[alerte] Jean-Michel Bérard

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Vous pouvez accéder aux documents que j'ai déposés dans le nuage Google tout simplement en cliquant sur documents alerte . J'y dépose des textes, des images, sans autre critère de sélection que le fait que cela m'a intéressé et que je souhaite vous le faire partager. Vous pouvez piocher, flâner, zapper. Cliquez, vous ne risquez rien...

Nouveau cette semaine : l'un de mes amis a vécu son enfance dans une ferme belge. Il rédige sous forme de feuilleton la chronique de cette vie. Style dense, regard aigu, souvenirs riches, émotion présente en arrière-plan. Nostalgie pour ceux qui ont un peu vécu cette vie. J'ai déposé dans le nuage plusieurs épisodes de ce feuilleton, les fichiers sont nommés « une vie ». Ne soyez pas surpris par les références à une chaussette. L'auteur a choisi de raconter la vie en famille vue par le regard d'une chaussette du fermier.

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1 Au jour le jour

Des chansons

Vous trouverez ci-dessous des liens vers plusieurs chansons. Peut-être pouvez-vous les savourer en les écoutant une par une au long de la semaine ?

Georges Moustaki, mort ce matin du jeudi 23 mai 2013 Ma liberté

Anne Sylvestre 

Influencé par les chansons que nous faisions écouter à nos enfants, nous avons souvent gardé l'idée que Anne Sylvestre est une chanteuse pour enfants, et qu'elle n'existe pas en dehors de « Fabulettes et compliments ». Mais non. Elle a chanté le 15 mai au Casino de Paris, avec son énergie habituelle et toute son émotion et la richesse de ses textes. Elle a 80 ans . Je n'y suis pas allé, mais vous proposze d'écouter quelques titres parmi beaucoup d'autres.

J'aime les gens qui doutent, ma préférée.

Âge et années : Que vous êtes beaux

Message personnel, pour Clémence : Clémence a pris des vacances

Une autre : La faute à Eve (java entrainante)

Actualité : Gay marions-nous

De son dernier spectacle : C'est juste une femme, sur le site de Anne Sylvestre. Dur. En est-on vraiment encore là ? Peut-être. L'une des premières lois votées après l'élection de F. Hollande était celle sur le harcèlement sexuel. Il y a mort d'âme, dit Anne Sylvestre.

J'aime de nombreuses chansons de Anne Sylvestre, j'aurais aimé vous les faire connaître, mais je ne les ai pas toutes trouvées en ligne. A vous de chercher.

Un peu coquin

Ne pas écouter si vos enfants sont là ou si vous n'appréciez pas ce genre.

Je connaissais Les nuits d'une demoiselle chanté par Colette Renard, l'une de vous me le signale à nouveau. Je souligne l'une, car à diffuser ce type de textes on passe vite pour un peu bizarre... Chanté par une femme, conseillé par une femme. J'ajoute que ce texte est en fait un peu anxiogène pour un homme... La barre est haut.

Les nuits d'une demoiselle Le texte, qui célèbre la richesse de la langue française, vaut par sa chute.

Moins connu, vif, alerte, très mignon : Les moeurs

Dans un registre analogue, je ne savais pas que Isabelle Huppert chantait :

Les amis de monsieur, un petit bijou, et encore plus chanté par elle.

J'aime beaucoup la chute de cette chanson. Quoi que... Avec le recul du temps, n'est-ce pas un peu l'apologie du troussage de domestiques ? D'autant plus que l'on explique, limite prostitution, que « Durand a de la galette ». Je ne sais pas. La chute rétablit l'équilibre ?

Colette Magny

Au hasard des recherches sur Colette Renard, je redécouvre Colette Magny. Les anciens me comprendront. Melocoton

Un clin d'œil vers le passé : « Choisis ton opium. » Je n'ai pas trouvé la chanson en ligne.

Maxime Le forestier chanté par Catherine Le Forestier

La petite fugue nostalgie d'enfance

Brigitte Fontaine 

Puisque je suis dans les chansons, une petite dernière pour la route : Le nougat Brigitte Fontaine

L'intérêt de la lettre alerte est que j'ai passé un moment fort plaisant à rechercher réécouter toutes ces chansons. J'espère que vous partagerez mon plaisir ;

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Un conseil

Reçu de l'un de vous

En complément de Zig et Puce qui est très bien, Youpidou 56 rue des entrepreneurs dans le 15ème avec de nombreux jouets en bois.

Un restaurant pas mal dans le 15ème, pas loin du magasin de jouets, Le Pareloup, viande d'Aubrac, 80 rue St Charles.

Je suppose que avec tous ces magasins de jouets on voit la solidarité entre grands parents qui s'échangent des adresses, et la difficulté des achats de jouets, puisque en sortant du magasin on se réconforte au restaurant.

