[alerte] - JM Bérard - 31 août 2013

Sommaire

Mon nuage Google

Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école de sélection sociale ?

Nuit des chercheurs

François Hollande et Edgar Morin

Logique

Jeux de mathématiques et de physique

Propos de métro

Miettes d'unité


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Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école de sélection sociale ?

Nuit des chercheurs

François Hollande et Edgar Morin

Logique

Jeux de mathématiques et de physique

Propos de métro

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Mon nuage Google

Vous pouvez accéder aux documents que j'ai déposés dans le nuage (cloud) Google tout simplement en cliquant sur documents alerte .

Mode d'emploi : en cliquant sur le lien vous obtenez une pré-visualisation des fichiers. Il suffit alors de faire un simple clic (simple clic) sur l'icône de pré-visualisation voulue pour que le fichier s'ouvre.

J'y dépose des textes, des images, sans autre critère de sélection que le fait que cela m'a intéressé et que je souhaite vous le faire partager. Vous pouvez piocher, flâner, zapper. Cliquez, vous ne risquez rien...

Quoi de nouveau dans le nuage ?

Rien depuis la dernière lettre.

J'y ai déposé récemment une photo de Robert assemblant un mur de pierres : choix des pierres, rigueur de l'assemblage, choix des couleurs. Double clic sur documents alerte puis simple clic sur « un mur de l'artiste Robert ».

J'y ai déposé aussi une nouvelle version de la recette du beurre cuit. Celle que j'avais donnée se fondait (si j'ose dire pour du beurre) sur mes seuls souvenirs d'enfant passant ses vacances au village, une enquête sérieuse a été effectuée depuis auprès d'une dizaine d'anciens. Icône « beurre cuit ».

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Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école de sélection sociale ?

Les articles que j'ai publiés sur l'école depuis quelques temps suscitent chez nombre d'entre vous des réactions très négatives. Il est vrai que ce que j'écris n'est pas tout à fait conforme à ce que l'on doit penser dans les milieux « de gauche ». Ceux-ci (et les milieux de droite aussi) sont toujours nostalgiques de la mythique école de la république, qui, du temps du certificat d'études, conduisait 50% d'une classe d'âge à sortir du système scolaire sans ce certificat, et donc sans aucune validation de formation. 50% « d'échec » scolaire dirait-on de nos jours.

J'ai un peu rassemblé les principales critiques en répondant à un interlocuteur imaginaire.

Racine et Corneille : je crois que l’un décrivait l’humanité telle qu’elle est, l’autre telle qu’elle devrait être. Il me semble que je décris l’école telle qu’elle est, majoritairement, actuellement : elle entretient la compétition mortifère, elle trie, élimine, pour aboutir nolens volens à une sélection sociale féroce. Tu décris l’école telle qu’elle devrait être, suscitant le désir d’apprendre et la joie de connaitre.

Nous sommes au moins d’accord sur un point : l’école devrait susciter le désir d’apprendre et la joie de connaitre.

Mais, si l’on excepte une partie des professeurs, quelques mouvements pédagogiques, quelques établissements, quelques institutions, il me semble que l’école actuelle, globalement, ne suscite la joie de connaitre que chez ceux qui l’ont déjà, et tend plutôt à décourager les autres. Je ne parle pas de votre cas personnel, lecteurs de [alerte], je parle des résultats statistiques.

Si l’école suscitait le désir d'apprendre et la joie de connaître, pourquoi tant d’élèves de Lycée Professionnel seraient-ils absentéistes et n’auraient-ils qu’une hâte : atteindre l’âge légal pour quitter l’école ? Si l’école.. pourquoi aurions nous tant de hâte à orienter les élèves qui n’ont pas spontanément le désir d’apprendre vers les LP, pour rester entre nous ? (Situation justifiée par un scandaleux argument d’apparence évidente : tout le monde ne peut pas être prix Nobel. Certes, mais de là à en déduire que des champs entiers de la culture doivent « par nature » rester étrangers à 40% d'une classe d'âge...)

