[alerte] - JM Bérard - 21 février 2013

Sommaire

  1. Notes au jour le jour

Gardez le cap

Dons d'organes

Promesses

L'économie du besoin

Un papa perché

Le droit de vote des étrangers 

Le courage

  1. Ils sont devenus fous !

Les droits des robots !

Les farines animales

L'homme augmenté

  1. Notre civilisation pourrait-elle s'effondrer ?

  2. Notre image sur les moteurs de recherche

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Diffusion libre, en citant la date et la source

Il existe une liste de diffusion de cette lettre. Inscription sur la liste de diff sur simple demande. On peut aussi se désinscrire.

jean-michel.berard   orange;FR

La liste de diff comporte environ 200 personnes, et qui plus est les billets sont disponibles sur le présnt site internet. C'est pourquoi, lorsque vous m'envoyez des réactions, je les publie sans votre signature. En effet, c'est une chose que d'écrire à des personnes que l'on connait ou qui sont rassemblées sur la base d'un consensus précis, c'en est une autre d'écrire à une liste à laquelle chacun peut s'abonner sans condition. Si vous préférez que vous contributions soient signées, dites-le moi en les envoyant.

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1 Notes au jour le jour

Gardez le cap

Les indégivrables, Le Monde 16 février 2013, Gorce

Le client, chez le boucher :

- Bonjour, je voudrais de la viande de cheval pour un tartare.

- On n'a que du bœuf mais c'est presque pareil.

- Oui mais il y a un problème avec le bœuf, on n'est jamais sûr que ce soit bien du cheval.

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Dons d'organes

La prise en charge des accidents vasculaires cérébraux a beaucoup progressé ; le nombre de morts dans les accidents de la route baisse. Excellente situation. Conséquence : on manque d'organes à greffer pour les personnes malades en attente d'une greffe. On meurt beaucoup plus d'avoir attendu trop longtemps sur la liste que des complications dues à l'opération.

La situation juridique est la suivante : le prélèvement d'organes sur une personne en état de mort cérébrale est de droit (consentement présumé) sauf si de son vivant cette personne s'est inscrite dans un fichier national disant qu'elle refuse. (Registre national des refus de dons d'organes). Le consentement est présumé, sauf si refus affirmé de son vivant. Mais en fait, pour respecter les familles, on demande l'avis de la famille du défunt, alors que légalement ce n'est pas obligatoire. La famille, souvent, refuse. (30% de refus).

Peut-être y aurait-il plus de personnes sauvées si, de son vivant, chacun disait à sa famille quelles sont ses volontés à ce sujet.

Question personnelle : oui, j'ai prévenu ma famille que j'autorise le don d'organes. Quoique... je suis peut-être maintenant bien vieux pour être utile dans ce domaine.

Remarque : je ne vous fais pas la leçon. C'est une affaire de liberté personnelle.

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Promesses

Le non-cumul des mandats doit, selon Manuel Valls, ministre de l'intérieur, être reporté à une date très lointaine.

La remise à plat de toute la fiscalité semble totalement oubliée.

Dommage, c'est pour ces deux raisons que j'avais voté Hollande :-)

J'admire le travail de Mme Taubira qui, grâce à un débat en profondeur, montre petit à petit que le « tout prison » ne permet pas vraiment de lutter contre la délinquance. Sera-t-elle démentie par Valls ?

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L'économie du besoin

J'ai souvent cité dans cette lettre le blog de Jacques Fournier

http://jacquesfournier.blog.lemonde.fr/

Conseiller d’État, Jacques Fournier a présidé aux destinées de Gaz de France (1986-1988) et de la SNCF (1988-1994). Auparavant, il a exercé les fonctions de secrétaire général adjoint de l’Élysée (1981-1982), puis de secrétaire général du gouvernement (1982-1986).

J'aimerais dire que ses analyses, en particulier sur la nature du service public, me passionnent. Mais de quel droit porterais-je une appréciation sur Jacques Fournier ?

J. Fournier vient de publier aux éditions Odile Jacob un livre intitulé « l'économie des besoins, une nouvelle approche du service public »

Quatrième de couverture :

Pourquoi envisage-t-on toujours le service public comme un coût et jamais comme une part – significative – de la production nationale ?

