[alerte] Jean-Michel Bérard

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La liste de diffusion par courrier électronique comporte environ 200 personnes, et qui plus est les billets sont disponibles sur le présent site internet. C'est pourquoi, lorsque vous m'envoyez des réactions, je les publie sans votre signature. En effet, c'est une chose d'écrire à des personnes que l'on connait ou qui sont rassemblées sur la base d'un consensus précis, c'en est une autre d'écrire à une liste à laquelle chacun peut s'abonner sans condition.

Si vous préférez que vous contributions soient signées, dites-le moi en les envoyant.

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1  Petites notes au fil des jours

Ils l'ont dit

Au Sénat

Mme Rossignol (PS) intervient dans le cadre du débat sur la parité hommes/femmes lors des élection. M. Sido (UMP) s'exclame « qui c'est cette nana ? ».

Mme Rossignol lui décerne illico la palme de la misogynie beauf. Attendons les prochaines séances du Sénat pour voir si M. Sido portera cette palme à sa boutonnière.

Les héros

Premier jour de l'intervention militaire de la France au Mali : salut et accord quasi unanime de la classe politique. Troisième jour : les critiques fusent, à l'UMP, au Front National, au Parti communiste. Nous sommes dans une société du zapping. Sans doute s'étaient-ils exprimés sans réfléchir le premier jour ?

Les articles publiés sur la douleur des parents des soldats tués en Afghanistan (Le Monde magazine, 19 janvier 2013) me plongent dans la tristesse et la compassion à leur égard, mais aussi dans la perplexité. Comment en arrive-t-on à choisir un métier où la perspective d'être tué est l'une des données constitutives ?

Dans les guerres entre nations il existe (ou l'on construit) un « roman national » qui justifie et valorise les buts de guerre. Les soldats tués sont des héros. Rien de tel avec les guerres « asymétriques ». Les parents des héros disent « Nos enfants sont morts pour rien ». La réalité et la férocité de l'obscurantisme taliban ne suffisent pas à transformer les soldats français morts en héros. C'est ce que dit la sociologue Danièle Hervieu-Léger dans le même magazine. « Alors que la mort au combat était jadis glorieuse, la voici difficile à assumer faute d'un grand récit capable de transformer la mort en sacrifice ».

Une bonne nouvelle : aux USA les femmes militaires viennent d'être autorisées à aller au combat. Rien n'arrête le progrès, vive la parité.

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Télévision

Pour les mamans et les papas

Une jeune maman me dit tout ce que lui apporte, dans ses relations avec son enfant, l'émission « Les maternelles », du lundi au vendredi à 8h55 sur France 5.

Le supplément Télévision du journal Le Monde des 20 21 janvier 2013 est consacré à cette émission, désormais animée par Julia Vignal.

Extraits : Autre difficulté : présenter et animer une émission avec un public qui par définition se renouvelle sans cesse : les femmes qui souhaitent être enceintes, qui viennent d'accoucher, les futurs ou jeunes papas, les belles-mamans les beaux-papas, les métiers de santé concernés. Julia Vignal dit «Pendant ma grossesse, Karine Lemarchand était alors l'animatrice de l'émission. Elle m'a vraiment accompagnée durant cette période. Une relation très intime. [...] Je pense que je suis une meilleure femme depuis que j'anime cette émission. Je suis heureuse et fière de cette émission de service public. »

Précisions de la jeune maman à qui j'ai envoyé le projet de ce texte :

J'y ai découvert des sujets dont je n'avais jamais entendu parler avant et qui m'ont été très utiles (haptonomie, projet de naissance). En revanche, je dois préciser que depuis que c'est Julia Vignali, je regarde beaucoup moins car il ne reste qu'un seul membre de l'ancienne équipe, je préférais vraiment l'ancienne équipe.,Toutefois, pour ceux qui ne connaissent pas l'émission, ils continuent à aborder sérieusement des thèmes utiles.

Vous, mes lecteurs, êtes en moyenne beaucoup trop vieux pour être directement concernés :-), mais vous avez peut-être des enfants, des petits-enfants à qui signaler cette émission.

La vie des autres

A propos de télévision, le film « La vie des autres » (la surveillance de tous par tous en République Démocratique d'Allemagne) est passé le lundi 21 janvier 2013 à 20h50 sur Arte. Peut-être cette lettre [alerte] arrive-t-elle trop tard pour le direct, mais vous connaissez mieux que moi les façons de regarder une émission en différé. Bon. Cela dit je pense que beaucoup de vous ont déjà vu ce film.

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Libre marché

Je citais la dernière fois les jeux de mots calembourdesques de Libération. Le Monde n'est pas en reste . Journal des 20 21 janvier 2013 : « Coup dur pour Doux ». Traduction : la modification des aides européennes à l'exportation des volailles va accentuer les difficultés de l'industriel volailler Doux.

