[alerte] - JM Bérard - 14 octobre 2016

Sommaire

Orthographe

Le Li-Fi, une remarquable évolution technologique ?

Métissage

Bribes

Images de science : l'eau qui ne mouille pas

Peine de mort

La classe inversée

Nombreuses réflexions à propos du papy bricoleur

De quoi s'agit-il ?

Sommes-nous responsables de notre corps ?

Une société ambiguë vis à vis de la vie et de la mort

Sécurité et lutte des classes

À propos de [alerte]

Le nuage de [alerte]

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Fin

 

 

 

Attention

Contrairement à mon habitude ce texte a été vérifié en utilisant l'orthographe usuelle et pas l'orthographe recommandée 1990.

Le Li-Fi, une remarquable évolution technologique ?

Je lis dans Le Monde du 8 octobre 2016 un petit article de moins de un quart de page sur le Li-Fi, Li pour light, lumière. Il s'agit d'un tout nouveau mode de connexion, sans câbles à tirer, sans fibres à enterrer, qui permet de transmettre l'information grâce à la modulation de la lumière émise par des lampes LED. Par exemple, en ville, on ajoute une petite ampoule Li-Fi sur les lampadaires, en plus de l'ampoule qui éclaire, et on transmet l'information sans câble, sans fibre pour se connecter par exemple à l'internet ou pour créer un réseau local. C'est une nouveauté technologique si importante que je suis tout à fait étonné de l'apprendre par un petit article dans le journal. Et pourtant nous ne sommes pas le premier avril. J'ai sans doute manqué de vigilance. Invention française, chic. Les usages seront multiples et pour l'instant non encore exhaustivement recensés. On pense par exemple à orienter les personnes malvoyantes dans une immense gare, dans un couloir de métro ou dans un supermarché pour trouver l'article cherché. Cela permettra aussi de connecter des lieux (écoles, bibliothèques) où le possible risque cancérogène du Wi-fi empêche d'installer cette technique. Et puis bien sûr cela ouvre d'immenses perspectives à la présence tout autour de nous des objets connectés.

Un article de Wikipédia en 2015 mentionnait une portée d'une dizaine de mètres. L'article du journal laisse supposer une portée actuelle beaucoup plus grande. A suivre ;

http://www.futura-sciences.com/tech/actualites/internet-li-fi-internet-haut-debit-lumiere-arrive-marche-maj-59745/

Progrès ? Oui, comme la langue d’Ésope. Cela dépendra de ce que l'on en fait.

Si vous en savez plus, dites-le moi.

Métissage

Me tournait dans la tête la chanson « Un petit poisson un petit oiseau », émouvante description d'un amour sans issue du fait de la différence. Juliette Gréco chante, superbe, aussi bien la chanson que la chanteuse.

https://www.youtube.com/watch?v=9BDyEB4T84g

Et puis, en cet époque où il devient hélas politiquement correct de considérer que l'autre, différent, est un ennemi me sont revenues en mémoire quelques considérations. Les scientifiques s'accordent je crois aujourd’hui pour dire qu'il n'y a pas de races dans l'humanité, et donc pas non plus de hiérarchie des races Les variations génétiques ne permettent pas d'établir une notion de race. C'est pourquoi les savants et les sociologues recommandent le terme « ethnie » qui prend beaucoup en compte les différences culturelles. Cela n'empêche pas le vocabulaire d'évoluer difficilement : nous avons des lois antiracistes et nous condamnons le racisme alors qu'il n'y a pas de races humaines. Et surtout cette absence scientifique de races n'empêche absolument pas de rejeter l'autre pour sa couleur de peau, sa culture, ses modes de vie. C'est bien connu, il y a trop de ceci ou de cela dans les rues de Paris. (J'en ai déjà parlé, en 1860 des affiches couvraient les murs de Paris : « Des étrangers, les Savoyards, inondent la France et portent préjudice au pays. ») Quoiqu'il en soit, une majorité de sociologues considèrent que le signe d'une diminution des tensions dans une société est le fait que des personnes de couleurs et de cultures différentes forment des couples, se marient, ont des enfants. Je ne sais pas si nous avons en France des données à ce sujet, puisqu'il n'est pas autorisé de faire des statistiques ethniques.

