[alerte] - JM Bérard - 6 septembre 2013

Sommaire

Une énigme non résolue, help

Métro

Ce que parler veut dire chez les sportifs

Rétention de sûreté : je suis révolté

Passivité des élèves : déjà en 1934

La crise scolaire est politique

Vives protestations d'une institutrice

École et programmes

École de la sélection sociale, reçu de l'un de vous

Mon nuage Google

[ALERTE] JM Bérard

lettre du 2013 9 6 / 6 septembre 2013

jean-michel.berard [x] orange.fr

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C'est la rentrée. On parle beaucoup d'école dans cette lettre, mais pas seulement.

Une énigme non résolue, help

Dans « l'écho paroissial » de St Jean d'Arves, février 1933  : un article pour inviter les chrétiens à se syndiquer et pour condamner les excès du capitalisme, car la force de l'argent ne doit pas être réunie uniquement entre quelques mains. (Si, si.) Une publicité pour Banania, l'aliment des jeunes mamans, qui donne du lait et des forces. (A condition de le faire avec du lait, je suppose.) Un article sur la solution chrétienne de la paix internationale (en 1933), avec deux maladresses de langage, sans doute involontaires et qu'il est un peu facile de relever après coup : l'Église a collaboré avec tous les régimes. L'Église prépare le monde à l'ordre nouveau. Un article pour dénoncer les méfaits du divorce et défendre la famille, base de la société. Déjà ! Ce n'était pas Frigide Barjot, mais une campagne menée par le député Pernot. Selon lui, 67% des mineurs traduits devant le tribunal correctionnel de la Seine étaient des enfants de divorcés. De nos jours il suffit de remplacer divorcés par immigrés. Bon, cela fait 134%... (Il y a une erreur dans mon calcul ?)

Et une énigme : « L'escouade entre au café, un caporal, neuf soldats. - Qu'est-ce qu'on prend ?  Tous : un verre de vin. Et six ajoutent : un café. Le caporal qui a des lettres ne prononce qu'un mot, un mot latin, et le garçon qui a compris sert aussitôt toutes les consommations. Quel est ce mot ? » J'ai honte car, réellement, je n'ai pas trouvé, et comme je n'ai pas l'Écho paroissial de mars 1933 pour avoir la réponse je compte sur vous.

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Métro

Dans le métro, un homme et une femme se disputent à voix basse. Au bout d'un temps la femme, excédée, crie « et moi alors ! » Si les enfants se mettent à penser et les femmes à vouloir exister, la société devient complexe. Quelle aventure.

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Ce que parler veut dire chez les sportifs

Les compétitions sportives ont d'énormes enjeux financiers. Les sportifs doivent donc savoir vendre leur travail, et d'ailleurs la conférence de presse qui suit certaines compétitions est obligatoire.

Ce n'est pas très difficile, il suffit de piocher dans quelques formules préparées :

Pour un foot-balleur : je me suis fait plaisir à jouer au ballon. Ce « jouer au ballon » a un petit air ludique et enfantin. Le public sera content de savoir que les joueurs, qui produisent des efforts tels qu'ils sont souvent obligés (?) de se doper se font plaisir. Cela humanise les héros. Notez bien qu'ils ne prennent pas du plaisir, ils se font plaisir. Individualisme hédoniste.

Pour tout sportif : j'ai tout donné. Il faut reconnaître qu'un sportif qui dirait « ce match n'était pas important dans mon plan de carrière et je n'ai pas forcé » provoquerait l'ire du public et des sponsors.

Pour tout sportif, après un échec : nous avons manqué de réussite. Quelle est donc cette substance aussi mystérieuse que l'éther des physiciens du 19ème siècle ? Les finances du club ne permettaient-elles pas d'en acheter suffisamment avant le match ? Il faut reconnaître qu'avec son caractère d'explication qui n'explique rien, l'expression vaut mieux que « nous avons été mauvais et avons lamentablement perdu. » Une exception ce matin 3 9 2013 : Roger Federerer, joueur de tennis : c'était juste nul et pourtant j'avais le match dans ma raquette. Drôle d'endroit pour ranger un match. Bon d'accord, c'est une expression poétique.

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Rétention de sûreté : je suis révolté

Je suis si révolté que j'ai du mal à partager avec vous cette indignation. Après une mise en scène soigneusement dramatisée, le président de la république et le premier ministre « arbitrent » entre Valls et Taubira sur la réforme de la justice et font savoir à grands sons de trompes par leurs communicants que c'est Taubira qui a gagné. Quel tour de bonneteau. La suppression des peines planchers a été actée, c'est bien la moindre des choses, Hollande l'avait promise durant sa campagne. Les peines de probation sont mises en œuvre du bout des lèvres, très loin de la remise à plat de l'échelle des sanctions que souhaitait Mme Taubira.

