[alerte] -JM Bérard- 9 décembre 2012

Sommaire

Explorer d'autres voies, autre chose est possible

Les débats avec vous suite aux billets précédents

Si vous avez manqué un épisode

La hulotte

Le style de la lettre

École

L'homme augmenté : la tentation du cyborg. Quel avenir pour l'être humain ?

Compassion, voyeurisme et commerce

Mathématiques à l'école maternelle

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Diffusion libre, en citant la date et la source.

Le présent site n'accueille pas les commentaires. Si vous les souhaitez, écrivez-moi à
jean-michel.berard    orange.fr . Je publierai votre réaction dans le prochain billet.

La liste de diff comporte environ 200 personnes, et qui plus est les billets sont disponibles sur le présent site. C'est pourquoi, lorsque vous m'envoyez des réactions, je les publie sans votre signature. En effet, c'est une chose d'écrire à des personnes que l'on connait ou qui sont rassemblées sur la base d'un consensus précis, c'en est une autre d'écrire à une liste à laquelle chacun peut s'abonner sans condition.

Si vous préférez que vous contributions soient signées, dites-le moi en les envoyant.

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Explorer d'autres voies, autre chose est possible

Je vous avais conseillé, lors de son passage à la télévision, le film « Les moissons du futur », film de Marie-Monique Robin, par ailleurs réalisatrice de « Le monde selon Monsanto ». Il est maintenant disponible en DVD.

Alors que les responsables politiques mondiaux (en accord avec l'industrie agro-alimentaire) affirment qu'il est impossible de nourrir l'humanité sans pesticides, sans engrais et sans OGM, le film montre plusieurs situations où cela existe. Ce n'est pas un film écolo de plus, mais un film qui nous fait entrevoir du possible là où l'on ne voit que chemin sans issue.

Je l'avoue, je n'ai pas fait de contre-enquête pour vérifier tout ce qui est dit. Je veux dire que je n'ai pas recherché les éventuels commentaires critiques ou hostiles.

Premier exemple : les AMAP, association pour le maintien de l'agriculture paysanne. On apprend dans le film que ce mouvement vient du Japon. Ces associations sont très vivaces et actives en France, même si le grand public les connait peu (tout comme le grand public connait peu la plupart des associations de bénévoles). Un groupe de personnes passe un contrat avec un horticulteur local bio, et s'engage à acheter sa production au fil de l'année. Chaque semaine les adhérents viennent au point de rendez-vous, prennent leur panier de fruits et légumes, en profitent pour se retrouver et discuter. Dans la ville où j'habite, l'AMAP s'appelle la Courgette solidaire. Il y a une liste d'attente.

Deuxième exemple : les milpas au Mexique. C'est une technique de polyculture bien adaptée au climat local, et qui était déjà pratiquée avant la conquête espagnole. On sème dans le même champ du maïs, des haricots verts et des citrouilles (qui gardent l'humidité dans le sol). Les « mauvaises herbes » sont utilisées pour nourrir le bétail dont le fumier fertilise les cultures. C'est un mode d'exploitation sans engrais ni pesticides, car la présence de plusieurs espèce limite le développement des parasites.

Problème : suite à l'accord de libre échange Alena (USA Canada Mexique) les pays adhérents se sont engagés à ne pas taxer les marchandises importées, et à ne pas subventionner leurs agriculteurs. Sauf les USA qui, eux, on le droit de subventionner leurs producteurs, de maïs en particulier. Résultat : le maïs (OGM) provenant des USA est moins cher que le maïs mexicain. Des millions de paysans mexicains sont ruinés et partent comme travailleurs clandestins pour produire du maïs aux USA. La plus grande partie de leur salaire est envoyé à leur famille restée au Mexique, pour acheter le maïs américain nécessaire à leur nourriture. Si, si, c'est vrai.

