[alerte] - JM Bérard - 2 juillet 2016

Sommaire

Orthographe

Partageons

Books

Musique

Photos

Bribes

Éthique et morale des robots : qui la voiture autonome doit-elle choisir de tuer ?

Défaite des maitres et possesseurs

Mémoire

J’aime la radio

Système éducatif

À propos de [alerte]

Le nuage de [alerte]

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Fin


 

Orthographe

 

Ce texte est écrit dans l’orthographe recommandée 1990 en suivant les conseils de correction du dictionnaire Robert.

http ://www.orthographe-recommandee.info/index.htm

Évidemment cela n’est utile que si l’on est attentif aux propositions du logiciel. J’ai laissé passer au moins deux bourdes dans le numéro précédent de [alerte].

Partageons

Books

Je vous ai signalé le bulletin d’information de books, fondé sur des livres ou des revues, fondé donc sur de l’écrit.

http ://www.books.fr/inscription-booksletter/

http ://www.books.fr

Extrait d’un bulletin récemment reçu, parmi plusieurs autres articles un article que je classe volontiers dans ma série « Ce que parler veut dire » :

Les hommes politiques et l’art de l’excuse

Il est désolé et il regrette. Dans un discours prononcé en marge du Conseil européen, David Cameron a voulu faire amende honorable. Car la présentation d’excuses est désormais un incontournable de la carrière d’un homme public. Selon le linguiste Edwin Battistella, la demande de pardon politique doit, pour porter, répondre à la fois à des exigences éthiques – admettre une faute morale et exprimer ses regrets – et sociales – faire amende honorable auprès des personnes offensées. Le choix des mots est donc essentiel, précise-t-il dans Sorry About That.

Les termes « regret » et « désolé » sont ainsi moins forts qu’« excuse ». Ils traduisent une émotion, mais sans reconnaissance de responsabilité. D’une manière générale, la précision du discours est gage de sincérité, souligne Battistella. Des formules passives, telles que « Des erreurs ont été commises », sont des caricatures du genre. « Je m’excuse pour la conduite qu’on m’a prêté et je demande pardon » est l’un des contrexemples indépassables en matière d’acte de contrition, selon le linguiste. Cette phrase a été prononcée par le sénateur américain Bob Packwood, accusé de harcèlement sexuel au début des années 1990. Refuser de nommer l’action incriminée ou la soumettre à l’usage du conditionnel, « je vous prie de m’excuser si j’ai… », sont des grands classiques. De même que finasser en s’excusant pour une petite partie de l’action incriminée sans rien dire de la faute principale. Les plus doués pour s’excuser sans vraiment le faire réussissent même à transformer cet acte de contrition en campagne d’autopromotion. L’ancien Secrétaire américain à la Défense Robert McNamara s’est ainsi excusé pour son rôle pendant la guerre du Vietnam en disant : « Je suis très fier de ce que j’ai accompli, et je suis très désolé d’avoir fait des erreurs en entreprenant ces actions. »

Extrait de « Sorry about that, the language of public apology » Edwin Battistella, Oxford University 2014

Musique

* Le site « Le baroque nomade »

http ://xviii-21.com/spip/

La nouba rêvée du roi Soleil

https ://www.youtube.com/watch?v=AvhXTzhJm5g&feature=youtu.be

http ://xviii-21.com/spip/spip.php ? rubrique25

Venise miroir du monde

http ://xviii-21.com/spip/spip.php ? rubrique25*

* Jacques Brel

Extrait du numéro du 30 juin 2016 de la lettre de Télérama. (L’un de vous m’a dit que l’on pouvait lire ces liens sans être abonné. Est-ce bien le cas pour vous ?)

http://www.telerama.fr/musique/jacques-brel-6-se-reinvente-une-scene, 144659.php#xtor = EPR-126-newsletter_tra-20160630

« Les disques rayés, le blog musique de François Gorin ». Une merveille. Deux chansons en ligne. Bon j’ai des doutes. Ai-je le droit de reproduire cela ? Il faut que je vérifie.

Photos

http ://www.huffingtonpost.fr/2016/01/20/il-prend-photos-petite-amie-timide-resultat-adorable_n_9025198.html

Timide ? Non, c’est un petit jeu charmant entre eux : il la photographie, elle joue à ne pas vouloir être photographiée. Très joli. Regardez sans hésitation : rien de voyeur. J’aime beaucoup le kaléidoscope.

Message personnel : ces photos pourraient me semble-t-il intéresser mon ami photographe SG ?

