[alerte] - JM Bérard - 17 mai 2013

Sommaire

Au jour le jour

A vous de voir : réchauffement climatique

A vous de voir : l'homme augmenté

Réchauffement climatique, encore

Imprimante 3D : un nouveau mode de production ?

Dernière minute

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Vous pouvez accéder aux documents que j'ai déposés dans le nuage Google tout simplement en cliquant sur documents alerte. J'y dépose des textes, des images, sans autre critère de sélection que le fait que cela m'a intéressé et que je souhaite vous le faire partager. Vous pouvez piocher, flâner, zapper. Cliquez, vous ne risquez rien...

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Comment va la vie ? La vie qui va, puisqu'elle est...

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Au jour le jour

A Paris, deux restaurants sympathiques, délicieux et pas très chers

Le café du commerce, 51 rue du Commerce, Paris 15. Cadre chaleureux style XIXème, carte où les plats sont tous cuisinés sur place (cela se fait rare...). Pour moi, le 15ème est le bout du monde, mais cela vaut le déplacement.

Qui plus est, c'est à coté du magasin de jouets Zig et Puce, 24 rue Mademoiselle. Un professionnel sympathique, dont le père tenait déjà le magasin, et qui connait les enfants, qui connait ce qu'il vend, et les interactions entre les enfants et ce qu'il vend. Un passionné, une découverte hors des Toys'r us et Grande Récré.

Le sabraj restaurant indien, 175 rue St Jacques. Très bon, dans un cadre superbe, surtout si l'on demande à être au premier étage.

Dans tous ces endroits vous pouvez vous recommander de moi, mais ils seront surpris car ils ne connaissent pas mon nom et je n'ai aucune commission. :-)

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La première néphroïde

On s'étire paresseusement, on se lève, on ouvre la fenêtre, le soleil, le ciel bleu, l'air un peu frais se précipitent sur les draps encore tièdes. Le vert tendre des prés du printemps jouxte les sommets enneigés. Et puis, merveille, une néphroïde dans son bol de café au lait, à la lumière de l'ampoule électrique. On retrouve un peu plus tard, à la lumière du soleil, une superbe néphroïde dans le fond du seau en prenant de l'eau à la fontaine, tout comme dans « Exercices de style » de Queneau, où l'on revoit le même personnage un peu plus tard à la gare St Lazare.

Delerm apprécie la première gorgée de bière, il n'a jamais remarqué les néphroïdes.

Mystère : comment passons-nous aussi souvent sans la voir à coté d'une observation pourtant banale ?

J'ai fait quelques expériences : il faut pour voir une néphroïde des conditions particulières, que je n'ai pas toutes recensées. Il faut un bord cylindrique (bol, seau, casserole), il faut un fond plat réfléchissant (fond de la casserole ou du seau, surface de la boisson dans le bol), il faut une source lumineuse de coté (pas au dessus du bol), et « précise » : ampoule électrique, soleil dans le ciel.

Ou alors tout simplement tomber sur le hasard du petit bonheur.

Vous trouverez une photo en cliquant sur documents alerte

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Ca suffit !

Votre obsession des néphroïdes tourne à la monomanie lassante ! Il y a tout de même autre chose dans la vie !

Certes, mais il y a cela aussi. Depuis que je vous en ai parlé, j'y suis attentif. Quand la voit-on, quand ne la voit-on pas ? Un petit cadeau de la nature.

Et puis toujours ce mystère : pourquoi un phénomène naturel est-il si bien décrit par une théorie mathématique ? Ou alors, comme le pensent certains scientifiques, faut-il renverser la question : appartiennent à la physique toutes les théories ou phénomènes qui peuvent s'exprimer en langage mathématique.

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A vous de voir : réchauffement climatique

De façon générale, dans cette lettre, je ne cherche pas à convaincre. Et sur les questions d'écologie politique encore moins, tant le positions et les façons d'aborder la question sont inconciliables.