Du coup je découvre que, dans une économie de libre marché, on subventionne l'exportation des volailles françaises. Voila qui va détruire les petits producteurs des pays pauvres, en inondant leur marché de produits à bas prix. Et tout cela pour des volailles industrielles. Sans sourciller la Fédération des industries agricoles affirme que cette décision de Bruxelles va supprimer 5 000 emplois. Comment cela est-il calculé ? Nul ne sait. Ce sont des vérités-chantage toujours bonnes à asséner. Mais cette fédération ne fait aucune allusion au nombre de petits producteurs des pays pauvres ruinés par le bas prix des poulets venant de France. Tant pis pour eux, ils ne sont pas de chez nous.

On peut aussi s'étonner de cette économie de libre marché qui ne fonctionne que grâce à des subventions. Cela dit, c'est amusant. La gauche a coutume de dire que l'économie de libre marché c'est le renard libre dans le poulailler libre. Là, ce sont les volailles subventionnées qui jouent le rôle du renard...

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Dopage

Toute la presse est effarée : Lance Amstrong a reconnu s'être dopé, y compris pour gagner sept tours de France.

Cet effarement m'étonne : tout le monde savait que de telles performances ne sont pas à la portée d'une personne non dopée.

Mais le spectacle est roi, le Tour de France passionne le public.

C'est tout simple : il suffirait de convenir que le dopage est autorisé, la règle du jeu serait claire, cela ne choquerait pas le public massé au bord des routes pour quémander les cadeaux de la caravane publicitaire.

Gros inconvénients : un nombre encore plus grand de cyclistes verraient leur santé ravagée. De plus, dans un système compétitif fondé sur l'argent, les jeunes fréquentant les associations sportives seraient vite convaincus que le dopage est incontournable.

On comprend en tout cas que vu les sommes exorbitantes qui sont en jeu les financiers essaient de réduire autant que possible la glorieuse incertitude du sport. C'est une gestion en bon père de famille.

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Le puçage des moutons

L'association Pièces et main d'œuvre organise une manifestation contre l'obligation faite par Bruxelles de poser des puces RFID sur les moutons. J'avais émis des réserves dans mes lettres précédentes. Je reçois de PMO une lettre d'info où l'on m'explique que admettre le puçage des moutons c'est admettre le puçage généralisé et la transformation de notre société en société à la 1984. Je ne suis pas du tout d'accord et n'apprécie pas ces généralisations. Il faut regarder au cas par cas, et analyser chaque situation. L'argument est aussi absurde que celui qui consisterait à dire qu'il ne faut pas utiliser d'antibiotiques dans le traitement des otites pour éviter les antibiotiques dans les volailles et la viande. Ou alors qu'il ne faut pas utiliser d'éléments radio-actifs dans le dépistage des maladies par la technique de scintigraphie pour éviter la bombe atomique.

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Malnutrition

Source : le journal The Lancet cité par Pour la Science février 2013 : dans le monde, l'obésité et les maladies associées tuent désormais davantage que la malnutrition.

Cette information ne signifie pas qu'il n'est plus utile de lutter contre la faim dans le monde...

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2 État providence, société d'assistés

Fraude aux prestations sociales

Un article dans Le Monde du 6 janvier 2013 : « la moitié des personnes qui ont droit au RSA (Revenu de Solidarité Active ») ne le demandent pas. [...] Le fait de ne pas demander des prestations auxquelles on a droit est ancien et touche toutes les prestations sociales. Ainsi, 24% (un quart) des remboursements liés à la Couverture maladie universelle complémentaire CMU-C ne sont pas réclamés .[...]Le non recours aux prestations auxquelles on a droit est estimé à plus de 6 milliards d'euros, alors que la fraude aux prestations est estimée, dans un rapport parlementaire, à 4 millions.» L'auteur n'utilise pas cet argument pour justifier la fraude, qu'il désapprouve dans le reste de l'article, mais pour la relativiser.

J'ai lu dans d'autres sources des nombres un peu différents, mais toujours avec les mêmes résultats : le non recours est supérieur à la fraude. De plus, la fraude aux prestations versées est quatre fois moins importantes que la fraude aux cotisations dues par les employeurs et six fois moindre que la fraude fiscale. Pour les sources, relatives à ces nombres, voir une [alerte] précédente.

Le sociologue Philippe Warin, dont les propos constituent l'essentiel de l'article, conclut en disant que à terme, le non-recours aux droits coûte de l'argent à la collectivité. Les dommages sanitaires et sociaux qu'il provoque pèsent lourdement sur le système social.

Haro sur l'autre

Je suis excédé par les expression état providence,société d'assistés qui ne sont plus le monopole des « réacs » mais sont hélas maintenant souvent employées par les partis de gauche.