Troisième exemple : au contraire de l'exemple précédent où la pratique résultait d'une longue tradition, on voit ici une étroite coopération entre les scientifiques et les producteurs. Au Kenya, en coopération avec les paysans locaux, et en utilisant des plantes locales, un scientifique indien a mis au point la technique du push pull. Le maïs est ravagé par les larves d'un papillon, la pyrale, et par un parasite, l'herbe à sorcières. Le scientifique indien a, après de longues recherches, sélectionné deux plantes. Le desmodium : on enfouit son feuillage au pied du maïs, il fertilise, détruit l'herbe à sorcières, garde l'humidité et a un effet répulsif sur la pyrale. Autour du champ de maïs on plante de l'herbe à éléphants, qui attire la pyrale, et a des feuilles visqueuses qui tuent les larves de la pyrale. L'herbe à éléphants est utilisée comme fourrage pour les chèvres et les vaches. En cinq ans, le rendement d'une parcelle en maïs et multiplié par 12. Le paysan peut non seulement nourrir sa famille toute l'année, mais aussi vendre un excédent de maïs. (Jusqu'à ce qu'il soit ruiné par un Alena local ?)

Il est clair que ces techniques agrobiologiques sont propres à chaque sol, à chaque zone géographique. Le mot clé est le mot « local ». Le principe fondamental est la polyculture, alors que la monoculture favorise le développement des parasites.

Pourquoi tout cela n'est-il pas connu ?

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Les débats avec vous suite aux billets précédents

Si vous avez manqué un épisode

N'oubliez pas de regarder, j'ai reçu plusieurs messages de vous disant que cette vidéo est intéressante :

http://www.youtube.com/watch?v=JKqQVuiUDHE

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La hulotte

Cf. billet du 1 12 2012, où je vous suggérais cette revue comme cadeau de Noël.

On y trouve un remarquable travail de vulgarisation, au sens où un savoir savant est travaillé par les scientifiques pour un mise à portée du grand public, de façon vivante et humoristique.

Reçu de deux lecteurs collégiens :

« La Hulotte est un magazine mêlant humour et vie animale qui me plait beaucoup. Il contient également des anecdotes surprenantes et des informations utiles sur les animaux. Le journal est très bien documenté. Par exemple,on apprend que les escargots creusent des galeries dans la roche pour échapper aux prédateurs et pour s'y réfugier en cas de canicule. Ces 'travaux' prennent évidemment des années, puisque les escargots creusent seulement 15 mm... par siècle ! »

Incroyable, mais relativité intéressante. Tout à coup, le temps s'arrête, du moins à l'échelle du TGV, de l'avion et de l'internet.

Un galerie de protection a 15 cm de long. Il a donc fallu 10 siècles pour la creuser.

Cela me fait penser aux personnes qui, il y a six cents ans, taillaient avec des petites pioches, accroupies dans le noir, des galeries dans la roche pour atteindre les filons dans la mine de fer des Hurtières en Maurienne. La mine a fermé, les escargots existent toujours.

http://lahulotte.fr/index.php

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Le style de la lettre

Reçu de l'une de vous : « [...] Et pourquoi pas alerter aussi sur ce qui fait plaisir. Faut-il aller jusqu’aux recettes de cuisine ? Vous êtes l’auteur et donc celui qui en décide. »

Reçu de l'un de vous : « J'apprécie dans tes lettres la façon dont tu parles (un peu comme Philippe Delerm) des ces plaisirs simples (et notamment des recettes) que nous offrent les moments du quotidien lorsque on sait s'en saisir. N'est-ce pas un peu cela que réussir sa vie ? » Vous n'imaginez pas à quel point ces quelques lignes, provenant d'un ami pour qui j'ai une estime immense, me touchent. On peut donc réussir sa vie ?

Bon, suite à mes petits problèmes de santé j'ai été pris d'un optimisme et d'une « pêche » fantastiques. Maintenant que tout va bien, je ne peux vous promettre que cela continuera. Il est temps que je revienne au catastrophisme pessimiste de mes billets habituels. Un peu de sérieux, voyons !