J'avais écrit que j'étais en désaccord avec J. Fournier lorsque, dans un texte fort intéressant, il affirme « mais pourquoi donc s’être d’ores et déjà privé, en interdisant même les recherches correspondantes, de l’atout que pourrait représenter pour notre économie l’exploitation du gaz de schiste ? »

J. Fournier : une année d'action publique

D'un coté, effectivement, les choses sont claires : l'énergie est chère, indispensable à l'emploi et à notre développement économique. Pourquoi se priver d'une recherche qui pourrait conduire à des méthodes d'extraction des gaz de schiste qui ne détruiraient pas les nappes phréatiques et n'émettraient pas de gaz polluants ? De façon un peu polémique, je dirais que c'est la méthode du « s'il vous plait, monsieur le bourreau, encore un instant... ».

De l'autre coté les choses sont claires aussi : depuis des années, et de façon de plus en plus précise, toutes les études scientifiques convergent pour montrer que si l'on ne réduit pas de façon drastique le réchauffement climatique créé par l'homme, on court à des catastrophes inévitables.

Plusieurs journaux ont publié cette semaine des articles expliquant que le taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère n'a jamais été aussi élevé depuis le pliocène, il y a deux millions d'années. Les études faites jusqu'à maintenant montraient que si l'on prend des mesures fortes on pourrait limiter l'élévation de température de la Terre à 2°C. Au rythme actuel, l'élévation de température à la fin du siècle risque d'atteindre 4 à 6°C. Avec un cortège de catastrophes : élévation du niveau des mers, perturbations profondes de la flore et de la faune, bouleversement des modes de vie humain, catastrophes naturelles.

Deux « solutions » : ne pas y croire. C'est encore fréquent, mais tout de même : la position des « climatosceptiques » devient de plus en plus fragile. Ou alors faire un pari : il faut bien vivre, continuons et nous trouverons bien quelque chose pour atténuer les conséquences catastrophiques de notre politique. Je préférais tout de même le pari de Pascal sur l'existence de Dieu, car lui au moins était sans conséquence !

Il me semble qu'il est temps de mettre en œuvre vraiment une reconversion énergétique : réduction des consommations inutiles, modification des modes de consommation, mise en œuvre de méthodes alternatives de production. Si j'en crois de nombreuses études parues, loin de nuire à l'emploi cela, semble-t-il, stimulerait l'emploi. Ces études sont peu utilisées, les politiques et les industriels préfèrent miser sur ce qu'ils connaissent, même si c'est en impasse.

Dans le même ordre d'idées, je suis effaré par tout l'argent consacré à la recherche sur les équipements routiers et les modifications des véhicules pour permettre aux voitures de ne plus avoir besoin de conducteur. Bel objectif. Mais pourquoi engloutir tant d'argent dans une recherche et dans des équipements visant à valoriser un moyen de transport sans aucun avenir à long terme ?

C'est pourquoi, au risque d'apparaitre comme un ennemi du progrès, je pense que, même si l'on trouve des méthodes absolument parfaites pour extraire les gaz de schiste, ce n'est pas le moment de foncer tête baissée vers la ruine de nos conditions de vie sur Terre en trouvant de nouveaux combustibles fossiles. Sauf à se dire : à Dieu vat, de toute façon nous ne serons plus là à la fin du siècle lorsque les choses iront vraiment mal...

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A vous de voir : l'homme augmenté

Là encore, je pense que mes préoccupations à ce sujet vous apparaissent un peu comme monomaniaques et relevant d'une science fiction angoissante.

Et pourtant, dès maintenant, les recherches et expérimentations consistant à faire en sorte que l'homme soit augmenté et dépasse les limites de l'humain existent : création de prothèses de plus en plus complexes, d'organes électroniques, modification des réactions du cerveau par diverses techniques.

Sans doute ne faut-il pas limiter des recherches dont certaines conduisent à traiter des maladies ou des handicaps. Mais il y faut je crois un gros effort démocratique, pour que tout cela ne se passe pas dans l'opacité, sous la pression des industriels concernés : débats publics, comités d'éthique, publication claire des liens entre la recherche et l'industrie.

Cela vous laisse sceptiques, je sais. Et pourtant cela se passe en ce moment. Nous n'en sommes pas encore aux robots humanoïdes ou aux êtres mi-homme mi-robot de la série télévisée real humans, mais des recherches et expérimentations sont en cours, qui appellent notre vigilance.

