[alerte] - JM Bérard - 22 octobre 2017

[alerte] - JM Bérard – 22 octobre 2017

jean-michel.berard xx orange.fr

Table des matières

[alerte] - JM Bérard – 22 octobre 2017

Et en même temps : quelques idées évidentes, quoi que...

Il y a trop de fonctionnaires

Il faut retrouver la bonne école d'autrefois

On ne peut pas vivre sans roundup

On ne peut pas vivre sans énergie nucléaire

Si l'on taxe moins les riches, ils vont investir davantage

Il faut mettre un peu en sourdine la prétendue défense de la planète

Orthographe

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Fin de la lettre du 22 octobre 2017

DESOLE POUR UNE RAISON QUE JE NE PARVIENS PAS A TROUVER LES LIENS DE CE NUMERO NE SONT PAS ACTIFS : POUR LIRE, IL FAUT DONC FAIRE UN COPIER COLLER DE CHAQUE LIEN DANS LA BARRE D'ADRESSE DE VOTRE NAVIGATEUR.

 

 

 

Et en même temps : quelques idées évidentes, quoi que…

Il y a trop de fonctionnaires

Tout le monde considère cela comme évident, tout en étant absolument incapable de dire lesquels il faut supprimer. Ce qui est en cause à mon avis n’est pas le nombre de personnes, qui sont nécessaires et font un travail utile. C’est leur statut : les fonctionnaires sont embauchés sur concours (ce qui empêche le clientélisme), pour une durée indéterminée et une sécurité d’emploi totale, avec un avancement automatique. Ils sont globalement moins payés que dans le privé, mais ces avantages sont ressentis comme intolérables par rapport à la dure situation des travailleurs du secteur privé, surtout après les ordonnances sur le travail. Ce qui est étrange est que l’on dit toujours que les fonctionnaires ont trop d’avantages par rapport au privé, jamais que le privé n’a pas assez d’avantages par rapport aux fonctionnaires. Dans une période de « crise » du système économique et financier ultra-libéral mondial, dans une période de chômage bienvenu pour limiter les revendications des travailleurs, on doit niveler par le bas. De toute façon la solution est toute trouvée dans les milieux gouvernementaux : faisons faire par le privé ce que font jusqu’à maintenant les fonctionnaires. Les policiers ne sont pas en nombre suffisant pour assurer la surveillance des transferts des détenus ? Ils sont mal employés à faire cela ? Confions cette tâche au secteur privé. Le privé sera moins cher bien sûr : le privé n’est tout de même pas là pour faire des bénéfices !! Il suffira de confier ce travail à des personnes peu qualifiées pour le faire et peu formées. Cela permettra commodément de critiquer les détenus s’il y a des incidents lors de transferts.

En Savoie les sous-préfectures ne s’occupent plus des cartes grises. La préfecture ne permet pas qu’on lui téléphone, il faut demander sa carte grise par internet (ou aussi par courrier, je crois.) On voit tous les problèmes de délais que cela posera dès que l’on fera une erreur de saisie ou qu’il manquera un papier : envoi, lettre disant que le dossier n’est pas complet, re-envoi… Au guichet, on comprend tout de suite. Du coup la solution est simple : confier la confection des cartes grises au secteur privé. Vous avez tous certainement déjà vu ces boutiques qui ont pignon sur rue et confectionnent en un rien de temps votre carte grise. Fastoche, il y a besoin de moins de fonctionnaires dans les préfectures. Qu’en est-il des questions de confidentialité, de sécurité des fichiers, de protection de votre vie personnelle ?

Il faut retrouver la bonne école d’autrefois

Peut-être est-ce parce que je travaillais à l’éducation nationale, mais parmi tous les aspects de la politique de Macron le plus choquant est la politique concernant le système éducatif, incarnée par le ministre Blanquer. Il passe son temps, me semble-t-il, à caler ses décisions sur des sondages d’opinion exprimant les positions des enseignants les plus nostalgiques et des parents les plus soucieux de revenir à une école mythique qui n’assurait pas du tout le succès de tous.

Un tout petit exemple avant de passer à une argumentation plus sérieuse. Le ministre, en tant que ministre, a déclaré qu’il est contre la pratique de l’écriture inclusive : il faut dire, selon lui, « Recherchons un serveur ou une serveuse », et pas « Recherchons serveu (r)- (se). » (Café pédagogique, 17 octobre 2017)

Personnellement je suis absolument pour une éducation nationale dont les objectifs soient définis par la société (l’État, la Nation, je ne sais pas) et suis donc partisan de l’existence d’un ministre. Il vaudrait beaucoup mieux que les objectifs soient définis de façon moins clivante, évitant que chaque gouvernement, chaque ministre, veuille, de façon très illusoire, laisser sa marque dans l’éducation, sans tenir compte du temps et du temps de réponse du système. Il y a de nombreuses années j’avais participé à une mission d’étude sur le système éducatif autrichien. Toute réforme y demandait dix ans, on devait suivre un protocole très rigoureux et, à terme, ne mettre en place la réforme qu’après avoir obtenu le consensus des deux grands partis du pays. Bon, c’était il y a longtemps, maintenant l’Autriche semble dominée par l’extrême droite. Le consensus n'a pas eu d'effet magique.