Bribes

Éthique et morale des robots : qui la voiture autonome doit-elle choisir de tuer ?

Pourquoi écrire « éthique et morale » ? Parce que ce sont des notions de philo que je maitrise mal et que, pour aller vite sans avoir à rechercher, j’assure mes arrières en incluant les deux ! Ouh ! C’est pas bien ! C’est du bluff intellectuel ! JM B, ce sont les procédés que vous dénoncez constamment !

Merci aux amis avec qui j’ai échangé au sujet des voitures autonomes.

Je vous ai déjà parlé du problème que se posent réellement et sérieusement les états-majors des armées du monde entier : peut-on laisser à un robot la possibilité de prendre la décision entièrement automatisée de tuer quelqu’un ? En fait, je vous en ai déjà parlé, cela se pratique déjà. Sur beaucoup de terrains d’opérations, des critères élaborés par les services secrets sont attribués non pas aux personnes dont on sait par ailleurs qu’elles sont terroristes, mais aux personnes qui ont un comportement analogue à celui des terroristes. (Je ne sais pas, moi, par exemple retrouver régulièrement les mêmes quatre personnes.) Si un nombre suffisant de ces critères est réuni, sans jugement, la personne est considérée comme terroriste et, dans la plupart des cas, abattue par un drone. Bon, il y a peut-être des humains qui suivent et valident le processus ou appuient finalement sur le bouton, mais sur le fond cela ne change guère : on peut être tué sans jugement et sans appel si l’on a un comportement analogue à celui d’un terroriste.

Pour l’Euro de foot on a fait un exercice d’évaluation d’un stade avec une attaque de drone simulée. En France, au Pays-Bas, on dresse des aigles pour attaquer les drones !

Bon, venons-en au sujet annoncé. C’est un problème que se posent en ce moment les industriels qui élaborent les logiciels de pilotage des futures voitures autonomes. Si un groupe de piétons débouche subitement devant la voiture, le logiciel doit-il demander à la voiture de tuer les piétons ou de faire un écart et de tuer les passagers de la voiture en heurtant un mur ? De nombreuses études sociologiques sont en cours pour tenter d’avoir une réponse socialement acceptable. Doit-on prendre comme critère le nombre (beaucoup de piétons, peu de passagers) ou un critère affectif (on connait ses passagers, pas les piétons). Ou alors, avant de monter dans sa voiture, le pilote, qui ne conduira plus, choisira à l’avance un certain nombre d’options pour décider qui tuer. Espérons au moins que le logiciel donnera plus de poids à la vie qu’aux dégâts causés à ma voiture.

Ce que j’ai écrit est vrai. Sinon ce ne serait pas drôle ! Ce n’est pas drôle ? Ah bon ! Remarquons tout de même que ce sont des décisions qu’un conducteur réel peut-être amené à prendre, mais dans l’urgence, sans avoir le temps de réfléchir aux problèmes moraux. Cela devient difficile quand on doit y réfléchir. Le fait de devoir tout programmer à l’avance oblige à se poser les questions.

Défaite des maitres et possesseurs

J’extrais du numéro du 10 juin 2016 de la newsletter de Télérama, que j’apprécie toujours autant, cet entretien avec Vincent Message, auteur du livre « Défaite des maitres et possesseurs ».

Le titre de votre livre reprend les mots de Descartes dans le Discours de la méthode, qui exhortait les hommes à se rendre « Maitres et possesseurs de la nature ». Aujourd’hui c’est ce que vous remettez en cause. L’homme est allé trop loin au péril des autres espèces, de la sienne propre et de la planète tout entière. Que voulez vous dire quand vous parlez de « défaite des maitres et possesseurs » ?

Les maitres et possesseurs de la nature, ce sont effectivement les hommes, tels que les a rêvés Descartes dans le Discours de la méthode. Ce qui amenait cette expression chez Descartes, c’était la volonté de développer une connaissance de la nature qui devait permettre d’améliorer le confort des vies humaines. Nous sommes les héritiers de ce mouvement, nous en bénéficions chaque jour. Mais comme il a longtemps reposé sur une vision biaisée de ce que sont les écosystèmes, il se retourne désormais contre nous. Au point que le progrès, aujourd’hui, ne devrait pas consister à aller vers plus de production et de croissance, mais à apprendre à mieux répartir les richesses et à nous limiter.