J'en reparlerai, au risque, comme pour les néphroïdes, de vous lasser.

En attendant, un article de Rue 89. Même si vous êtes sceptiques, l'article vaut d'être lu. Sérieux, préoccupant, pas « sensationnalisme ».

Le transhumanisme français : que des surhommes, pas de sous-hommes

Extrait :

Mais pour Jean-Michel Besnier, philosophe des technologies d’information et de communication et enseignant à la Sorbonne, le transhumanisme avance masqué. Hostile au mouvement, il l’accuse de se servir de l’argument du handicap et des maladies pour servir un autre objectif : réaliser le vieux fantasme du XVIIe siècle selon lequel la science serait l’instrument du bonheur, un outil au service d’une réalisation pleine et entière de l’homme. [...]

« Pour projeter l’homme augmenté, on est obligé continuellement de s’appuyer sur l’homme diminué. On va évoquer le tétraplégique pour justifier les techniques d’augmentation qui permettront de contrôler l’environnement par la pensée, qui seront d’ailleurs souvent utilisées d’abord au niveau militaire. »

Mais finalement, on peut se demander quel mal il y a à vouloir « réparer » les corps endommagés, affiner nos sens ou s’affranchir des maladies, voire du vieillissement.

La plupart des opposants au transhumanisme qui, comme Jean-Michel Besnier, ne sont pourtant pas des technophobes, déplorent l’absence de réflexion existentialiste sur la nature de l’humanité, et sur celle du post-humain :

« Ce que veut le transhumanisme, ce n’est pas parfaire l’humanité, mais nous arracher à l’humanité. Faire de nous des êtres qui ne naîtront plus mais qui seront fabriqués, lisser la vie psychique, ne plus vieillir grâce au téléchargement de la conscience, éradiquer la souffrance et donc le plaisir. Le désir, même, alors que c’est le moteur de l’humanité... Arrêtons de dire que c’est au service de l’humanité alors que ce n’est que pour la détruire. »

Je suis heureux que l'écologie politique se préoccupe du réchauffement climatique, et de la pollution... Mais pour l'instant les réflexions sur le transhumanisme sont un peu absentes de tous les partis ou think tank ayant pignon sur rue.

Le ministre du redressement productif et la ministre de l'économie numérique prennent des mesures pour que la France devienne leader en matière de robotique. Bonne idée, il me semble que c'est préférable au fait de tenter de sauver des industries d'un autre âge comme celle de l'automobile individuelle. Mais attention, vigilance, transparence.

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Réchauffement climatique, encore

Je vous l'ai déjà signalé, le 23 mai à 9h30 au Collège de France à Paris a lieu un colloque où seront abordées les questions touchant l'état actuel et les problèmes liés à divers domaines des sciences et des techniques. Entrée libre, inscription sur le site.

forum science recherche et société 2013

Ce colloque est préparé par la publication de plusieurs textes sur internet.

Ci-dessous le texte sur le réchauffement climatique, avec un extrait d'un rapport écolo-gauchiste de la Banque mondiale. :-)

LA TERRE EN SURCHAUFFE

Un réchauffement de 4°C nous menace si nous ne réduisons pas fortement nos émissions de gaz à effet de serre...

Vagues de sécheresse à répétition, inondation des villes côtières, multiplication des cyclones tropicaux, baisse des stocks mondiaux de denrées alimentaires, disparition des récifs coralliens… Cela n’est pas le synopsis d’un film de série B, mais le scénario catastrophe qui menace notre planète, selon un rapport publié en novembre dernier par la Banque mondiale. Menée par l’Institut de recherche sur les impacts du changement climatique de Potsdam et le cabinet Climate Analytics, l’étude décortique les effets du changement climatique pour le siècle à venir. Et le tableau est alarmant.