Pour une personne : sortir du congélateur (si vous voulez) un morceau de dos de cabillaud (Picard). Le laisser dans son emballage plastique et le décongeler en le faisant tremper dans l'eau chaude de l'évier. Le sortir, saupoudrer les deux cotés de farine (il vaut mieux enlever le plastique), badigeonner avec un œuf battu, saler poivrer, arroser les deux cotés de chapelure. Faire frire à feu moyen à la poêle, en utilisant un peu de beurre cuit (clarifié) dont j'ai déjà donné la recette. (Pour faire cuire, le poisson, y compris s'il fait froid, ouvrir la fenêtre, car même avec une bonne hotte aspirante...). Recette connue de tous et d'une grande banalité ? Pas tant que ça. Si le filet de poisson est très bon, le résultat est un régal. Je pense que l'on peut résoudre aisément le cas où l'on n'est pas seul en adaptant la quantité de filets que l'on sort du congel. C'est l'un des cas où le fait de ne pas être seul ne complique pas la situation.

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École

Cf. billet du 1 12 2012

Dans l'article intitulé École le 1 12 2012 j'écrivais

« Au moment où je termine la rédaction de ce billet, je découvre dans le numéro du 27 11 2012 de la revue en ligne Le café pédagogique un article de G. Fotinos.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/11/27112012Article634895886604185431.aspx

Inutile de le résumer ou d'en citer des extraits. Il faut tout lire.

Cela dit, la conclusion de ce texte de Fotinos n'est-elle pas un peu optimiste, malheureusement, sur les effets qu'aura la politique actuelle de « refondation ? » » (Oui, j'ai ouvert deux fois les guillemets, il faut les fermer deux fois, enfin je crois.)

Deux lecteurs ont critiqué ce rapport.

Je pourrais être de mauvaise foi en soutenant que j'ai dit « il faut tout lire » et non « j'approuve tout », mais bon...

Le rapport manque parfois de rigueur, en particulier sur le point suivant : en plusieurs passages de l'article on cite des proportions d'élèves, ainsi : « En 2011, 1,4million d’élèves étaient scolarisés dans les LEGT et près de 700.000 dans les LP ; 76 % des élèves de LEGT étaient des enfants de cadres, professions intellectuelles supérieures contre 9 % d’enfants d’ouvriers. Inversement, 41 % des élèves de LP étaient des enfants d’ouvriers contre 9,4 % d’enfants de cadres, professions libérales supérieures »

Intuitivement, on sent bien que les enfants de cadres sont sur-représentés dans les LEGT. Mais pour être complet, le raisonnement devrait donner les proportions d'enfants de cadres et d'ouvriers dans la population globale. De plus, on aimerait les sources, car on passe de « professions intellectuelles supérieures » à « professions libérales supérieures », qui ne sont pas des CSP usuellement employées. Il demeure, à partir des seules données du rapport, que la proportion d'élèves enfants d'ouvriers dans les LP et 5 fois plus grande que dans les LEGT. Le raisonnement est donc finalement valide, sauf erreur de ma part. Sur ce point le rapport me semble donc incontestable.

Reçu de l'un de vous

« Pour ce qui concerne les études sur les CSP, elles n'apportent rien de neuf depuis les travaux de Bourdieu ou de Beaudelot et Establet. Comme tu le dis, elles demeurent assez stables dans le temps, ce qui tendrait à prouver que le fameux ascenseur social dont on dit qu'il fonctionnait bien n'est qu'une construction nostalgique. Elles servent le plus souvent de sujet et de support de thèse à des étudiants et alimentent le discours politique sans proposer de véritable solution. La réponse institutionnelle est généralement structurelle (effectifs, programmes , horaires../.) et ne prend pas en compte les besoins individuels des élèves. On attendrait maintenant d'une recherche qu'elle dépasse ce simple constat et qu'elle élucide les facteurs qui font que parmi les élèves d'une même catégorie sociale qui partagent les mêmes conditions familiales ou culturelles certains "réussissent"alors que d'autres "échouent". Je ne nie pas l'existence d'une discrimination sociale mais elle masque de nombreux autre facteurs, psychologiques, pédagogiques entre autres qui ne sont pas bien élucidés. Les pionniers de la pédagogie institutionnelle ou des pédagogies inventives me semblent être les seuls à s'être engagés jusqu'à présent dans cette voie qui prend en compte les élèves et leurs besoins et pas seulement les structures.[C'est moi qui ai mis en gras. JM B]