Avec ce livre, Jacques Fournier renverse les perspectives :

La satisfaction des besoins humains fondamentaux – santé, logement, éducation, transport, etc. – devient prioritaire. Elle oblige à revisiter le service public pour le rendre plus efficace, moins lourd, bref pour remettre l’individu au centre du dispositif.

Partant, Jacques Fournier s’interroge sur les modalités de mise en œuvre de l’économie des besoins : comment faciliter la rencontre du service et du besoin ? Quel est le bon niveau d’intervention – local ou national ? Comment tarifer le service et jusqu’où aller dans la gratuité ?

Passant par un État renouvelé et l’acceptation des acteurs privés qui se reconnaissent dans ses valeurs, l’économie des besoins n’est pas si utopique qu’il y paraît.

Et si elle était l’avenir de l’économie ?

« L’économie des besoins n’est pas une économie d’assistanat. Il ne s’agit pas de distribuer des aides sociales à des personnes en difficulté, mais d’organiser un système dans lequel c’est l’ensemble de la population qui va vivre autrement que selon la loi du marché […]. En ce sens, l’économie des besoins est le communisme du XXIe siècle. » J. F.

Cette citation a certainement capté votre attention. Peut-être vais-je attendre d'avoir lu le livre pour en reparler ? Cela dit, si l'un de vous l'a déjà lu je publierai volontiers son texte. (C'est un appel. Je pense qu'il se reconnaitra...)

***

Un papa perché

Pendant tout un week-end un papa, sur une grue, émeut toute la France parce qu'il est privé de son enfant. Le premier ministre, sans se renseigner sur le dossier juridique, mobilise séance tenante tous ses ministres, le préfet intervient auprès de la justice (vive la séparation des pouvoirs). Et puis l'on apprend qu'il s'agit en fait très probablement de l'action coordonnée d'un mouvement international ultra-réactionnaire prônant la supériorité de l'homme sur la femme. Qui plus est cette action intervient au moment où une proposition de loi sur la garde alternée est déposée. On reconnait dans la liste des signataires certains députés « droite forte ». Piège politique grossier.

Il faut pardonner au premier ministre : c'était le week-end, on ne peut être au courant de tout. On dirait Nicolas Sarkozy faisant une loi dès qu'une petite fille est mordue par un chien. Total amateurisme compassionnel.

Ce qui est dramatique dans tout cela est que, vu la baisse du budget de l'État, on n'a plus les moyens de fournir du café pour maintenir la vigilances des membres des cabinets ministériels de permanence le samedi pour informer leur ministre.

Du coup j'ai lu

http://fr.wikipedia.org/wiki/Masculinisme

Édifiant.

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Le droit de vote des étrangers 

Madame Marisol Touraine, ministre, le 17 2 2013 sur France info : depuis quelques années le régime de retraite des députés a été aligné sur celui des français.

Elle n'a pas dit « des autres français ». Quel choc. Nous avons donc élu des députés pas français.

Vous savez combien j'aime prendre les mots au pied de la logique. Pinaillage ? Pas sûr. Pour Mme Touraine, sans doute. Mais pour Raymond Barre, premier ministre qui après l'attentat de la synagogue de la rue Copernic publiait un communiqué écrit disant « cet attentat visait des juifs se rendant à la synagogue et a tué des français innocents ». Les commentaires que j'ai lus depuis indiquent que c'est bien ce qu'il pensait. C'était un communiqué écrit. C'était la nuit. Les membres du cabinet du premier ministre dormaient au lieu de relire ?

Ajout a posteriori le 22 février 2013, message reçu de l'un de vous.

Dans le dernier bulletin d'alerte, tu attires notre attention sur la déclaration de Mme Touraine : " le régime de retraite des députés a été aligné sur celui des français". A juste titre, et comme tu le dis toi-même, tu "pinailles" sur la distinction que semble établir la Ministre entre les députés et les Français. Cependant, pour paraphraser un célèbre proverbe chinois, quand le filou montre la lune, ne serais-tu pas celui qui regarde le doigt ? En effet, la véritable supercherie de Mme Touraine c'est de dire " "celui des Français". Voudrait-elle nous faire croire que tous les Français bénéficient du même régime de retraite. Je connais de nombreuses personnes âgées qui doivent vivre avec moins de 900€ par mois et tu connais nos propres conditions de retraite. Par ailleurs ce type d'affirmation suggère, par un détour de pensée logique subliminale, que le régime de retraite des Français a été aligné sur celui des députés. Je n'en ai pas vraiment l'impression.