Si l’école suscitait la joie de connaître, pourquoi tant d’élèves s’orienteraient-ils vers les écoles de commerce plutôt que vers la recherche scientifique ?

Si l’école... pourquoi subsisterait-il une telle quantité de fausses-croyances indéracinables, et totalement inaccessibles au raisonnement, tant les gens y sont affectivement attachés : croyance dans les effets de la pleine lune sur le nombre d’accouchements, on peut en citer des pages entières. Je ne crois pas que depuis le moyen-âge ces croyances aient régressé.

Et surtout, si l’école ... pourquoi tant de gens ont-ils une telle méfiance envers les personnes et les institutions représentant pour eux une intolérable limitation à leur liberté de pensée, écrasée au nom de la “science officielle” et totalitaire ? Les personnes et institutions qui ont quelque responsabilité en la matière suscitent plus souvent  la méfiance vis à vis de « la science officielle » que le désir d’apprendre.

J’étais prof de physique et fais souvent quelques “micro trottoir” auprès des personnes que je rencontre, pas spécialement des milieux populaires, plutôt des intellos : la proportion de ceux qui ont gardé de leurs études de physique une image de plaisir, de désir de connaitre et de joie d’apprendre est absolument infime. Au vu de ces « sondages » il me semble que l'image de l'enseignement de la physique est encore pire que celui des mathématiques : « de toutes façons, j'étais nul en sciences... »

Il me semble que, plutôt que susciter la joie de connaitre, l’école suscite chez une immense majorité des élèves, pour la vie, une grande méfiance vis à vis de l'institution qui punit l'ignorance, trie, humilie et élimine, et par conséquent une méfiance vis à vis de l’instit censé savoir, et surtout censé nous condamner à la moindre faute plutôt que guider notre recherche et susciter la curiosité. Et malheureusement cette méfiance marque l’ensemble de notre société. Voir en particulier les évaluations internationales Pisa où les élèves du monde entier ont de bien meilleurs résultats que les français aux questions qui suscitent de la réflexion, de l’initiative, de la recherche.

Chacun d'entre vous citera tel instit qui a marqué sa vie, tel Palais de la Découverte qui a suscité sa vocation, tel prof de philo qui a ouvert pour lui des pistes infinies de réflexion... Certes. Mais pour la majorité...

Je ne sais plus quels sociologues ont écrit “Faut-il plaindre les bons élèves ?”. Si l’on pense à la curiosité, la créativité, l’initiative, ma réponse est : oui, dans l’école française actuelle il faut les plaindre. Est-ce un hasard si, lorsqu’on parle d’Einstein, on ne manque jamais de rappeler qu’il était mauvais élève ? Il sentait mauvais et était misogyne, mais de cela on ne parle pas... Il lui est imputé comme un mérite d'avoir su prendre ses distances vis à vis du système scolaire pour créer.

Dans une critique d'un livre récemment paru de Gabriel Cohn Bendit (pédagogue, frère de Dany) je lis qu'il attribue aux enseignants la responsabilité de tout cela. C'est absurde. Les enseignants ont reçu à l'école une certaine formation, et ont été formés suivant certains objectifs. Si le système (ministère, centres de formation des enseignants, formation continue, hiérarchie, syndicats, associations de parents) ne fait pas un effort radical, presque impensable, pour changer les objectifs et les modes de fonctionnement, nulle possibilité que, spontanément, cela change globalement. Le changement restera limité aux enseignants et mouvements pédagogiques novateurs. C'est déjà ça... mais l'on n'aura guère avancé depuis Freinet.

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Nuit des chercheurs

A l'espace des sciences Pierre-Gille De Gennes le 27 septembre 2013 de 18 h à 23h.