A l'opposé de la chanson sans espoir de Juliette Gréco, la mignonne chanson un peu bisounours de Bourvil :

https://www.youtube.com/watch?v=-5n3U2yjfDM

 

J'ai oublié bien sûr le métissage socio-culturel. Ainsi, en France, le métissage socio-culturel entre classes sociales est assez rare : un fils de grand bourgeois du XVIème ou de grand notable de province épouse rarement une femme de ménage ou une caissière de supermarché, sauf dans les films de Daniel Auteuil, mais c'est du cinéma. D'ailleurs, pour bien marquer le caractère impossible de ces unions, le mariage d'un prince et d'une bergère est un conte de fées. La bergère renonce à sa culture et va vivre au palais où elle s'épanouira en ayant beaucoup d'enfants. Ce n'est jamais le prince qui décide de devenir agriculteur.

Cela se marque dès l'école, où la diversité culturelle des élèves est rare, chacun se débrouillant pour que les écoles soient souvent homogènes socialement.

Quoiqu'il en soit, je suppose que les tenants de la France de souche et de la vraie culture française gauloise aux racines chrétiennes ne classent pas Le conte de Monte Cristo et Les trois mousquetaires dans la culture française.

Sans rapport, juste pour le plaisir, trouvé en navigant sur internet au cours de cette recherche :

https://www.youtube.com/watch?v=nUE80DTNxK4

Différences de culture et de mode de vie : Bobby Lapointe :

https://www.youtube.com/watch?v=uhGf2WzAS84

Guerre et paix :

https://www.youtube.com/watch?v=s9b6E4MnCWk

https://www.youtube.com/watch?v=Z2TDacy7MIY

Bribes

Images de science : l'eau qui ne mouille pas

Des recherches en physique et chimie du XXIème siècle.

https://www.youtube.com/watch?v=BvTkefJHfC0

https://www.youtube.com/watch?v=Kg0u8OLTYFI

Peine de mort

Le 10 octobre 2016 était la 14ème journée mondiale contre la peine de mort. Elle est encore appliquée dans de nombreux pays : aux États-Unis d'Amérique, vu la longueur des procédures, les condamnés attendent parfois 20 ans leur exécution dans le couloir de la mort. En Chine la peine de mort est massivement appliquée, mais en secret : en parler est une atteinte à la sûreté de l'état. Aux Philippines le président Dutertre a réglé la question sans passer par la loi : il a demandé à la police, à l'armée, aux milices de tuer à vue sans aucun jugement les gangsters, les trafiquants de drogue et autres « ennemis ». Dans de nombreux pays la coutume est que la justice soit très clémente vis à vis des auteurs de « crime d'honneur », qui tuent leur femme, leur sœur pour venger l'honneur de la famille. Peine de mort en famille. J'ai viscéralement horreur de la peine de mort. Je ne suis pas contre la mort, au contraire des transhumanistes, mais à condition que l'on ne connaisse ni le jour ni l'heure. Prononcer ou subir une mort à heure fixée me semble insupportable.

De très nombreuses études, dans le monde entier, ont montré que l'existence de la peine de mort ne dissuade nullement les criminels.

Robert Badinter, grand avocat qui a souvent plaidé contre l'exécution de ses clients et qui a aidé en tant que garde des sceaux à la mise en place, à la demande de François Mitterrand, des mesures de suppression de la peine de mort, a un entretien avec une journaliste de France Culture. Entretien de haut niveau juridique et philosophique. J'en ai retenu en particulier ceci, que je ne savais pas : les animaux tuent, mais ils tuent avec des « raisons », en général de survie de l'espèce : besoin de se nourrir, besoin de gagner des femelles en luttant contre d'autres mâles, besoin de se défendre. Il n'y a que deux espèces qui tuent sans « raison » : l'homme et le rat. Pour l'homme, c'est dans la condition historique de l'humanité. Les deux premiers hommes nés d'un homme et d'une femme, selon la Bible, étaient Abel et Caïn, Caïn a initié le système en tuant Abel. L'homme et le rat.

Une remarque : face au terrorisme il est de bon ton à droite et à l'extrême droite de réclamer le rétablissement de la peine de mort. Drôle d'idée : les terroristes veulent devenir des héros en mourant, en faisant sauter leur ceinture d'explosifs ou en s'exposant aux balles de la police. « Je voulais le martyr » dit la jeune femme de 23 ans qui a poignardé un policier. Devons-nous les aider à devenir des héros, suscitant par là des mouvements massifs de soutien terroriste en leur faveur ? Je trouve que ce n'est pas une bonne idée que de faire ce magnifique cadeau aux terroristes. Sans oublier de plus qu'il n'est jamais une bonne idée de renoncer à nos valeurs pour lutter contre les terroristes : c'est ce qu'ils souhaitent.