Ces termes décrivent de façon volontairement négative une société de solidarité.

Bien sûr, légitimement, en période de crise, le débat sur les limites de cette solidarité s'impose. Ce débat a aussi tendance à se crisper, le « chacun pour soi » progressant par rapport au « tous pour un ».

Je suis toujours frappé par la jalousie et les divisions que le système arrive à susciter entre les « pauvres ». La vendeuse de la charcuterie (qui ne doit pas toucher beaucoup plus que le Smic) se plaint amèrement, en discutant avec les clients, de la fraude aux prestations (pas la fraude des clients, bien sûr, la fraude des autres ), sans penser que l'utilisation des paradis fiscaux est, pour les grandes entreprises, un système tout à fait courant de gestion des fonds, pour éviter trop d'impôts. Mes malheurs viennent du type qui ne paie pas son billet de métro, pas des entreprises qui, pour une bonne gestion, placent leurs fonds au Luxembourg.

Ce qui est tout à fait décourageant est que, si je prenais la parole dans la file d'attente à la charcuterie pour dire que la moitié des bénéficiaires du RSA ne réclament par leur dû, personne ne me croirait. L'idée que les pauvres fraudent (et surtout les chômeurs, les immigrés, etc.) est une croyance non accessible au raisonnement et bien ancrée dans les milieux modestes. Que dire ?

Il est facile de monter les gens contre leurs voisins de palier.

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3 Alterscience, des savant dévoyés

C'est le titre d'une double page signé David Labousserie dans Le Monde des 20 21 janvier 2013. Pour l'essentiel, l'article rend compte d'un livre de l'historien des sciences Alexandre Moatti (Paris VII) paru aux éditions Odile Jacob : Altersciences, postures, dogmes, idéologies.330 pages, 23,90 euros. (Je ne l'ai pas lu).

Il s'agit à mon avis d'une question très importante. L'article m'apporte une cohérence et une structuration de ma propre réflexion. Mais comment résumer deux pages de journal, d'une grande clarté et d'une telle densité ?

Sous-titre de l'article : « avoir raison seul contre tous, telle est l'obsession de ces chercheurs qui attaquent la science établie pour faire valoir des vues aussi iconoclastes que fausses. » Exemple parmi beaucoup d'autres cités dans l'article : Maurice Allais, polytechnicien prix Nobel d'économie, conteste vigoureusement la théorie de la relativité de Einstein.

Gérard Bronner, sociologue, Paris VII : « quand on apprend la science on apprend le doute, mais également les méthodes scientifiques. Ces alterscientifiques ont tendance à garder l'idée du doute, mais à oublier celle de la méthode. »

J'espère vous avoir donné l'envie de lire l'article. Pour continuer d'écrire ce paragraphe, je dois laisser un peu décanter ces questions complexes, réfléchir et vous demander, pour la suite, de vous reporter à une lettre [alerte] ultérieure.

Cela dit, si tel ou tel d'entre vous peut m'aider dans cette synthèse de la double page du Monde, je lui en serai très reconnaissant.

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4 C'est possible

Vous connaissez mon pessimisme sur l'avenir d'une société dont le modèle me semble dans l'impasse.

Mais l'espoir existe du fait des très nombreuses initiatives locales, conviviales, qui contribuent petit à petit à jeter les bases d'une autre société.

Texte envoyé par un responsable de l'association Vivre à Murat, dont je reçois régulièrement le journal Qui Com Mai.

Née à la suite des dernières élections municipales dans un village de montagne de l’est du département du Tarn, cette association de 90 membres, d’âge, de sexe, de condition sociale et professionnelle très différents s’est donné pour objet de faire vivre la démocratie et la citoyenneté, d'aider ceux qui le veulent à se prendre en mains, à ne pas rester passifs devant la dégradation de la vie rurale. C’est un projet politique au sens le plus noble mais qui peut avoir évidemment des retombées électorales.

Défense des activités : de la petite industrie agroalimentaire face à la suppression des emplois, de l’artisanat et du commerce local, des services publics laminés peu à peu comme la poste.

Veille sur la politique de l’eau et de l’énergie, mal conduite, peu soucieuses de l’intérêt général. Veille sur le devenir d’une agriculture plus soucieuse de l’environnement, essentiel dans cette région Soutien à la mise en place des technologies innovantes et notamment du numérique.

Le rappel des lois et règlements en vigueur fait également partie de nos préoccupations et nous offrons à la population cette compétence partagée pour qu’elle puisse mieux se défendre.

Nos moyens d’information sont un journal qui paraît quatre fois par an ainsi que des dossiers techniques sur des sujets intéressant les habitants du village . Nous ne nous privons pas au-delà d’analyses très concrètes ,de réflexions plus globales sur le monde qui nous entoure. Nous intervenons auprès des élus par lettre ,oralement ou si nécessaire par pétition .