Enfin je m'interroge sur la validité de ce postulat qui sert de base à toutes ces études sociologiques pour lesquelles l'indicateur de réussite scolaire est la " fréquentation d'un LEGT " et considère le LP comme la voie de la relégation. Cela laisse mal augurer d'une société qui considère que la seule voie de réussite sociale est d'être un "col blanc" ( ou un footballeur...) et qui introduit ainsi une discrimination regrettable à l'égard de ceux qui exercent des métiers manuels considérés comme moins dignes ou moins nobles. »

Je ne partage qu'en partie le point de vue exprimé dans ce tout dernier paragraphe. J'en parlerai peut-être dans un autre numéro.

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L'homme augmenté : la tentation du cyborg. Quel avenir pour l'être humain ?

J'ai abordé ce thème dans mes lettres précédentes, en partant du projet Clinatec. Fortes sont les tendances pour aller vers un homme augmenté, avec des prothèses, des nano puces dans le cerveau, des implants biologiques. Ce n'est plus de la science fiction pour feuilletons télé.

La Commission Nationale de l'informatique et des libertés a organisé le 30 novembre un séminaire rassemblant des experts de haut niveau, avec pour titre « Vie privée à l'horizon 2000 ». Ce séminaire a donné lieu à la parution du numéro 1 des cahiers « Innovation et prospective ».

J'en extrais le passage suivant :

« La tentation du cyborg : les idéologies post-humanistes voient la technologie comme un vecteur de rupture. Elles affirment que l'humanité doit s'ouvrir au non humain (clones, objets « intelligents »). pour que l'espèce humaine perde son privilège au profit de nouveaux individus façonnés par la technologie. Dans la même logique, les trans humanistes militent pour une amélioration de la condition humaine (élimination du processus de vieillissement, amélioration des potentiels humains). Aux USA un vaste programme de recherche de plusieurs milliards de dollars est consacré depuis plusieurs années à l'approfondissement de la convergence entre quatre voies technologiques pour permettre à l'homme de faire mieux que la nature : les biotechnologies ouvriraient la voie vers la post-humanité, avec l'appui des nanotechnologies, des technologies de l'information et des sciences cognitives. Ce programme est perçu par certains comme la première pierre vers le trans-humanisme, lui-même étant compris vers une étape intermédiaire vers le post-humanisme.

Pour Arnaud Belleil, [Vice-président d'honneur de l'association française des correspondants à la protection des données à caractère personnel ] le passage est étroit entre l'homme réparé et l'homme augmenté. Bientôt il sera possible d'intégrer des technologies (puces électroniques dans le cerveau pour renforcer la mémoire, caméra oculaire, exosquelettes intelligents) dans le corps. Ces appareils seront-il choisis ou imposés, serviront-ils à l'épanouissement de l'individu ou à sa surveillance ? Il serait bon de poser des garde-fous sans attendre. »

J'ajoute une question : va-t-on vers une humanité divisée en deux, entre hommes ordinaires (nombreux) et hommes augmentés (l'oligarchie) ?

Ce texte n'est pas une élucubration des frères Bogdanov, c'est dans une publication de la CNIL.

Il est vrai que j'avais été troublé lorsque le coureur muni de jambes en ressorts métalliques a été admis aux Jeux Olympiques ordinaires. Mais je n'avais pas du tout perçu l'ampleur du problème, que j'ai mieux compris grâce à l'article sur Clinatec que l'une de vous m'a envoyé.