La classe inversée

Merci pour vos envois. Je reporte à un prochain numéro.

Nombreuses réflexions à propos du papy bricoleur

De quoi s'agit-il ?

J'ai publié dans la précédente lettre [alerte] un article sur le papy bricoleur, qui a suscité plusieurs réactions de votre part et a suscité chez moi de nombreuses réflexions suite à vos réactions.

Citation de l'article de la lettre précédente :

(On ne comprend que si on regarde la vidéo.)

Que pensez-vous de cela ?

http://www.koreus.com/video/papy-bucheron-ingenieux.html

Le héros de cette vidéo est très connu dans son village.

Créativité et ingéniosité offrant une forme de résistance contre les évolutions technologiques inconsidérées et la société de consommation ? Ou, en fait, reproduction des techniques et technologies usuelles, sans innovation réelle, simplement en utilisant des moyens bricolés ? Il me semble quoi qu’il en soit que, de toute façon, nous avons le devoir de protéger notre vie, et que la façon, par exemple, d'utiliser la scie sans protection est assez dangereuse.

Je précise que les remarques sur la sécurité du papy ne viennent pas de moi mais d'un ami ancien patron-ouvrier d'une petite entreprise de menuiserie. Je me rappelle que l'un de mes cousins, professionnel expert dans l'utilisation des machines, s'est coupé la moitié de la main en utilisant une scie. Tout cela pour dire que les remarques sur la sécurité ne viennent pas forcément d'intellectuels technocrates coupés des masses !

Sommes-nous responsables de notre corps ?

Après tout, le papy est chez lui, il ne fabrique pas d'explosifs en vue d'une entreprise terroriste et ne regarde pas les sites djihadistes, il peut enjamber un arbre en rotation et utiliser la scie dans des conditions limite sans encourir de poursuites.

Sommes-nous responsables de notre corps, et envers qui ?

En France, le suicide n'est pas puni par la loi. Cela a l'air bizarre dit ainsi, cela veut dire que si vous faites une tentative de suicide et que vous survivez vous n'êtes pas passible de poursuites. Sauf si en ouvrant le gaz vous avez fait sauter la moitié de l'immeuble et provoqué des morts, comme c'est arrivé récemment. En revanche l'aide au suicide est punie.

Les religions en général estiment que notre corps nous est confié par Dieu. Il n'y a pas si longtemps (je ne sais pas si c'est encore le cas), dans le village de mes parents en Savoie les suicidés étaient enterrés dans un coin du cimetière, à part, sans monument. Je réalise du coup que les modes de pensée de l'église catholique régissaient le fonctionnement des cimetières municipaux.

Je pense personnellement que nous n'avons pas le droit de vendre notre corps : je laisse à part le débat sur la prostitution, mais en France on ne peut vendre son sang, ses organes. Je désapprouve totalement le fait de vendre notre mort, de pratiquer les arts du cirque sans filet de sécurité, de traverser les chutes du Niagara ou l'espace entre deux immeubles sur un fil sans câble de sécurité, en vendant notre prestation à la télé. J'apprécie au cirque le travail du trapéziste, le risque de sa mort me répugne. Reste la frontière, la limite, les sportifs professionnels ou non, vous par exemple à qui je pense, qui pratiquent des activités à l'extrême limite. Il me semble que c'est alors une question de responsabilité personnelle, vis à vis de soi, de sa famille et de la société.

Mais tout de même.

D'abord un exemple personnel, le mien, tout en sachant bien qu'un exemple personnel n'a pas nécessairement de valeur universelle. De façon générale, dans la vie quotidienne, j'ai fort peu pris soin de moi. Maintenant, je suis heureux et en pleine forme, j'ai même tendance à rajeunir, mais à condition d'être suivi régulièrement par un professeur de médecine, un médecin généraliste et sept spécialistes, tous fort compétents. Je ne culpabilise pas, mais tout de même, une partie de ces problèmes auraient sans doute pu être évités par un mode de vie plus soigneux. Responsabilité vis à vis de moi-même et de mes proches, mais aussi de la société : je coûte fort cher à la sécu.