Les membres de l’association qui bien souvent ne se fréquentaient pas avant sa création ont trouvé dans celle-ci convivialité, échange, mise en commun d’expériences, parfois amitié.

Ce n’est pas négligeable

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5 Vie quotidienne dans le nuage (le cloud)

L'usage du nuage informatique (cloud) connait un développement fulgurant, tant pour les professionnels que pour les particuliers.

J'espère ne pas simplifier abusivement en disant que le cloud est un espace mémoire distant (situé matériellement on ne sait où dans de gros ordinateurs) que l'on loue, accompagné des logiciels servant à son fonctionnement, et auquel on se connecte par internet.

Avantages : vos données sont stockées indépendamment des risques physiques ou des bugs que peut rencontrer votre machine. Cet espace est accessible depuis n'importe quelle machine, et vos données sont ainsi disponibles indépendamment de votre propre ordinateur. Enfin vous pouvez donner accès à certaines zones de votre cloud pour permettre à d'autres personnes de prendre connaissance de tel ou tel document.

On tend même à produire maintenant des machines à très bas prix, sans mémoire (disque dur...), en permanence connectées à la mémoire distante du cloud. Les données et les logiciels (traitement de texte, etc.) sont disponibles à distance.

Inconvénient, surtout pour les entreprises qui manipulent des données sensibles : les lois internationales (US en particulier) ne garantissent pas la confidentialité des données stockées dans le cloud. D'où la décision du gouvernement de développer un cloud respectant les lois françaises sur la confidentialité des données.

Mon prestataire de service est Orange, je suis content de leur cloud « mes contenus ».

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6 [alerte] qu'est-ce ?

Pour répondre à des questions qui ne sont pas fréquemment posées, mais tout de même de temps en temps.

Il me semble que je ne cherche pas dans [alerte] à vous convaincre, à vous mobiliser. C'est une lettre assez personnelle, que j'ai beaucoup de plaisir à écrire. Chacun se détermine, pour approfondir sa réflexion sur le sujet évoqué, pour agir ou pas, pour militer ou pas, pour rire, sourire ou être scandalisé, ou pour ne pas être intéressé.

Mes sources systématiques quotidiennes d'information sont assez orientées : Mediapart, Rue 89, Le Monde, Libé, Télérama, France Inter, Radio France Internationale (89,0 MHz à Paris). J'écoute aussi un peu chaque jour Radio Courtoisie, radio des droites extrêmes. C'est fascinant par la haine qui s'y déverse. Cela me permet d'étendre un peu mon point de vue, et de percevoir un peu comment pensent ceux avec qui je ne suis pas d'accord.

De façon générale je cite toujours la source pour que vous puissiez vous y reporter. Et de façon générale, avant de reprendre l'info, je tente de la recouper par d'autres sources. Mais nul souci d'une mythique « objectivité ».

Je ne parle pas de politique étrangère, les tenants et aboutissants en sont beaucoup trop complexes pour moi.

Il y a 200 inscrits sur la liste de diff (ce qui ne veut pas dire 200 lecteurs) et 2000 connexions par mois sur le site (ce qui ne veut pas dire 2000 lecteurs). Je reçois pour chaque numéro 0, 1, 2, 3, 4, 5 réactions de votre part : complément d'information, critique, correction. Je suis toujours content de recevoir vos réactions. J'en fais mon miel, ou, lorsque cela est utile, je les publie dans le numéro suivant, de façon non signée, sauf si vous souhaitez signer. Il me semble que l'intérêt de cette lettre baisserait beaucoup sans vos réactions.

Le sujet qui a créé le plus de débats : mon désaccord, sur l'euthanasie, avec l'association pour le droit de mourir dans la dignité, ADMD

Les erreurs signalées : il y en a souvent. La plus massive était mon numéro sur les lois de Darwin, qui témoignait de ma part d'une méconnaissance totale de ces lois, et qui a été réécrit grâce à vos apports.

Les forts désaccords : le fait que j'ai dit que je voterai Hollande pour les présidentielles. (Je ne crois pas vous avoir appelés à voter Hollande). Mon souci était simple : ne pas permettre à Nicolas Sarkozy de poursuivre sa politique ayant, à mon avis, pour conséquence de cliver, d'opposer les gens les uns aux autres.

Le but essentiel de la lettre : cela me fait plaisir, je jubile en lisant les journaux et en pensant à tout ce que je vais pouvoir écrire dans cette lettre. Accessoirement, si cela vous fait plaisir aussi c'est toujours ça.

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Fin du billet du 25 1 2013

vous pouvez écrire à jean-michel.berard   orange.fr