Tout cela pour dire que je ne vois absolument pas en quoi un ministre a à prendre des décisions sur l’expression française. Il y a une Académie française, différentes institutions nationales ou internationales francophones qui travaillent sur la langue. Pourquoi le ministre croit-il en son pouvoir de prendre une décision sur l’écriture inclusive, suivant ainsi les positions de la Manif pour Tous et de députés Les Républicains ? Va-t-il prochainement décider que, pour respecter la tradition, il faut définir le mètre grâce à un barreau étalon déposé à Sèvres, en France, plutôt que grâce à la constante de Planck, selon les projets actuels du bureau international des poids et mesures ? Je crois que la société doit prendre parti sur les programmes, mais n’a absolument aucun rôle à jouer pour définir les contenus des notions enseignées.

Plus sérieusement. À l’appui de mes critiques contre Blanquer je cite souvent le blog de Claude Lelièvre.

François Dubet est sociologue.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Du

DESOLE POUR UNE RAISON QUE JE NE PARVIENS PAS A TROUVER LES LIENS DE CE NUMERO NE SONT PAS ACTIFS : POUR LIRE, IL FAUT DONC FAIRE UN COPIER COLLER DE CHAQUE LIEN DANS LA BARRE D'ADRESSE DE VOTRE NAVIGATEUR.

Il publie un livre « La nouvelle idéologie scolaire » dont la publication en ligne « La vie des idées » rend compte. 17 octobre 2017

http://www.laviedesidees.fr/La-nouvelle-ideologie-scolaire.html

Jean-Michel Blanquer peut-il être « en même temps » l’homme du retour aux années Sarkozy et le réformiste qui sortira l’école de ses querelles idéologiques afin de la transformer profondément ? Aujourd’hui, nul ne peut répondre à cette question. Cependant, il peut être instructif de saisir les deux faces de son projet de transformation de l’école.

Je vous conseille la lecture du texte. Premier chapitre, une politique conservatrice.

Jean-Michel Blanquer fut un des hommes-clés de la politique scolaire de Nicolas Sarkozy et, depuis trois mois, nombre de ses déclarations flattent volontiers la droite et les corporations enseignantes les plus conservatrices : critique de « l’égalitarisme », rencontre amicale avec « Sens commun », apologie du mérite et de l’élitisme républicain, défense du latin, retour des classes bilingues et des sections européennes au collège, soulèvent l’enthousiasme des éditorialistes les plus conservateurs. La dénonciation des « pédagogues » qui auraient, depuis trente ans, détruit l’école, le retour d’un cours préparatoire à la fois exigeant et traditionnel, les appels au « rétablissement de l’autorité » et du redoublement, la critique du Conseil supérieur des programmes, la défense de la chronologie et du roman national en histoire et en littérature situent la politique de Jean-Michel Blanquer dans une filiation conservatrice toujours convaincue que « c’était mieux avant ». Elle ne déplait pas non plus à de nombreux enseignants, favorables à ce qu’ils perçoivent comme un retour à la sagesse et au bon sens.

Jean-Michel Blanquer est plus sensible à la question de l’efficacité qu’à celle des inégalités scolaires. Il semble indifférent à la structure des inégalités scolaires elle-même et déclare sa foi dans « l’excellence » et le modèle élitiste français, ignorant que le recrutement des élites scolaires est de plus en plus endogène du point de vue social.

Deuxième chapitre un projet fondé sur l’expertise.

On pourra toujours discuter des recherches et des leçons de la science dont s’inspire Jean-Michel Blanquer, remarquer qu’il tient pour acquis des résultats qui ne le sont pas toujours, comme l’effet positif automatique de la diminution du nombre d’élèves par classes si elle n’est pas suivie d’une transformation des pédagogies, qu’il ignore que les groupes de niveaux maintiennent ou accroissent les écarts plus qu’ils ne les réduisent, que l’efficacité du redoublement n’a guère été démontrée, que le « tout se joue avant 6 ans » ne signifie pas que rien ne se passe après, que les succès scolaires de la Finlande et de Singapour ne reposent ni sur les mêmes philosophies scolaires, ni sur les mêmes sociétés… Mais l’essentiel est que ces détours par les recherches, les comparaisons ad hoc et les plaidoyers pro domo dessinent un modèle d’école dont il faut prendre la mesure.