La défaite des maitres et possesseurs, c’est celle qui menace le sujet libéral s’il continue d’envisager toute limite comme une restriction insupportable de son énergie et de ses forces. Notre emprise sur les écosystèmes ne détruira pas la planète elle-même : nous sommes dans son histoire un épiphénomène, et elle nous survivra. Mais elle risque en revanche de dégrader de manière terrifiante ses conditions d’habitabilité, pour nous et pour les autres animaux. Et face à cette situation, nous n’avons plus beaucoup de temps : c’est une responsabilité qui peut paraitre tour à tour enthousiasmante et écrasante, mais c’est notre génération et la suivante qui doivent se mettre en état de réussir la transition écologique.

Remarque JM B : j’ai, comme d’autres, déjà fait remarquer plusieurs fois que cela remonte à beaucoup plus loin que Descartes, puisque dans la Genèse Dieu dit à l’Homme « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. »

Hélas Dieu, ou alors les hommes qui ont inspiré le texte de la Genèse, ont oublié de préciser qu’il y avait des limites à cet assujettissement. Dieu est Infini dans tous ses aspects, mais pas les ressources de la Terre !

Mémoire

Je vous l’ai peut-être déjà raconté. Je possédais des documents que mon père, commissaire de police, avait gardés, sans en avoir tout à fait le droit, à la Libération. Dans cette époque complexe, il a bien fait : de nombreux documents analogues ont étrangement disparu. Ces documents portent sur un évènement très marquant de l’histoire de la Libération en Haute-Savoie, évènement sur lequel les historiens travaillent encore. Je me posais des questions sur le destin que je pouvais donner à ces documents. Devais-je par exemple les remettre aux Archives départementales ? J’hésitais. D’une part des noms y étaient cités, avais-je le droit de les rendre publics ? (J’ignorais alors que les Archives peuvent donner des accès très restreints aux historiens, avec des conditions très strictes de diffusion des noms.) Et puis, je l’avoue, je trouvais que ces documents donnaient de la Résistance et de la Libération une image qui était beaucoup plus nuancée que la glorification mythique à laquelle je tenais. J’ai pris conseil. D’un grand sociologue et historien. De la directrice des Archives départementales. J’ai été finalement convaincu que l’Histoire ne m’appartient pas (et encore moins l’Histoire que je n’ai pas vécue) et que je n’ai pas à empêcher les historiens de faire leur travail, en prenant toutefois des garanties suffisantes. Ainsi j’ai préféré remettre les documents aux Archives plutôt qu’à des historiens free lance spécialistes de cette période, mais sans la garantie donnée par les Archives. De façon annexe, ces documents, même en ma possession, ne m’appartenaient en fait pas juridiquement, mais ce n’est pas cela qui m’a convaincu.

Récemment la directrice des Archives m’a communiqué, pour ma réflexion, un texte de la ministre de la culture Mme Azoulay.

Je vous en propose quelques extraits très partiels, en sachant bien, hélas, que cela revient à le priver d’une grande partie de son sens. Le texte complet est trop long pour le format de cette lettre. Je n’ai pas trouvé de lien sur lequel vous auriez le texte complet.

Conseil supérieur des archives – mardi 3 mai 2016

Discours d’Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication

Extraits choisis par JM B

[…] Assurer la « paix des mémoires » et mieux répondre au désir de mémoire c’est à mon sens la dimension majeure de la question qui nous occupe aujourd’hui. Cette mémoire n’est pas seulement celle des personnages illustres, puissants ou riches. Elle a à faire avec ceux que Michel Foucault nommait « les hommes infâmes », [remarque JM B : au sens du latin infamis, sans réputation] qui ne sont pas les hommes indignes mais ceux qui n’ont pas laissé de traces de leur vie autres que celles d’une condamnation ou d’un acte de décès portés dans les archives : les exclus de l’histoire. Je pense ici à l’ensemble du travail fait par le réseau des services publics d’archives depuis une décennie sur l’histoire et la mémoire des traites négrières et de l’esclavage et en tout premier lieu à la publication d’un guide de recherche qui fait maintenant date et a rendu possibles de nouveaux travaux scientifiques. Je pense aussi aux collectes de témoignages entreprises pour connaître l’histoire des familles secourues par ATD Quart-monde, les sources documentant l’histoire d’Emmaüs International, celles des premiers combats menés contre le sida par le mouvement AIDES ou encore, plus récemment la collecte d’objets et de récits après les attentats de novembre 2015 à Paris. Au-delà de la production administrative, il importe donc de ne pas négliger les sources qui documentent la vie de tous ceux qui n’ont rien pu dire, de ceux qui demeurent invisibles. […]