Ceci dit pour te taquiner et en toute amitié.

Merci. L'arroseur arrosé.. Je me suis laissé prendre au piège que je dénonce souvent : celui du prestidigitateur qui attire l'attention à un endroit pendant que cela se passe ailleurs.

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Le courage

Je regarde un documentaire sur la guerre de 39 45. On y voit de longs convois de personnes, marchant à pied, deux par deux, « guidés » par des soldats nazis et leurs mitraillettes. Vont-ils vers la souffrance, la maladie, la torture, la mort ? Savent-ils qu'ils y vont ?

Il est vain de se demander ce que l'on aurait fait dans des circonstances que l'on n'a pas connues. Je me demande si je ne serais pas sorti de la file pour être abattu tout de suite. Et pourtant, certains en sont revenus.

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2 Ils sont devenus fous !

Ou encore : devenons-nous fous ?

Les droits des robots !

Le Monde, 16 février 2013, Kate Darling, chercheuse au MIT, souhaite une protection juridique pour les robots sociaux, non pour eux-mêmes mais au bénéfice des humains.

Les robots sociaux (humanoïdes ou non) participent à l'assistance aux personnes : soins médicaux, suivi de personnes âgées, jouets pour enfants. Selon KD, nous sommes entourés par des technologies qui essaient de se brancher sur nos émotions. Du coup, nous nous attachons aux robots, comme aux animaux de compagnie, et il convient de leur donner des droits analogues à ceux qu'on donne aux animaux de compagnie, pour nous protéger nous-mêmes du stress.

Exemple : l'armée US a construit un robot démineur qui ressemblait à une grande araignée à six pattes. Chaque fois qu'il passait sur une mine il perdait une patte. Le colonel qui dirigeait ce projet l'a interrompu, car il ne pouvait supporter la vue de ce robot se trainant sur les pattes restantes ! On croit rêver. Il préférait sans doute envoyer des démineurs humains ? J'espère qu'on a nommé un autre chef de projet.

Les robots, dit KD, ne ressentent pas de douleur, au contraire des animaux,mais créent de la douleur affective chez nous, c'est pourquoi il faut leur donner des droits. C'est aussi grave pour un enfant de donner des coups de pieds à un jouet robot qu'à son chat. A mon avis, c'est un problème d'éducation de l'enfant, pas de protection du robot.

Je suis totalement stupéfait. Les animaux sont vivants, peuvent souffrir, et ont une forme d'autonomie indépendante de nos propres décisions. Un robot est purement matériel, ne souffre pas et surtout ne fait que ce que le programme informatique rédigé par les humains lui commande de faire. Si protection juridique il doit y avoir, c'est pour les victimes des éventuels dysfonctionnements des robots, et pour les programmeurs qui font des erreurs mettant l'homme en danger.

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Les farines animales

Copie d'un article du journal Le Monde le 16 2 2013

Et que vient de décider la Commission de Bruxelles ? Tout simplement de préconiser à nouveau, dans l'Union, le recours aux farines animales pour nourrir une partie des animaux d'élevage. Elle souhaite autoriser ces farines dans le secteur de l'aquaculture dès le 1er juin, puis, "pas avant 2014", pour les porcs et les volailles.

Cela revient, ni plus ni moins, à renouer avec une pratique d'élevage dont les dérives ont provoqué l'une des plus graves catastrophes sanitaires intervenue en Europe, il y a moins de vingt ans : la crise de la "vache folle".

C'est parce qu'elles étaient nourries avec des "farines de viandes et d'os", recyclant toutes sortes de carcasses et préparées sans précautions, que des dizaines de milliers de vaches ont été infectées par l'encéphalopathie spongiforme bovine, conduisant à l'abattage de troupeaux entiers. C'est à cause de ces farines que des centaines de consommateurs développent, parfois des années après avoir mangé des steaks infectés, la maladie mortelle de Creutzfeldt-Jakob.

Les farines animales ont été interdites en Europe pour les ruminants en 1997, puis pour tous les animaux de consommation en 2001. Pourquoi les réintroduire aujourd'hui ? Elles permettraient de remplacer les farines de poisson, utilisées dans l'aquaculture, qui deviennent plus couteuses quand les ressources halieutiques se raréfient. Et la mesure est attendue par les éleveurs de porcs et de volailles, qui y trouveraient une matière première bon marché pour nourrir leurs animaux, alors que le prix élevé des céréales et du soja pèse lourdement sur leurs comptes.