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Plaisirs de la table, et de l'amitié

Écoutez Paulette, la reine des paupiettes. C'est idiot ? Oui mais c'est pour ça que c'est rigolo.

J'ai invité des amis, ils ont eu la faiblesse de me dire que les paupiettes de veau étaient bonnes. J'ai eu la faiblesse de les croire, d'autant plus que je les ai trouvées bonnes aussi. Vous êtes peut-être passés distraitement la première fois, je vous donne à nouveau la recette.

J'ai acheté les paupiettes de veau chez le boucher, je ne les ai pas faites moi même. Pendant que les paupiettes doraient à la poêle j'ai commencé de faire cuire dans une cocotte des tomates, des oignons, du poivron jaune. Lorsque les paupiettes ont été bien dorées, je les ai mises dans la cocotte avec les légumes et ai laissé cuire à feu doux nettement plus de une heure. (Surveiller et goûter, les légumes doivent être très moelleux.)

Il vaut mieux que les tomates soient épluchées : les « blanchir » à l'eau bouillante, la peau s'enlève facilement. J'utilise comme matière grasse le « beurre cuit » dont le vous ai déjà parlé, voir recette sur documents alerte

La bouchère m'avait conseillé de manger cela avec des pâtes fraiches. J'ai fait des pommes de terre à l'eau (épluchées) : on peut alors écraser dans son assiette les pommes de terre dans les légumes, avec un peu de beurre salé.

Remarque annexe : la dame de la boucherie est ravissante, et sourit fort gentiment lorsque je le lui dis, mais c'est un point de vue difficile à partager avec les invités.

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Patrons philanthropes

Deuxième remarque annexe : j'ai donné ci-dessus à propos de Paulette un lien vers une chanson des Charlots. A cette occasion ne manquez pas de réécouter

Merci patron, qui à lui seul vaut plusieurs traités d'économie. On comprend l'absurdité de la formule selon laquelle les patrons « prennent des risques pour donner du travail aux ouvriers ». Quels philanthropes ! Mais que serait un patron sans ouvriers ?

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Un livre

Peste et choléra, Patrick Deville, roman, éd. Seuil.

Oui, c'est le prix Fémina 2012, mais ce n'est pas la seule raison de l'aimer. La vie d'une personne extraordinaire mais peu célèbre, Alexandre Yersin, qui a beaucoup travaillé avec les équipes de l'institut Pasteur et a découvert la toxine diphtérique et le bacille de la peste. Sa vie est d'une incroyable densité : médecin, explorateur, directeur de plusieurs laboratoires de recherche médicale, propriétaire terrien développant la culture de plusieurs espèces en Indochine... Le style du livre est si surprenant et prenant que je peine à le décrire : une chronologie en miettes, qui impose au lecteur de reconstituer l'histoire, des phrases distanciées, comme cliniques, un densité d'information qui nous transporte ailleurs et telle que l'on se demande comment une documentation aussi précise a pu être réunie. Un grand moment d'enchantement. A lire, ou à offrir à des amis qui ne liraient pas beaucoup, pour leur redonner le plaisir de la lecture.

Si vous le souhaitez je peux vous le prêter.

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Entendu à la radio

Des radars sont installés pour détecter le franchissement des feux rouges. A Paris ces radars ont enregistré des milliers d'infractions en un an. Et paradoxalement le nombre des infractions relevées est en augmentation. Entendu à la radio : ils exagèrent, j'ai été verbalisé mais je m'en fous. Et bien sûr l'inévitable : l'État est exsangue et gagne de l'argent en rackettant les automobilistes. Je suis d'accord : franchir un feu rouge ne présente aucun danger :-) Enfin tout de même, on est en général victime d'un racket. Dans le cas présent, je ne vois pas du tout ce qui oblige les automobilistes à franchir les feux rouges et à se prêter eux-mêmes au prétendu racket.

2 Évolutions de la société

Le mariage pour tous :

La loi est votée, promulguée. Est-ce comme on le dit une réforme fondamentale de la société ? Peut-être, je ne sais pas, mais ne suis pas contre... Il me semble que l'abolition de la peine de mort et la contraception ont davantage fait évoluer les situations. Mais bon...

Quoiqu'il en soit, j'ai été choqué par deux arguments utilisés dans les « débats » :

Premier argument, brandi par les « antis » : le mariage est l'union d'un homme et d'une femme pour avoir des enfants. Ça alors ! Une dame qui ne serait plus en âge d'avoir d'enfants n'aurait donc pas le droit de se marier ? Faudrait-il que le couple fasse un test de fertilité avant le mariage ? L'époque et les lieux où l'on peut répudier sa femme si elle n'a pas d'enfants sont-ils notre modèle ?

