : des logements transitoires décents, des campements salubres illustreraient mieux le pays de Villon, la République des sans-culottes, les vagues souvenirs de charité chrétienne, la solidarité des ébranlés qui fondent notre démocratie. Nous avons peur, chômage et niaiserie aidant, non pas des Roms, mais de leur ressembler aujourd’hui, demain. Il n’y a pas si longtemps, mon grand-père pour survivre ramassait des chiffons dans les poubelles de Vienne en Autriche. Une lecture ou relecture obligatoire des Misérables serait de salubrité publique.

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Communiqués de la ligue des droits de l'homme : ivg, roms, film

Octobre 2013

IVG :La LDH salue le lancement, par le ministère des Droits des femmes, d’un site officiel destiné à informer les femmes sur un droit qui leur est garanti par la loi : le droit à l’avortement (www.ivg.gouv.fr). Ce site est une réponse très opportune aux attaques répétées des anti-avortement et à l’offensive virulente des idées familialistes et traditionalistes. Initiative salutaire : les milieux familialistes et traditionalistes ont créé des sites « d'information », bien placés sur les moteurs de recherche lorsqu'on se pose des questions sur l'ivg. Cessites visent à dissuader, effrayer et culpabiliser les personnes à la recherche d'informations. J'ai regardé le site qui vient en N° 1 sur Google : le site, est très bien présenté, il est très prudent dans son expression écrite, et dit souhaiter un contact direct par téléphone. Les vidéos des personnes filmées expriment les effets négatifs de la décision d'ivg. Le site www.ivg.gouv.fr, lui, n'est pour l'instant pas classé dans Google. Le site www.sante.gouv.fr/ivg.html vient en numéro 2 sur Google, et donne accès à ivg.gouv.fr.

Le communiqué de la LDH se poursuit par l'expression d'une inquiétude sur les possibilités réelles d'accès à l'ivg compte tenu des évolutions actuelles du système de santé.

Roms : Extrait d'une lettre ouverte au président de la République, signée par diverses organisations dont la LDH, membre du collectif romeurope :

Les propos récents du ministre de l’Intérieur à l’égard de personnes désignées comme « roms » sont insupportables.

Reconnaître les difficultés et les tensions qui peuvent naître dans un certain nombre de communes du fait des conditions de vie très précaires des familles qui vivent dans des bidonvilles est une chose. Mais cibler une population entière, sur la seule base de son appartenance ethnique, réelle ou supposée, comme étant non intégrable et devant être éloignée du territoire français est de toute autre nature !

Cette posture est contraire à toutes les valeurs que nous défendons. C’est non seulement le pacte républicain qui est ainsi remis en cause, ce sont les fondements mêmes d’une société démocratique respectueuse de chacune et chacun qui sont fragilisés.

Signé : Cimade, Secours catholique, CCFD Terre solidaire, Emmaüs France, FNARS, Médecins du Monde, Romeurope, 30 septembre 2013.

Film : Les jours heureux :: la LDH soutient le film documentaire "Les jours heureux" de Gilles Perret. À la libération, tous les partis et organisation qui avaient participé à la résistance ont signé le programme du conseil national de la résistance, en lui donnant pour titre « Les jours heureux ». Ce programme fondait les bases de notre société : droit du travail, sécurité sociale, retraite par répartition... Depuis des années, la droite et le patronat s'évertuent à le détruire brique par brique. La gauche peut-être aussi, avec l'accord national interprofessionnel de janvier 2013. Une projection de ce film sera sans doute organisée par la section Bagnolet Lilas de la LDH. Pour l'actualité du film, voir www.lesjoursheureux.netLe film est projeté à Bourg-en-Bresse, Valence, Dunkerque... et sans doute dans beaucoup plus de lieux au fil du temps militant.

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Source d'information

Je rajoute à mes favoris le site Le Gorafi.

Voir l'article récent sur les affirmations de McDonalds prétendant que ses nuggets proviennent bien, en France, de l'élevage de nuggets vivants.

http://www.legorafi.fr/2013/10/09/mcdonalds-reaffirme-que-ses-nuggets-sont-bien-issus-de-vrais-nuggets-vivants/

Intéressant de lire les très nombreux commentaires que provoque cet article.

et plus généralement voir http://www.legorafi.fr

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fin de la lettre du 2013 10 11/ 11 octobre 2013