Et surtout, j'en reste totalement stupéfait, la suppression de la rétention de sûreté est renvoyée aux calendes grecques. Rappel : la rétention de sûreté est une monstruosité juridique qu'avait introduite Nicolas Sarkozy. Un criminel ayant totalement purgé sa peine peut être maintenu en prison sans jugement, au vu du simple avis d'une commission, non pas pour ce qu'il a fait, mais pour ce qu'il pourrait faire s'il était libéré. On se croirait dans le film Minority report, où la police sait à l'avance qui va commettre un crime. Vous restez en prison parce que vous pourriez faire quelque chose. Cette rétention de sûreté est si aberrante sur le plan juridique que je croyais qu'elle avait été supprimée depuis longtemps par l'équipe Hollande. Non seulement elle n'est pas supprimée, mais sa suppression est reportée aux calendes grecques. C'était pourtant aussi un engagement du candidat Hollande.

En décembre 2012 Mme Taubira déclarait « la rétention de sûreté, c'est juste pas concevable. » Et la comm de Hollande Ayrault veut nous faire croire qu'elle a gagné contre Valls !

Un peu d'un coté, un peu de l'autre, pour ne choquer personne. Qui plus est beaucoup de notables socialistes pensent qu'il vaut mieux ne discuter la loi Taubira qu'après les élections municipales. Nous avons une politique juste, mais il ne faut pas le dire aux électeurs. Nos électeurs préfèrent une politique fondée sur le mensonge du tout répressif, ne les choquons pas, inutile de leur expliquer les faits.

Le Parisien 4 septembre 2013. Sur cette question Le Parisien est beaucoup plus à gauche que Libé et Le Monde, qui ont été convaincus par les communicants du gouvernement. Selon Le Parisien, « deux détenus ont été placés en détention de sûreté, une mesure que Hollande avait promis de supprimer. » Depuis sa création cette mesure a été appliquée deux fois sous le quinquennat précédent, et donc deux fois récemment. Selon le gouvernement, cette mesure concerne des criminels très peu nombreux, il n'est donc pas urgent de la supprimer. Voici un raisonnement juridique rigoureux ! La mesure est entièrement contraire aux principes du droit, mais comme cela ne concerne pas grand monde...

Une citation d'un politicien luxembourgeois dont je n'ai pas retenu le nom : nous savons ce qu'il y a à faire, mais nous ne savons pas comment être réélus si nous le faisons.

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Passivité des élèves : déjà en 1934

Sujet d'un devoir proposé à une élève-institutrice en 1934 : on se plaint souvent de la passivité des élèves, recherchez-en les causes et proposez des remèdes. Élèves passifs. 1934 était pourtant la grande époque du certificat et des hussards noirs... Et il n'y avait pas à l'époque de caillera réfractaire à l'effort dans le 9-3. Dans la rédaction rendue par l'élève-institutrice, une affirmation est fortement approuvée en rouge par le correcteur : la passivité peut en effet résulter du manque d'intelligence. L'enfant inintelligent ne parvient pas à se faire une idée juste des choses, et voyant que ses arguments sont souvent réfutés il en arrive à ne plus vouloir les formuler. Je le redis, cette affirmation était fortement approuvée par le correcteur. Voilà une école qu'elle était bonne pour susciter la curiosité et l'initiative des enfants pas intelligents... On en arrive vers la fin du devoir à des remarques toujours d'actualité : par un travail routinier le maître endort l'enfant, au lieu d'être vivifiant, et de tenir en éveil l'imagination. Et, conclusion fortement approuvée par le correcteur (on croirait lire un rapport Pisa... ou un texte de Dubet) : la menace fait trembler l'élève, les apparences de colère l'épouvantent, et sa volonté, au lieu d'être redressée est écrasée. Que faire ? Heureusement à l'époque une toute petite minorité des élèves entraient en 6ème et seuls 40% avaient le certif. On ne sait pas ce que devenaient ceux qui avaient été écrasés, ils ne préoccupaient personne.

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La crise scolaire est politique

Un article de Françoise Dubet, sociologue de l'éducation, dans Le Monde des 1er et 2 septembre 2013.

C'est dans la rubrique décryptage, un terme à la mode dans le journalisme. Les journalistes sont très forts, et arrivent à « décrypter » des messages secrets ! « Décryptage » fait plus chic et moderne que « Analyse ».