Au moment où nous assistons à une guerre des mémoires, où des tensions apparaissent entre le droit à l’oubli et le devoir de mémoire et où l’histoire et les valeurs de notre démocratie sont interrogées, voire remises en cause, y compris par la terreur, je forme le souhait que le Conseil supérieur des archives m’aide à mettre les archives au coeur des grandes questions de notre société et réponde à son désir de mémoire. […]

J’aime la radio

Hélas, au contraire du music-hall, personne n’en a fait une chanson.

https ://www.youtube.com/watch?v=10r-La6SBtk

ou, moins connu que la version de Trenet

https ://www.youtube.com/watch?v=rRCLHJmn8Uc

Depuis que je suis adolescent la radio a accompagné ma vie : France-Inter, Europe 1 (Eh oui, mais ce n’est plus le cas. Tout de même, de grands moments : Signé Furax !),

Hier, journée de grève sur Radio-France, pour protester contre les réformes de structure, les orientations éditoriales et les perspectives en ressources humaines du groupe. Je suis bien inquiet.

J’aime France-Inter, sa culture vivante, ouverte, qui incite à la curiosité et à la diversité, j’aime son sérieux, son humour. Écouter en ce moment les émissions de Augustin Trapenard, quel plaisir. J’aime France-Info, qui a modifié son format ultra répétitif pour faire de l’info un vrai sujet, y compris un sujet de réflexion. Pour être culturellement correct, je devrais dire que j’aime France-Culture. Certes, mais je trouve que c’est moins pétillant que France-Inter.

Et puis j’ai une excuse : 40 000 auditeurs de l’est de Paris entendent très mal diverses radios, dont France-Culture. C’est brouillé, ça crachote. L’action tenace, depuis des années, de l’Association des sans radio de l’Est parisien et de son président Michel Léon font que, sans doute, une solution va nous être prochainement proposée. http ://www.sansradio.org/

Je vous ai déjà parlé de RFI, Radio France International. Extrait de Wikipedia : Elle diffuse en français et dans 14 langues étrangères en ondes courtes et moyennes, en FM, sur le câble, le satellite et Internet. Ses programmes sont également repris par plusieurs centaines de radios partenaires à travers le monde. En 2014, RFI est écoutée chaque semaine par 37,3 millions d’auditeurs, principalement africains, et son site web est visité par 9,4 millions d’internautes en moyenne chaque mois. J’ai plaisir à l’écouter, car cela donne sur le monde un point d’oreille autre que franco-français. A Paris, sur 89,00 Mhz, on écoute l’édition destinée à l’Afrique. http ://www.rfi.fr/

Enfin, pour choquer à nouveau certains de vous, il m’arrive d’écouter Radio Courtoisie, la radio libre du pays réel et de la francophonie, (je vous laisse décoder le contexte politique et historique de cette dénomination) très proche du Front National, et même au delà. Cette radio déverse en permanence des tombereaux de haine et de contre-vérités. Mais sans l’écouter de temps en temps comment savoir l’étendue de ce que ces gens pensent ? Ce sont peut-être aussi vos proches voisins.

Système éducatif

J’ai écrit un article sur quelques problèmes actuels du système éducatif, mais la lettre fait déjà 17 pages ! Ce sera pour la prochaine foi. (J’écris foi, car une partie de l’article porte sur les écoles privées hors contrat.) Articles prévus : privé hors contrat, enseignement de l’informatique, classe inversée. Ou alors peut-être l’un ou l’une de vous peut-il écrire l’article sur la classe inversée ?

À propos de [alerte]

Diffusion libre à condition de citer la source, [alerte] JM Bérard, et impérativement la date.

Le nuage de [alerte]

J’ai placé dans le nuage de [alerte] des textes et documents divers, avec le seul critère qu’ils me semblent intéressants et méritent d’être portés À votre connaissance. Cliquez, naviguez. Pour accéder au nuage cliquer sur :

https ://drive.google.com/folderviewrr?id=0B_Wky0_FwW1tekd3aXNsOEpwVk0&usp=sharing

Pour accéder aux fichiers, simple clic sur l’icône.

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Inscription sur la liste de diff sur simple demande. On peut aussi se désinscrire. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard (x) orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit de la citation d’un appel ou d’un communiqué.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris me sont précieuses, indispensables, car elles font rebondir la réflexion.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents.

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], peuvent être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, merci de me le signaler.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

http ://alerte.entre-soi.info/

Fin

de la lettre du 2 juillet 2016