[...]

Selon la Commission, les "nouvelles" farines sont sans danger : elles seront issues uniquement de morceaux propres à la consommation humaine [alors pourquoi ne pas les manger directement ?] et, surtout, le "cannibalisme" sera désormais proscrit. Les porcs ne mangeront que des farines de volaille, et inversement. Sain principe et louable intention. A condition que les pouvoirs publics et les filières professionnelles soient capables de garantir un respect scrupuleux de ces normes sanitaires. Or, après bien d'autres, l'épisode des lasagnes au cheval roumain démontre que c'est tout sauf garanti.

En octobre 2011, c'est précisément ce doute qui a conduit l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation et de l'environnement et du travail à émettre un avis négatif quant au retour des farines animales. Il serait regrettable que la France, que rien n'oblige à suivre le feu vert de Bruxelles, ne tienne pas compte de cet avertissement. En matière de santé publique, le doute doit toujours profiter aux consommateurs. Quoi qu'il en coûte.[Quelle naïveté...]

J'ai tout bien compris : les farines animales donnaient l'ESB au bétail et la maladie de Kreutzfeld Jacob aux humains. Elles ont été interdites. Mais les aliments que, du coup, on donne aux animaux sont trop chers. On va donc à nouveau autoriser les farines animales, mais en prenant des précautions.

Tout de même !! Où sont les études nouvelles qui permettent de dire que ce qui était dangereux pour les animaux et l'homme est devenu inoffensif ?

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L'homme augmenté

Oscar Pistorius a participé aux JO de Londres en 2012, avec les athlètes valides. Il court avec des jambes en lames d'acier. Pour moi, cela pose problème : à partir de quelle quantité de greffes, d'ajouts, de supports, d'aides métalliques ou plastiques, ou d'implants électroniques peut-on dire « là, ce n'est plus humain » ?

Oscar Pistorius est soupçonné, d'après les informations diffusées par la presse, d'avoir massacré sa petite-amie. Les journaux mettent en correspondance ce drame et ses performances sportives. Y a-t-il un rapport ? Peut-être, ces dernières années, son statut de vedette a-t-il fait que la presse a gardé le silence sur tout ce qu'on découvrait de son comportement à l'égard des femmes ? Possible.

En revanche, je vois bien le rapport avec l'idéologie sécuritaire, le développement du nombre d'armes, l'idéologie d'une société qui joue sur la haine de l'autre.. La violence comme solution à tout. Au moins, c'est simple.

En France, tous les trois jours (tous les trois jours) une femme meurt des mauvais traitement de son conjoint. Cela n'excuse pas Pistorius. Cela fait moins de bruit. Je précise : ce n'est pas la même femme qui meurt à chaque fois, c'est chaque fois une nouvelle. Trois jours, une femme, trois jours, une femme, trois jours...

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3 Notre civilisation pourrait-elle s'effondrer ?

C'est le titre d'une double page dans Le Monde du 9 février 2013.

L'article complet

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/02/07/notre-civilisation-pourrait-elle-s-effondrer-personne-ne-veut-y-croire_1828673_3246.html

mais bêtement l'accès est réservé aux abonnés.

L'auteur est Stéphane Foucart, le sous-titre « personne ne veut y croire ».

L'auteur analyse les travaux de Paul Ehrlich, de la Royal Society de Londres.

On découvre en lisant l'article que Anne Ehrlich participe étroitement aux travaux de Paul Un détail.

Extraits tout à fait lapidaires (deux pages en quelques lignes, voyez l'article complet dans le journal...).

A peu près toutes les civilisations passées ont subi un effondrement, c'est à dire une perte de la complexité politique et socio-économique généralement accompagnée d'un déclin drastique de la démographie. Dans bien des cas, sinon la plupart, la surexploitation de l'environnement a été la cause. Certaines civilisations comme la Chine ou l'Égypte se sont remises de situations d'effondrement, mais d'autres non : Ile de Pâques, Mayas classiques.