Nuit des Chercheurs 2013

Une soirée pour partir à la découverte des mondes inconnus.
Ce que l'on ne voit pas nous fascine et nous inquiète : matière noire, rayons cosmiques, ondes électromagnétiques... Comment la science et l'art révèlent-ils les invisibles ?
Au programme de cette édition :
- des rencontres, démonstrations, speed-searching et spectacles de théâtre avec des scientifiques-chercheurs de l'
ESPCI ParisTech et des artistes-chercheurs de l'EnsAD (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs) ;
- en journée, des ateliers et conférences pour le public scolaire.

10 rue Vauquelin Paris 5

Il faut s'inscrire. Pour plus d'infos

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François Hollande et Edgar Morin

Edgar Morin, sociologue et philosophe français.

Morin Wikipedia

Edgar Morin publie un long entretien dans Mediapart. Ce site étant réservé aux abonnés, je ne peux vous en donner que des extraits.

L'alarme d'Edgar Morin

En gras, les questions de la rédaction :

Compagnon de route indocile de la gauche, Edgar Morin avait dialogué avec François Hollande lors de son élection en 2012. Un an après, il confie son inquiétude face à un Parti socialiste qui « a perdu ses idées » et, plus largement, à un monde politique aveuglé et somnambule parce qu’il vit « dans des idées obsolètes et inadéquates ».[...]

Ce livre, paru en septembre 2012, reprend un dialogue tenu avant l'élection présidentielle de mai. Dans le bref texte introductif ajouté le 31 juillet 2012, vous écriviez : « J’attends et j’espère que le président Hollande annoncera un grand dessein, une nouvelle politique, une nouvelle voie, un nouvel espoir au peuple français et qui indiqueront au monde que la France est encore capable de formuler un message universel ». Un an après qu’en est-il de cette attente ?

J’attends... (rire). Je  ne suis pas encore désespéré. J’attends encore parce que je fais le pari que l’aggravation de la situation sur tous les plans, qui prendra des formes que je ne connais pas, pourrait provoquer un sursaut, une prise de conscience chez le président. Voilà pourquoi je ne désespère pas.

Mais je reste inquiet. Le président Hollande, nourri dans le sérail du Parti socialiste, vient d’un parti qui a perdu sa pensée, celle qu’il avait hérité des grands réformistes du début du XXe siècle. Nous avons besoin d’une repensée politique et les obstacles à cette repensée politique sont énormes.[...]

J’ajoute que ce gouvernement comporte des personnalités diverses, ce qui est un bien, mais avec des visées très différentes les unes des autres. Où la complémentarité n’arrive pas à relier les antagonismes dans une nouvelle vision. C’est un gouvernement composé par dosage de tendances alors qu’aujourd’hui, il faudrait une équipe qui ait, au moins, une passion commune, une vision et une visée communes.

Il y a, ici ou là, chez tel ou telle ministre, des fragments de la vision d’ensemble nécessaire. Mais ils ne sont pas reliés. De plus, séparément et globalement, les énormes pressions du monde financier, du monde technocratique ou du monde administratif finissent par inhiber les tendances réformatrices, et il manque cette volonté de les unifier pour les renforcer. On est dans une conjoncture qui nécessite une pensée que j’appelle complexe, le contraire précisément des simplifications que sont la rigueur ou la sotte alternative croissance/décroissance.[...]

Quand on parle de croissance par exemple – laquelle est devenue un mythe contredit par la décroissance, qui est un autre mythe –, le vrai problème, c’est de savoir ce qui doit croître et ce qui doit décroître. Faire croître une économie verte, renouveler toutes nos sources d’énergies qui deviendraient propres, faire décroître l’agriculture et l’élevage industrialisés, dépolluer et humaniser nos villes selon de nouveaux critères urbanistiques, etc. Bref, il y aurait une grande politique économique à inventer qui correspondrait à ce que fut en son temps la relance du New Deal de Roosevelt. Ce qui signifie aussi que l’État doit restaurer un certain nombre de prérogatives qui sont les siennes et ne doit pas les abandonner au privé.[...]