Troisième chapitre l’école efficace, des normes aux résultats.

Quatrième chapitre un déplacement de la critique

S’il est mis en œuvre, le projet de Jean-Michel Blanquer exigera de reconstruire le débat scolaire autour d’une contrexpertise, afin d’empêcher que la politique menée ne s’appuie que sur des comparaisons et sur une science ad hoc comme en témoignent, par exemple, les étranges déclarations ministérielles favorables au redoublement, qui ne sont étayées ni par la science, ni par les comparaisons internationales. C’est donc au nom d’une expertise au moins aussi robuste que celle du ministère que l’on doit interroger le modèle de l’école efficace. L’efficacité scolaire est-elle toujours garante de l’équité ?

Bon, vous avez le texte complet pour lire l’ensemble en dehors de mes citations, nécessairement orientées

Je cite enfin la conclusion de Dubet

À l’heure où j’écris ces lignes, la popularité de Jean-Michel Blanquer ne peut cacher les contradictions dans lesquelles s’engage la politique scolaire. La phase conservatrice dans laquelle nous nous trouvons est-elle une première étape avant le chantier des réformes, ou sera-t-elle toute la politique scolaire du quinquennat ? Il y a peu de chances que ceux qui en approuvent le conservatisme aujourd’hui soutiennent la politique réformiste qui se déploierait demain. Il existe aussi une contradiction entre les projets et le style du ministre : comment concilier un projet qui en appelle à l’autonomie des acteurs de l’école et à leur professionnalisme avec les déclarations jacobines d’un Ministre définissant la bonne méthode et la bonne pédagogie comme, selon la légende, Jules Ferry pouvait le faire depuis la rue de Grenelle ?

Comment faire pour que l’école efficace soit aussi une école juste ? Si l’efficacité des apprentissages est une des fonctions essentielles de l’école, elle n’en définit pas pour autant toute la vocation éducative, les valeurs, la morale, le sujet démocratique qu’elle veut promouvoir. Sur ce point, on ne saurait se satisfaire des seuls appels à la confiance et à la tradition. L’école efficace ne peut, à elle seule, fonder le projet éducatif dont nous avons besoin.

On ne peut pas vivre sans roundup

Je vous ai il y a quelques jours envoyé une alerte spéciale pour vous conseiller de regarder sur Arte le documentaire consacré à Monsanto. J’ai été un peu déçu : ce documentaire est moins incisif que le précédent du même auteur. Monsanto pourra à juste titre lui reprocher de confondre concomitance et causalité : ce n’est pas parce qu’un enfant a de graves lésions ET que du roundup a été pulvérisé dans le champ voisin que l’on peut, juste comme cela, à partir de ce seul fait, en déduire une causalité. Par ailleurs j’ai regretté que le documentaire ne fasse pas de place au nouveau scandale : la plupart des études dites objectives concernant le roundup sont en fait totalement inspirées par des rapports rédigés par des personnes payées par Monsanto.

Réaction de l’un de vous, Bertrand :

Il me semble que le couplage Round Up semences résistantes permet aussi un type d’agriculture responsable d’un terrible appauvrissement (et même disparition) des sols, aux conséquences à moyen et long terme peut-être pires encore que la toxicité. Je n’ai pas bien suivi, mais dans tout ce que j’ai lu et entendu ces derniers temps, cet aspect semble oublié ?

Si j’ai bien compris, je pense que Bertrand fait allusion au fait que l’agriculture intensive (pratique du labourage alliée à l’usage du roundup) stérilise les sols : on laboure, on inonde de roundup et du coup toutes les petites bêtes et les petites plantes qui rendent vivante la couche superficielle sont éliminées. On cultive sur un sol mort.

Reçu de l’une de vous, Béatrice, qui lance, y compris à vous, un appel à signer une pétition contre le roundup.

Peu familière de ce genre d’activité, mille excuses voici le lien à activer pour obtenir la pétition

https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/video/?source=LLBT3B5&co_source1=XSW1T3B5

J’ai bien peur que le lymphome non Hodgkinien que j’ai encaissé en 2013 ait pour origine ce foutu glyphosate.

On ne peut pas vivre sans énergie nucléaire

C’est le dogme toujours en vigueur en France, c’est le pilier de la politique économique de EDF. Je sais : citer les études nombreuses montrant que l’on peut vivre sans nucléaire, qu’il existe des « gisements » d’énergie renouvelable si l’on décide de les exploiter ne peut pas convaincre ceux qui sont convaincus du contraire. Cela dit, c’est fastoche : le nucléaire est compétitif, il suffit de ne pas compter les surcouts de construction des centrales, évidemment non budgétés au départ et qui deviennent exorbitants. Il suffit de ne pas compter le cout d’élimination des déchets (de toute façon, on ne sait pas faire) et de ne pas compter le cout de démantèlement des centrales. On a du mal à le compter, en réalité on ne sait pas vraiment faire. Donc, fastoche, si l’on ne compte pas combien coute le nucléaire, il n’est pas cher !