À l’horizon 2100, la Banque mondiale prévoit une augmentation de la température du globe qui pourrait atteindre 4° C par rapport à celle enregistrée aux débuts de l’ère préindustrielle, vers 1750. Pis encore, cette hausse de 4° C pourrait même intervenir dès 2060, si rien n’est fait à l’horizon de la fin du siècle. Car, pour les scientifiques, preuve est faite que les humains sont responsables de ces perturbations, qui acidifient nos océans et font monter le niveau de nos mers de plus de trois centimètres par décennie...

Pas grave, vu votre âge et le mien nous ne serons plus là.

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Imprimante 3D : un nouveau mode de production ?

Là, ce n'est plus du tout de la science fiction. Les imprimantes 3D sont utilisées par les professionnels, mais aussi désormais accessibles aux particuliers.

Le principe est simple : une imprimante ordinaire dépose de l'encre sur une feuille à deux dimensions. Pour une imprimante 3D, on envoie à l'appareil les données informatiques qui décrivent un véritable objet. L'imprimante le « fabrique » en déposant de la matière couche par couche.

Je pensais que les imprimantes 3D étaient utiles pour fabriquer des prototypes : on conçoit un objet (pièce de moteur, meuble...) et l'on crée un prototype pour voir ce que cela donne. Un peu comme on fabriquerait un personnage lego en superposant de minces couches de matière plastique.

Je découvre que ma conception est dépassée, que les imprimantes 3D sont capables d'utiliser de nombreux matériaux, y compris le métal (ne me demandez pas comment, je ne sais pas) et que l'on peut fabriquer de vrais objets.

Cela préoccupe le gouvernement US. On peut acheter (ou pirater) les données qui décrivent un pistolet, et le fabriquer tranquillement chez soi avec son imprimante 3D.

Plus globalement, certains voient dans cette machine les prémices d'un bouleversement radical des modes de production. Ainsi, au lieu de délocaliser la production vers des pays où la main d'œuvre est à bas prix, chaque pays pourrait relocaliser en fabriquant, sans main d'œuvre, grâce aux imprimantes 3D.

Ce n' est pas de la fiction, des modèles pour particuliers et des ateliers d'impression 3D (fablab) font déjà leur publicité sur internet.

On en perçoit les immenses conséquences. Chacun peut créer un objet en écrivant lui-même le fichier informatique. Chacun peut demander à des société de service informatiques de créer le fichier correspondant à ce qu'il souhaite, ou acheter ou pirater un fichier existant au lieu d'acheter l'objet Plus besoin d'usines, de PME, de main d'œuvre : on « fabrique » chez soi l'objet grâce à son imprimante, ou l'on s'adresse à une société (fablab) qui met à disposition payante de grosses imprimantes 3D.

On peut bien sûr reproduire un objet à l'identique, une espèce de photocopie qui recopie l'objet scanné au préalable par un scanneur 3D.

Autres ouvertures : plus besoin de fabrication standardisée en série, on peut créer des objets personnalisés au coup par coup. Très commode aussi pour créer une pièce détachée qui n'existe plus pour réparer un objet.

Progrès dans la liberté, menaces sur la main d' œuvre, sur le droit de propriété...

Plusieurs analystes tempèrent ces perspectives : la production industrielle en série subsistera, les imprimantes 3D ne seront qu'un secteur marginal de la production. L'avenir tranchera...

Pour en savoir plus et beaucoup mieux :

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72907.htm

Le terme "impression 3D" désigne en fait la technique de "fabrication par addition" ("additive manufacturing") par opposition aux méthodes de production par soustraction plus classiques (perçage, modelage, découpage, etc.). En effet, la technique consiste à superposer de très fines couches de matière pour former un volume. Il existe de nombreux procédés (stéréo-lithographie, modelage à jets multiples, frittage sélectif par laser, etc.) pouvant utiliser une large gamme de matériaux à prise rapide (plastiques, poudres enductives, métal, cire, etc.). L'impression se fonde sur un modèle informatique 3D réalisé en CAO (Conception Assistée par Ordinateur) ou issu d'un scannage 3D. Dans ce dernier cas, on se rapproche de la photocopie : on reproduit à distance un objet. JM B

Un des avantages de cette technologie est son économie de matière comparée aux techniques de fabrication par soustraction. A l'échelle industrielle, les économies sont considérables. De plus, c'est une véritable mutation dans la manière de créer des objets : il est maintenant possible de fabriquer un écrou directement sur une vis par exemple. Dans des assemblages complexes, cette simple caractéristique est extrêmement utile.