Quel est le nœud décisif ? Bien sûr, au vu de la première année de présidence Hollande, on peut dire : voici un gouvernement d’hommes qui se sont laissés encercler par les intérêts dominants, qui n’ont pas pu les surmonter, qui n’ont pas été assez déterminés. Mais le nœud fondamental, c’est qu’ils ne pensent pas qu’une autre politique soit possible. Leur structure de pensée vit dans ces cadres donnés et, comme ils ne peuvent pas en sortir, ils pensent que toute autre proposition est utopique, aventureuse, impossible. Les pressions que subissent ces gouvernants et ces ministres, ils les subissent d’autant plus qu’ils ne sont pas habités par la pensée qu’on peut faire autre chose. […]

Mes souvenirs d’adolescence, c’était une marche somnambulique vers la guerre, sans qu’on en prenne conscience, sauf quelques isolés qui lançaient des alertes. Ce somnambulisme était dominant, y compris après Munich. L’inconscience des hommes et la dispersion des idées l’emportaient. Rétrospectivement, c’est l’aveuglement qui a dominé les responsables politiques. Je pense qu’un autre aveuglement est en train de s’installer aujourd’hui. Il y a toutes les raisons d’être pessimiste. Mais le surgissement de l’imprévu, de l’improbable, de l’impensable, se fera de toute façon. Sera-t-il un bon imprévu ? Je n’en sais rien. […]

Eh bien. Il faut donc attendre une aggravation de la situation sur tous les plans pour que le président prenne conscience de la situation.

Edgar Morin préside le collectif Roosevelt.

La prochaine journée de formation organisée par ce collectif a lieu le 28 septembre de 10h30 à 18 h à l'école des mines 60 Bd St Michel Paris.

collectif roosevelt

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Logique

Pari paradoxal. Le texte de Morin est très sérieux, et je l'approuve, mais comme d'habitude j'aime prendre les choses au pied de la lettre : si Hollande prend conscience tout seul et gère bien les choses il n'y aura pas d'aggravation de la situation et donc Hollande ne prendra pas conscience !

J'apprends en lisant Wikipedia que Morin a beaucoup travaillé sur la logique, et en particulier sur le paradoxe de Epiménide. Epiménide est crétois et dit « tous les crétois sont des menteurs ». Si ce qu'il dit est vrai c'est qu'il est menteur puisque crétois, et donc ce qu'il dit est faux puisqu'il ment. Si ce qu'il dit est faux c'est qu'il existe un crétois qui n'est pas menteur et donc ce qu'il dit est faux. Donc, dans tous les cas, son affirmation est fausse.

Si le paradoxe du menteur vous intéresse, voyez wikipedia paradoxe du menteur

Ce paradoxe a conduit à des recherches très fécondes, en particulier pour les travaux de Gödel qui a démontré en 1931 qu'il est impossible de démontrer certaines affirmations (propositions) mathématiques. On pensait jusque là que l'on pouvait toujours démontrer qu'une affirmation mathématique est vraie ou fausse. Or, pour certaines, on sait depuis Gödel que l'on peut démontrer qu'on ne peut pas démontrer si elles sont vraies ou fausses dans le cadre d'une théorie donnée.

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Jeux de mathématiques et de physique

Dossiers de août-septembre 2013 de la revue « La Recherche ».

Sudoku, suites logiques, syllogismes vous étaient proposés comme jeux de plage en août.

Le jeu facilite l'accès au savoir, affirme Maris-José Pestel, présidente du comité international des jeux mathématiques. Mme Pestel a longtemps enseigné dans les classes préparatoires aux grandes écoles et milite pour que les mathématiques soient un outil d'intégration sociale. « Les jeux mathématiques sont un excellent outil pour apprendre à chercher. C'est un domaine où on a droit à l'erreur, au tâtonnement, où l'on peut se tromper et recommencer. (Sous-entendu : au contraire de l'enseignement habituel !) [...] Dans le jeu on met son savoir en action. » De nombreuses revues disponibles dans les kiosques témoignent de l'intérêt suscité par ces jeux.