Extraits :

Le système scolaire est plus que jamais en crise. L'école républicaine, coincée entre le corporatisme enseignant et le manque de volonté politique pour la réformer n'a pas réussi à niveler les inégalités sociales. C'est tout l'enjeu de la « refondation de l'école » engagée par le gouvernement. […]

En France comme partout les inégalités scolaires reproduisent les inégalités sociales, mais cette reproduction est chez nous particulièrement intense. […] L'école accentue la reproduction des inégalités sociales. Cela affecte évidemment le niveau moyen des élèves puisque le taux de ceux qui sont faibles est très important. […] L'école républicaine avait une dimension « morale », elle voulait émanciper les individus, créer du lien social, faire des citoyens. Or nous avons du mal à définir ce projet éducatif, et toutes les enquêtes internationales montrent que les élèves français sont particulièrement défiants, stressés, dépourvus de confiance en eux et dans les autres. [...]

Tout se passe comme si l'école n'était devenue qu'un vaste système de concurrence entre les élèves et leurs familles, comme si elle ne parvenait plus à savoir quels types d'individus elle veut promouvoir au delà d'un succès scolaires fatalement inégal. […]

Au prix d'un effort important la France a choisi la massification scolaire dans les années 1960. […] Tout se passe comme si nous avions voulu transformer l'école sans véritablement la réformer. Par exemple nous avons créé le collègue unique en 1975 sur le modèle du premier cycle des lycées « bourgeois », ne répondant pas aux besoins des élèves venus des classes populaires. […] Nous avons maintenu voire accentué les hiérarchies scolaires conduisant à une orientation par l'échec […]

Le système scolaire français est resté fortement inégalitaire et commandé par l'élitisme de l'école républicaine. L'élitisme commande toutes les pratiques scolaires, y compris celles des filières et des établissements qui n'accèderont jamais à l'élite, et y compris celles des classes enfantines où les notes se portent bien. […]

Les comparaisons internationales montrent que l'école française ne serait efficace que pour les bons élèves et ceux qui sont destinés à l'être. […] Le passage à un véritable modèle de formation des enseignants est un impératif. […]

Qui plaidera jamais pour les élèves qui apprennent mal, pour ceux qui s'intéressent si peu à l'école qu'on ne sait pas où les mettre, pour ceux dont on pense qu'ils sont responsables de leur échec ? […]

Il appartient aux partis de rompre avec la nostalgie d'un âge d'or qui n'a pas existé, il leur appartient d'expliquer et d'expliquer encore que l'avenir d'une société, et pas seulement de chacun de nous se joue dans le système éducatif.

Il existe d'autres pratiques, mais sont-elles généralisables ? Et le sont-elles en l'absence d'une volonté forte de tous les acteurs ? Voir par exemple

http://www.rue89.com/2013/09/01/classe-a-arrete-les-notes-satisfaisant-complique-245316

Un texte vraiment intéressant de Longhi, « Dix conseils pour développer une bienveillance scolaire globale »

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/09/05092013Article635139620683811655.aspx

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Vives protestations d'une institutrice

Dans les deux lettres précédentes j'ai soutenu que l'école française, globalement et sauf exceptions, ne développe chez les élèves ni le désir d'apprendre ni la joie de connaître. Une institutrice qui travaille en CMPP me le reproche vertement : on n'en est pas du tout au désir d'apprendre et à la joie de connaître. L'école française, pour beaucoup d'élèves, pratique l'humiliation et la dévalorisation, ce qui entraine une irrémédiable perte d'estime de soi.

Ce ne serait que l'opinion d'une instit, si ce n'était largement confirmé par les enquêtes Pisa.

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École et programmes

Dans le dernier numéro de [alerte] j'ai écrit un article disant que l'école actuelle, en France, ne suscite, sauf quelques exceptions, ni le désir d'apprendre ni la joie de connaître.

Il n'y a là aucune contradiction avec le fait que je suis partisan de programmes nationaux. La notion de programme scolaire est complexe, il faut sans doute modifier la façon dont cette notion est conçue en France. Alors pour aujourd'hui parlons de balises, pour ne pas entrer dans un débat qui mérite mieux que quelques lignes.