Deuxième argument, avancé pas les « pros » : il est heureux que le législateur prenne enfin en compte les évolutions de la société. Je ne partage pas cette affirmation ainsi formulée. Le politique doit être à l'écoute des évolutions de la société, les analyser, en débattre démocratiquement et éventuellement les prendre en compte. Mais cela ne doit pas être automatique. C'est justement pour cela que je suis attaché à la démocratie élective. Doit on, parce que cela correspond aux évolutions de la société, rétablir la peine de mort et créer des milices populaires ? Et doit-on, parce qu'une majorité soutiendrait le suicide assisté, l'accepter sans débat ? Il y a eu débat, la loi sur le mariage pour tous est promulguée, très bien, mais il n'y a pas mon avis un droit « automatique » à ce que la loi suive les évolutions de la société, quelles qu'elles soient.

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Droit au suicide assisté

Durant la campagne présidentielle le candidat Hollande affirmait : « je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. » Beaucoup y avaient vu un engagement à se rapprocher des revendications exprimées par l'ADMD, association pour le droit de mourir dans la dignité. Cette association a me semble-t-il des revendications plus proches du suicide assisté pour tous que de la « simple » prise en compte des problèmes liés à la fin de vie (sédation de fin de vie).

La proposition du candidat est à mon avis beaucoup plus mesurée, et en fait proche de la loi Léonetti sur la fin de vie. Cette loi existe déjà, mais est fort mal connue des médecins et des malades. Elle interdit « l'obstination déraisonnable » (acharnement thérapeutique) qui est passible des tribunaux. Cette loi permet déjà, dans certaines conditions, de ne pas prolonger des souffrances insupportables lorsqu'il n'y a plus de possibilité d'amélioration. Elle donne le droit au médecin d'administrer des produits soulageant les souffrances même lorsque cela a pour conséquence de hâter la mort.

Après des débats un peu confus sur la mise en œuvre de cette proposition, le président a fort judicieusement (comme d'ailleurs la loi l'y oblige !) demandé un avis au Comité consultatif national d'éthique présidé par JC Ameisen. (Oui, l'auteur de l'émission « Sur les épaules des géants » le samedi matin sur France inter.)

CCNE Wikipédia

Je ne sais quand des projets de loi seront proposés au parlement. Il est probable que de fortes pressions s'exerceront dans le sens du suicide assisté pour tous, et que de vifs débats auront lieu.

Ma position n'a pas évolué, sous réserve de nouveaux arguments qui se feraient jour dans le débat. Je suis favorable à une prise en compte « humaine » des questions liées à la fin de vie, et donc à une éventuelle amélioration et extension de la loi Léonetti sur la sédation de fin de vie, en donnant en particulier plus de droits au malade.

Mais je suis tout à fait hostile à toute proposition qui tendrait vers le suicide assisté de droit. En France, le suicide est libre. Est interdite la provocation au suicide. C'est ainsi que le livre « Suicide mode d'emploi » paru en 1982 n'est pas autorisé en France. On risquerait fort, en s'engageant dans la voie du suicide assisté, d'aboutir à une situation où toute personne ne souhaitant plus vivre pourrait exiger de la société, comme un droit opposable, de l'aider à mettre fin à sa vie. C'est me semble-t-il favoriser l'instinct de mort. Et que penser des pressions éventuelles de l'entourage, des compagnies d'assurance, pour « convaincre » une personne fragile qu'elle doit demander une aide au suicide ?

Dans un article paru dans l'Humanité le vendredi 10 mai mon ami philosophe J. Ricot attire l'attention sur les dérives d'une évolution vers le suicide assisté.

Citations

On imagine, sans forcer le trait, la violence sournoise du message qui serait ainsi distillé : « Vieux, la société vous aime, ne vous suicidez pas. Mais si vous y tenez suicidez-vous dès lors que vous serez gravement malades, on vous y aidera. » […] L'assistance au suicide présuppose que l'acte de mettre fin à ses jours dans certaines situations que le législateur pourrait définir serait l'expression d'une liberté que l'État devrait garantir. […] Faut-il conforter autrui dans l'idée que sa vie n'est plus digne d'être vécue, et susurrer que puisque tel est son choix nous ne pouvons que souscrire à sa demande ? Mais sans oser lui dire en face que cette curieuse conception libérale-libertaire permettrait peut-être de résorber le déficit de la Sécurité Sociale ? [….] Ouvrir un droit au suicide ce serait ébranler gravement la logique juridique de notre édifice et troubler gravement nos repères éthiques.

Je pense que le philosophe ne peut que regretter la mise en miettes de sa pensée par la pratique de citations partielles.