Que voilà une excellente piste pour les personnes et associations qui s'intéressent aux activités périscolaires.

Exemple de syllogisme, extrait de La recherche

(Ne cherchez pas, bouzou looder et miagres sont des mots qui ne veulent rien dire. C'est juste pour faire fonctionner la logique.)

Affirmation 1 :les bouzous qui ne savent pas looder sont miagres.

Affirmation 2 : Clovis a acheté un bouzou et s'en sert pour looder.

Affirmation 3 : Le bouzou de Clovis est miagre.

Au vu des affirmations 1 et 2 l'affirmation 3 est-elle logiquement vraie ou fausse ?

Réponse : il faut regarder de près la phrase 1. Les bouzous qui ne savent pas looder sont miagres, mais attention, ceux qui savent looder sont peut-être miagres aussi. Autrement dit, ceux qui savent looder sont peut-être miagres, et peut-être pas miagres. On ne peut donc pas dire si l'affirmation 3 est vraie ou fausse. Le bouzou de Clovis loode, il est peut-être miagre, peut-être pas miagre.

Dans la deuxième partie de la revue, La recherche propose des expériences de physique et des tours de magie rationnels.

Prenez un œuf cuit vraiment dur. Posé sur la table, il est en position « couché ». Si on le fait tourner en lui donnant une très forte impulsion (coup de poignet énergique) il se redresse et continue de tourner debout. Pourquoi ? Notez que j'ai fait cuire un œuf et ai essayé, sans succès. Peut-être mon coup de poignet n'était-il pas assez fort. Avez-vous réussi ? Il me semble qu'une revue aussi sérieuse ne publierait pas un tel résultat simple si ce n'était pas vérifié. Mais je n'ai pas réussi la manip.

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Propos de métro

Dans un couloir de métro je rejoins une dame et sa fille de quatre ans. J'arrive à leur hauteur au cours d'un dialogue entre elles :

La petite fille, d'un ton posé : ça, c'est ma liberté.

La maman : oui mais ta liberté ne te donne pas tous les droits.

Je ne sais si je suis plus étonné par la remarque de la petite fille ou par celle de sa maman s'adressant à une enfant de 4 ans. Si l'on se met à apprendre aux enfants à penser... (Publié avec l'autorisation de la maman).

Remarque incidente : dans le magazine M cette semaine un article sur les parents qui préfèrent se charger eux-mêmes de l'instruction de leur enfant plutôt que de lui faire fréquenter l'école. Pure réaction affective, cela m'apparait presque comme un crime. J'ai suffisamment parlé des défauts de l'école, mais tout de même : élever son enfant en vase clos, replié sur les seuls apports de la famille, quel étouffement. Que deviennent les autres enfants, les autres adultes, l'ouverture sur le monde ? Certes l'école a bien des limites, mais de là à enfermer encore plus... Un enfant vient au monde, il n'est pas la propriété de ses parents. Quel rapport avec la dame et sa petite fille ? Je ne sais pas. J'aurais dû lui demander si sa fille va à l'école.

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Miettes d'unité

A Saint-Denis, ville dont le maire est communiste depuis de longues années, le parti socialiste, sous la houlette de Claude Bartolone, mène l'offensive pour l'emporter lors des prochaines municipales. J'avais cru que, vu la gravité de la crise économique et politique le principal ennemi était l'ensemble Front National – droite de l'UMP. Mais non, c'est le parti communiste. Les électeurs de l'ensemble de la France seront sûrement contents d'apprendre que, au bord du gouffre, le petit jeu des guéguerres intestines fait rage. Il est vrai que la basilique de St Denis est la nécropole des rois de France. Il est urgent d'arracher aux rouges ces racines de notre histoire. :-)

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jean-michel.berard orange.fr

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fin de la lettre du 2013 8 31 / 31 août 2013