[...] Actuellement la liste est longue : érosion rapide de la biodiversité, exploitation irraisonnée des océans, pollution de la mer aux embouchures des fleuves, destruction accélérée des insectes pollinisateurs, épuisement des sols et des eaux. Avec surplombant le tout deux phénomènes globaux liés à nos gaz à effet de serre : le réchauffement climatique et l'acidification des eaux de mer.

Le monde n'est pas infini : dans l'agriculture les rendements stagnent, dans les mers la ressource halieutique chute ; les ressources en pétrole sont limitées.

« Ehrlich écrit tout haut ce que la plupart des écologues pensent tout bas », dit un chercheur en écologie.

Mais la diffusion de ces alertes reste limitée, les médias renoncent à traiter ces sujets anxiogènes et les scientifiques ne sont pas formés pour parler au public.

Alors pourquoi Le Monde réserve-t-il l'article en ligne aux abonnés ?

Ehrlich conclut : la probabilité d'éviter l'effondrement n'est que de 10%. Pour le bénéfice des générations futures cela vaut le coup de se battre pour monter à 11%.

Remarque : il s'agit d'une figure de style. Rien ne permet de calculer avec une telle précision la « probabilité » d'un tel évènement.

Remarque 2 : j'ai censuré mon résumé en enlevant les remarques malthusiennes de Ehrlich, qui ne me convainquent pas. Je vous les enverrai si vous me le demandez.

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4 Notre image sur les moteurs de recherche

Je ne suis pas spécialiste, mais on m'a dit que si vous vous connectez de temps en temps sur le site, cela améliorera ma visibilité sur les moteurs de recherche. Cliquez simplement sur le lien http://alerte.entre-soi.info/ Ce sera mieux encore si vous citez ce lien dans vos propres publications.

Je vous ai souvent recommandé de regarder si vous n'êtes par l'objet de citations malveillantes sur Google. J'ai essayé pour moi.

Les Jean-Michel Bérard qui arrivent en tête de Google sont le préfet et le président du directoire de Esker. La lettre [alerte] arrive sur la deuxième page de Google. La lettre informatique et société arrive beaucoup plus loin, mais elle est en sommeil depuis un an.

Si je tape Jean-Michel Bérard en excluant « Esker » et « préfet », la recherche se concentre davantage sur moi : 140 00 résultats. Beaucoup de bruit, c'est à dire de résultats parasites.

Un JM Bérard fait partie du comité de rédaction de infos-balkans. Je pense être en total désaccord avec ce qu'ils disent. Je leur ai écrit, mais ils ont répondu qu'il est difficile de changer le nom d'un rédacteur juste parce qu'il a un homonyme.

Mes vaines polémiques avec l'association EPI et JP Archambault sur l'enseignement de l'informatique arrivent en bonne place. Il savent mieux que moi se placer sur google. Polémiques sans intérêt, j'aurais mieux fait de m'abstenir. Mais je trouve très bien que ce que l'on écrit sur internet soit indélébile et que je ne puisse pas le supprimer.

La lettre [alerte] est souvent citée, mais les documents que j'ai produits lorsque j'étais en fonction sont peu ou pas cités, alors qu'ils l'étaient il y a trois ans : brevet informatique et internet, enseignement des sciences.

Les fiches connaissance que j'étais fier d'avoir rédigées en 1998 avec plusieurs personnes de haut niveau n'apparaissent que p. 27 de google et avec une seule fiche sur les 20. Normal : le ministère de l'éducation nationale avait organisé un plagiat consistant à publier ces fiches sous d'autres noms que ceux des auteurs initiaux. (Si si, c'est vrai). J'ai finalement, à l'époque, obtenu que les auteurs initiaux soient mentionnés aussi. J'ai poussé un peu la recherche sur google et suis scandalisé. Je sais que internet n'a pas de droit à l'oubli, mais il permet aussi de modifier le passé. Sur aucun site je n'ai trouvé les fiches initiales. Gommées, disparues. Heureusement j'ai retrouvé cela, où les « anciens » et les « nouveaux » auteurs sont cités. Ces fiches me semblent intéressantes pour quiconque s'intéresse un peu aux sciences.

http://www2.cndp.fr/archivage/valid/128606/128606-15900-20364.pdf

Je n'ai pas regardé la totalité de ce qui me concerne sur Google. Dans ce que j'ai regardé je n'ai pas trouvé d'attaques calomnieuses ou de faits inventés.

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fin du billet du 21 2 2013