Si l’on taxe moins les riches, ils vont investir davantage

En assumant avec courage, dans l’intérêt de la France, l’image de président des riches, Macron supprime l’impôt sur la fortune. C’est, à en croire ce que j’ai lu, l’application d’une « théorie » (?) économique connue, celle du ruissèlement : si vous libérez de l’argent pour les riches, cet argent va ruisseler et irriguer toute l’économie. C’est joli, non ? C’est comme les pyramides de coupes, si elles sont bien construites on verse du champagne dans la coupe du haut, et toutes les coupes se remplissent. Rendez-vous compte ! Du champagne. Cette « théorie » laisse la plupart des analystes totalement sceptiques. Macron supprime l’impôt sur la fortune mais ne l’associe à aucune obligation ni même à aucune incitation à investir dans l’économie française, dans les PME, dans des projets fortement innovants. Rien : c’est la seule spontanéité des bénéficiaires de la suppression de l’ISF qui aura des effets. Je ne sais pas, moi, je ne suis pas concerné et ai du mal à me mettre dans la peau de quelqu’un qui va disposer d’une forte somme suite à la suppression de son ISF. Il me semble que si j’étais dans ce cas je me demanderais d’abord comment « optimiser » le placement de cette somme, pour éviter d’autres impôts ou taxes. Il doit bien rester quelques paradis fiscaux, pour ceux qui s’y connaissent. Et puis je ne suis pas un philanthrope : je me demanderais si c’est vraiment en France qu’il faut placer mon argent pour qu’il rapporte le plus possible. Rien qu’à écouter les bulletins radio du soir, il me semble que de nos jours j’irais plutôt vers Wall street. Rien d’illégal, la suppression de mon ISF n’est assortie d’aucune condition.

Il faut mettre un peu en sourdine la prétendue défense de la planète

Je pense que c’est ce que pense le président de la République, comme en témoignent de nombreuses mesures prises récemment, dont j’ai déjà parlé ici ; le ministre Nicolas Hulot en est réduit à mesurer à tout instant le rapport de force et à mesurer la longueur des couleuvres pour savoir si le compromis en vaut la peine.

Bien sûr, en réalité il ne s’agit pas de défendre la planète, qui, avec ou sans l’espèce humaine, a un long avenir devant elle. Il s’agit de penser à l’avenir de l’espèce humaine sur cette planète telle que nous la modelons.

Citation de Libération le 20 octobre 2017

Un décès sur six survenu en 2015 dans le monde était lié à la pollution, essentiellement à la contamination de l’air, mais aussi de l’eau et des lieux de travail, estime un rapport publié vendredi dans la revue The Lancet.

« On estime que les maladies causées par la pollution ont été responsables de 9 millions de morts prématurées en 2015 - soit 16 % de l’ensemble des décès dans le monde », évalue ce rapport, issu de deux ans de travail d’une commission associant la revue médicale britannique, plusieurs organismes internationaux, des ONG et une quarantaine de chercheurs spécialisés dans les questions de santé et d’environnement.

Ce bilan représente « trois fois plus de morts que le sida, la tuberculose et le paludisme réunis, et 15 fois plus que ceux causés par les guerres et toutes les autres formes de violence », soulignent ses auteurs.

Bon, je vous communique ce texte car The Lancet est une revue très sérieuse. Il est vrai que je n’ai pas moi-même étudié la méthodologie de l’enquête. Cela dit, ces résultats spectaculaires convergent avec d’autres qui circulent, par exemple le nombre de morts à Paris du fait de la pollution. C’est un peu comme si nous étions dans un véhicule qui fonce vers la falaise en écrasant tout sur son passage : aucun problème, le sol est stable et plat, rien ne prouve que nous sommes en danger…


 

Orthographe

Ce texte est écrit dans l’orthographe recommandée 1990 en suivant, si je n’ai pas fait d’erreur, les recommandations du logiciel « Le Robert Correcteur ».

https://www.orthographe-recommandee.info/

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Inscription sur la liste de diff sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour savoir les raisons du départ ! Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard XX orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit de la citation d’un appel ou d’un communiqué.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris me sont précieuses, indispensables, car elles font rebondir la réflexion.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent le contenu de la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, merci de me le signaler.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

http://alerte.entre-soi.info/

Fin de la lettre du 22 octobre 2017