Il me semble qu'il faut des balises, un socle commun qui font qu'une société fait lien, que l'on peut se parler, agir en ayant des références communes. Ce socle est très difficile à définir, voir par exemple l'article de Dubet ci-dessus. La définition de ce socle n'est pas l'affaire seulement des enseignants. C'est bien à la nation de définir les exigences sociales de ce qui fait lien. Faut-il enseigner l'anglais à l'école primaire, la morale (et l'on voit les difficultés que V. Peillon a à définir un contenu consensuel pour cet enseignement très légitime), l'informatique, le chinois (très formateur sur le plan intellectuel), la grammaire et l'orthographe depuis les petites classes ? Sur le plan professionnel faut-il adapter la carte des formations à la situation actuelle de l'emploi ou tenter d'être plus prospectif ? Il me semble absolument nécessaire de définir ce socle, et de ne pas laisser les contenus enseignés à la décision des conseils d'école locaux, de tel enseignant passionné, des employeurs locaux ou de tel ou tel fanatisme.

Il faut me semble-t-il un socle commun, et il faut garder le principe d'une délivrance de diplômes nationaux par l'état.

Un débat que j'ai fréquemment avec certains de vous : faut-il « partir des intérêts des élèves » ? La réponse semble oui, à l'évidence, mais je ne le crois pas On ne peut certes pas enseigner sans susciter l'intérêt des élèves, et sans se soucier de la façon dont ils apprennent. Il faut sans aucun doute sortir d'un enseignement purement transmissif et mettre en jeu l'initiative et la curiosité. Mais on ne peut construire un enseignement cohérent en « partant des intérêts des élèves ». Excusez la banalité de mon propos, mais je ne vois pas du tout comment, si l'on ne suscite pas leur curiosité, les élèves du primaire pourraient spontanément s'intéresser à la règle d'accord du participe ou à la division, dont ils ignorent l'existence. Pas plus que les élèves du collège, sauf exceptions, ne peuvent s'intéresser spontanément à la démonstration par récurrence (je sais, ce n'est plus au programme du collège) ou aux nouvelles de Maupassant. Sauf ceux dont les parents leur ont lu ces nouvelles pour les bercer quand ils étaient petits.

Il faut je crois un cadre national d'enseignement, un socle commun qui s'impose à tous.

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École de la sélection sociale, reçu de l'un de vous

Article envoyé par l'un de vous, merci.

Je sais, vous allez me dire : tu publies les textes avec lesquels tu es d'accord. Eh oui, c'est ma lettre. (C'est mon Yop !) Reconnaissez qu'il m'arrive aussi de publier vos critiques.

Je voulais vous dire  mon accord avec votre texte sur "l'école de sélection sociale".

Passé l'éclaircie de la Libération avec le Plan Langevin-Wallon, la guerre froide aidant, nos gouvernements ont préféré ruiner la France dans la guerre d'Indochine, puis dans celle d'Algérie que de mettre en œuvre une éducation moderne. Tout le monde a eu sa part de responsabilité jusqu'au PCF qui a lancé Georges Cogniot contre l'ICEM Freinet en 46 ou 47. L'université était conservatrice dans sa grande majorité. En dehors des élèves brillants, ils faisaient payer très cher chaque certificat de licence aux élèves moyens, en particulier aux "pions" d'origine modeste qui devaient travailler pour survivre ( je vous parle de mes souvenirs de la 2° à la terminale de 1946 à 48, où j'étais déjà engagé politiquement dans ma tête à travers "Les Lettres françaises" et les petites revues de poésie très vivantes à cette époque). C'est chez les instituteurs  que la pédagogie moderne mobilisait une minorité relativement importante et active. Mais elle n'était pas soutenue par l'administration (beaucoup d'inspecteurs "primaires" de l'époque étaient des caricatures) ni par les syndicats si on excepte des cas départementaux (L'école émancipée dans l'Oise et la région parisienne...)

Aujourd'hui, les temps sont vraiment durs et je crains de mourir (83 ans) avant que le balancier ne reparte dans le bon sens. D'un côté, il y a un progrès éducatif général: même si une partie des bac ne valent pas grand chose, il y a davantage de bac qu'il n'y avait de C.E.P. à l'époque antérieure comme vous le rappelez. D'un autre côté, le triomphe du néolibéralisme économique et social déteint sur la manie des évaluations, sur l'idéologie des "fondamentaux" alors qu'avec l'évolution sociale, ces "fondamentaux" ne peuvent être acquis qu'au travers d'activités intéressantes pour les enfants. Leur accès aux technologies modernes obligent à repenser certaines façons de faire. Mais aucune technologie ne remplace l'intérêt personnel porté à l'élève et les échanges interhumains.

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Mon nuage Google

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fin de la lettre du 2013 9 6/ 6 septembre 2013