Homme, homme soigné, homme augmenté, sur-homme et sous-homme ?

Naïvement, j'ignorais jusqu'à aujourd'hui que tout cela est déjà pensé par des « philosophes post-humanistes. » Je suppose que des savants fous mais surtout l'industrie sont ravis de la naissance d'une telle philosophie.

Ils pensent, agissent et nous dormons. Que sera le réveil ?

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Compassion, voyeurisme et commerce

Un dessin dans un diaporama que l'une de vous m'a envoyé :

Dans une rivière, un homme se noie, on voit son bras qui sort de l'eau. Au bord, à un mètre de là, six personnes brandissent leur téléphone portable et photographient l'homme en train de se noyer.

Dans Le Monde du 4 12 2012, un article intitulé « En France, 23% des jeunes sont pauvres », illustré par un dessin de la série « Les indégivrables ».

Trois personnes sont rassemblées, et discutent, immobiles, tranquilles, autour d'un trou.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Des jeunes, ils sont au fond d'un trou.

- C'est terrible. Ils peuvent s'en sortir ?

- Seuls, aucune chance. C'est terrible.

Cela rappelle, bien sûr, cet événement survenu en Amérique latine : une petite fille était prisonnière dans un trou de boue, à la suite d'un cataclysme. Pour une raison que j'ai oubliée, il était impossible de la sortir du trou. Pendant trois jours, elle s'est enfoncée tout doucement, jusqu'à mourir. Pendant ce temps des photographes et des caméramans (oui, dans la nouvelle orthographe, avec un accent et un s à la fin) filmaient l'agonie. « C'est vendeur, coco, on va se faire un max de fric avec la une des magazines. » Je suppose que, malgré le droit à l'image ( !), personne n'avait demandé l'autorisation de la petite fille en train de mourir ni de ses parents. Personne ne s'est demandé ce qu'elle pouvait ressentir. (De toute façon c'était une petite fille d'un pays retardé : elle ne comprenait rien.) La photo a fait la une des magazines. La petite fille est morte. Les parents ont dû être contents : ils étaient sans doute trop pauvres pour payer le voyage permettant de venir sur place, et ont pu voir la mort de leur fille en direct. Vous voyez bien que le travail des journalistes a été utile. Ou alors ils étaient morts dans le cataclysme, et on n'avait pas à leur demander leur avis.

On ne pourrait l'inventer : ce matin 5 12 2012 sur lemonde.fr

« La photographie publiée à la Une du New York Post mardi 4 décembre d'un homme qui allait mourir peu après happé par un métro a provoqué l'indignation à New York, tant en raison de sa publication que par le fait que personne n'ait cherché à aider la victime poussée sur la voie. »

La victime s'accrochait des deux mains au bord du quai, et a été tuée trois secondes après la photo. Le journaliste dit qu'il actionnait son flash pour alerter le conducteur ! Les autres personnes sur le quai n'ont pas essayé de tirer l'homme de là. Dans certains commentaires, certains new-yorkais s'indignent, non pas que personne n'ait secouru la victime, mais que personne ne se soit emparé du journaliste !

Je suppose que la publication d'une telle photo rentre dans le cadre de la liberté de la presse garantie par la constitution des États Unis d'Amérique. God bless America.

La photo est en ligne sur rue89. Ca, c'est malin : on publie la photo, mais c'est pour la dénoncer, c'est pour la bonne cause !

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Mathématiques à l'école maternelle

Gag à répétition : je reporte au numéro suivant l'article sur « compter à l'école maternelle ».

A ne pas manquer, un régal pour l'esprit.

Brissiaud 1/3

Brissiaud 2/3

Brissiaud 3/3

Je me suis rendu compte en relisant ces articles que cela concerne les enseignants, mais aussi les parents de petits enfants. Suspense jusqu'au prochain numéro, en attendant lisez ces articles.

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Fin du billet du 9/12/12