J'ai donc déposé la totalité de l'article de l'Huma dans mon nuage documents alerte, où vous pouvez le lire en .doc ou en .pdf

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Le « progrès » au jour le jour

Imprimantes 3D

Suite à l'article paru dans le précédent numéro de [alerte] :

Émission « Service public » sur France inter le 20 mai 2013 de 10h à 11h. Bienvenue dans la troisième dimension : imprimantes 3D, état actuel, perspectives. Apparition d'une économie collaborative ? Ruine du droit de propriété des créateurs et des industriels ? http://www.franceinter.fr/player/reecouter

Une émission tout à fait intéressante à écouter en faisant sa toilette, la cuisine ou le ménage : utilisation du temps de cerveau disponible.

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La revue « Micro Hebdo » a fusionné avec d'autres, et s'appelle désormais « 01net ». Sous titre : le magazine de la High Tech plaisir. On ne saurait mieux caractériser la société actuelle. Le prix de la revue a encore augmenté. On n'en est plus à l'époque à la fin des années 1970 où chaque semaine la revue proposait des programmes en basic pour faire fonctionner les premiers ordinateurs portables. C'est maintenant un catalogue d'usages et d'applications.

Des exemples dans le numéro du 18 avril 2013 :

Les lunettes Google glass : je vous en parlais dans les numéros précédents. Ce sont ces fameuses lunettes dont l'un des verres projette sur votre œil un écran empli d'informations. Application citée par 01net : vous êtes à l'étranger, vous dites à voix basse un mot ou une phrase en français, et vous voyez apparaître sur votre verre Google glass la prononciation phonétique, dans la langue du pays où vous êtes. Sans écouteurs, par conduction osseuse, vous entendez la phrase et pouvez la prononcer pour votre interlocuteur étranger. Rappel, ces lunettes permettent d'enregistrer et de filmer à leur insu vos interlocuteurs. On peut même basculer en direct sur internet la conversation ou l'activité en cours. Inutile d'espérer protéger ta vie privée, le monde entier te voit ! L'article conclut : nous pourrons ainsi nous affranchir du téléphone portable ! Je ne sais pas si c'est une remarque humoristique. Pas sûr. La peine de mort permet de s'affranchir de la prison !

Les mini-drones : ces petits engins volants, pilotés par l'homme ou par un programme, se répandent et deviennent accessibles au grand public. Ils existent même sous forme « nano », 10 cm d'envergure, 16 grammes. Le pilote au sol est muni de lunettes 3D et voit exactement ce que voit le drone. Il paraît que l'on peut ainsi surveiller l'état des vignes, recenser les populations d'éléphants dans la brousse, guider les pompiers pour intervenir sur les feux de forêt. Cela pourrait aider des handicapés à visiter une région. Personne bien sûr ne les utilisera pour surveiller et enregistrer ses voisins ou entreprendre des actions malveillantes ! Entre les lunettes google glass et les drones, votre vie devient transparente, la société devient panoptique.

Dans les usages publics, les drones sont très employés et très utiles : surveillance des manifestations avec reconnaissance des visages, assassinats ciblés dans les guerres contre le « terrorisme ».

Surveillance des enfants et des personnes âgées : dans les articles publiés par 01net, cette application devient banale et présentée comme positive. Enfin les malades de Alzheimer seront en sécurité, on saura toujours où ils sont. De même pour les enfants menacés, évidemment, par un danger permanent. Les parents peuvent surveiller les SMS, les communications, savoir à chaque instant où est l'enfant, déclencher une alarme s'il sort de la zone autorisée. Reconnaissons que c'est tout de même mieux qu'une laisse. Quoique... c'est plus hypocrite.

Je n'en déduis pas que la science est nuisible. Mais nous allons vers un drôle de monde si nous laissons les marchands contrôler toutes les applications de la science. Entre les lunettes qui diffusent en direct sur internet ce que vous faites, les drones libellules du voisin qui vous surveille et les laisses virtuelles pour enfant, vive la transparence.

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Diffusion libre à condition de citer la source [alerte] JM Bérard, et la date.

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La liste de diff comporte environ 200 personnes, et qui plus est les lettres sont disponibles sur internet. C'est pourquoi, lorsque vous m'envoyez des réactions, je les publie sans votre signature. En effet, c'est une chose que d'écrire à des personnes que l'on connait ou qui sont rassemblées sur la base d'un consensus précis, c'en est une autre d'écrire à une liste à laquelle chacun peut s'abonner sans condition.

Si vous préférez que vous contributions soient signées, dites-le moi en les envoyant.

jean-michel.berard orange.fr

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Outre cet envoi par courrier électronique, les lettres[alerte] sont consultables sur

http://alerte.entre-soi.info/

fin de la lettre du 2013 5 24