[…] Déposé à la fin des années 80, son brevet d'utilisation est tombé dans le domaine public il y a quelques années, ce qui a conduit à son utilisation par un grand nombre d'acteurs. Le prix de la machine a ainsi brutalement chuté, à tel point que certaines imprimantes 3D sont maintenant accessibles aux particuliers. On en trouve aujourd'hui pour un prix aux alentours de 1 500 euros.

Des applications dans tous les domaines
Les applications sont dans tous les secteurs, du design à l'alimentaire en passant par la mode, pour créer des petites pièces sur mesure. Les cabinets d'architectures vont pouvoir créer des maquettes de leurs projets très facilement et à moindre coût. D'autres voient plus gros : "imprimer" des navires ou encore des fusées. La NASA par exemple a créé un département d'impression 3D appliquée aux technologies spatiales. L'impression 3D devrait permettre la fabrication de satellites et de navettes spatiales directement dans l'espace. La société "Made in Space" prévoit ainsi d'envoyer sa première imprimante 3D dans la Station Spatiale Internationale en 2014. Étonnant. Il faudrait vérifier. JM B

L'essor de l'impression 3D et surtout son accès par les particuliers ne sont pas sans poser d'importants problèmes de propriété intellectuelle. En effet, les fichiers informatiques à la base de l'impression, peuvent s'échanger très facilement par internet. D'ici peu, il sera alors possible de fabriquer un collier de grande marque ou de copier la création d'un grand designer. Le secteur va ainsi devoir faire face aux mêmes problématiques de piratage et de droit d'auteur que dans l'industrie musicale et cinématographique. En ce sens, l'impression 3D peut effectivement apporter une mutation de grande ampleur dans le secteur de la consommation.

La santé et l'impression 3D : un formidable champ de développement
[…]
Les scientifiques de l'université de Cornell travaillent quant à eux sur une technologie révolutionnaire de chirurgie spinale (chirurgie de la colonne vertébrale) tout droit sortie des films de science-fiction [3]. Utilisant l'impression 3D, leur machine vient déposer de l'encre biologique chargée en cellules-souche directement sur la colonne vertébrale endommagée. Une fois la chirurgie achevée, les cellules-souches agissent selon la programmation biologique qu'on leur a administrée et recomposent la colonne vertébrale endommagée. La technologie a été testée sur plus d'une centaine de rats et a montré des résultats très prometteurs pour son application sur les humains.

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Dernière minute

Lors de sa conférence de presse du 16 mai 2013 le président de la République annonce des investissements productifs d'avenir : conversion énergétique, infrastructures de transports, santé, numérique. A priori, ces axes me réjouissent. Bon d'accord, il va falloir en connaître le détail. Si « infrastructures de transports » veut dire autoroutes et aéroport de ND des Landes, je serai déçu. Si « conversion énergétique » veut dire extraction du gaz de schiste, je serai déçu. Mais a priori les orientations me paraissent bonnes, sous réserve d'inventaire.

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Diffusion libre à condition de citer la source [alerte] JM Bérard, et la date.

Vous pouvez recevoir chaque numéro dans votre boite de courrier électronique en me demandant à être inscrit sur la liste de diff.

La liste de diff comporte environ 200 personnes, et qui plus est les lettres sont disponibles sur le présent site internet. C'est pourquoi, lorsque vous m'envoyez des réactions, je les publie sans votre signature. En effet, c'est une chose que d'écrire à des personnes que l'on connait ou qui sont rassemblées sur la base d'un consensus précis, c'en est une autre d'écrire à une liste à laquelle chacun peut s'abonner sans condition.

Si vous préférez que vous contributions soient signées, dites-le moi en les envoyant.

jean-michel.berard orange.fr

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Outre cet envoi par courrier électronique, les lettres[alerte] sont consultables sur

http://alerte.entre-soi.info/

fin de la lettre du 2013 5 17