Je crois que chacun de nous a en lui une tendance vers la vie et une tendance vers la mort, plus ou moins intenses selon les personnes ; chacun doit composer avec. Le papy bricoleur estime qu'il peut enjamber un arbre en rotation et utiliser une scie dans de mauvaises conditions ; c'est sa responsabilité  vis à vis de lui-même, de ses proches. Sa responsabilité, certes, mais la société est aussi concernée par les soins qu'il faudra lui donner, la rééducation, les indemnités des assurances ...

Une société ambiguë vis à vis de la vie et de la mort

C'est l'un des leitmotiv de cette lettre. Notre société, que je pense, pour faire bref, capitaliste ultralibérale, nous plonge dans la contradiction. Il faut, pour survivre, augmenter la production, laisser les entreprise libres, ne pas les surcharger de réglementation pour, en principe, embaucher. Du coup on permet à l'industrie automobile de construire des voitures qui vont trop vite, remarquable outil pour les assassins de la route, on fait de la publicité pour les aliments trop gras et trop sucrés, alors que l'obésité devient un problème de santé mondial, on reporte sans cesse l'interdiction des pesticides dont les graves risques sont pourtant bien connus, on autorise de plus en plus, pour soutenir la production viticole, la publicité pour les boissons meurtrières, on tolère de fait le dopage dans le sport, on ne prend pas de mesure efficace pour que les source d’énergie polluent moins, alors que les risques annoncés du réchauffement climatique sont chaque jour plus nombreux et dramatiques... bon, j'arrête, la liste est trop longue.

Sécurité et lutte des classes

C'est depuis toujours un leitmotiv : les technocrates intellectuels coupés de la réalité submergent les entreprises de règlements dérisoires empêchant l’initiative. C'est très souvent un propos de patrons, gênés par le coût de mise en place et le ralentissement du rythme de travail. On se plaint du nombre considérable de pages du code du travail, empêcheur de produire activement.

C'est souvent aussi un propos de travailleurs, agacés par des précautions qu'ils jugent excessives et ressenties comme mettant en doute leurs compétences professionnelles. Je connais deux retraités du bâtiment, âgés de 80 ans, qui sont à juste titre très fiers de restaurer un toit de façon magnifique. J'ai l'impression qu'ils n'appliquent pas les conditions de sécurité qui seraient exigées en entreprise. Je suppose qu'ils prendraient ces précautions pour une atteinte à leur expérience.

De même, dans mon quartier, les livreurs de pizzas et de sushis à mobylette remontent avec virtuosité les sens interdits. Peur d'être sanctionnés pour leur retard ? Volonté d'être le meilleur livreur de la boite ? Pas s sûr. Je pense que c'est le plaisir de se sentir « autorisés » par leur statut à se ressentir toreros affrontant le toro. S'ils ont un accident cela ne sera sans doute pas reconnu comme accident professionnel, mais qu'importe le flacon.

En 2005, dans le monde entier, les accidents du travail et les maladies professionnelles,(ex : respirer de l'amiante) selon le Bureau international du travail, causaient la mort de 2 millions de personnes par an. La proportion était beaucoup plus grande dans les pays en voie de développement que dans les pays anciennement industrialisés, du fait, selon le BIT, de la faible formation des travailleurs venant de la campagne aux questions de sécurité industrielle. Je pense aussi que les réglementations étaient moins strictes dans les pays en voie de développement.

Extrait du site artcoffins : En France le rapport de gestion de la Caisse nationale d’Assurance maladie-risques professionnels indique que 552 personnes, de tous âges, sont mortes d’un accident du travail en 2011 (sans compter les maladies d’origine professionnelle): 514 hommes, 38 femmes.

Le nombre d’accidents du travail mortels était de 2383 en 1971; de 1359 en 1982. Leur fréquence a baissé grâce à une meilleure réglementation (française et européenne) et à la tertiarisation des métiers. Mais depuis quelques années, le chiffre est relativement stable. Est-ce pour cela qu’on n’y prête plus attention?

Ce site attribue cette baisse importante à une meilleure réglementation .

Je ne pense pas que les progrès enregistrés dans les pays industrialisé soient seulement le fait d'intellectuels coupés de la réalité. J'y vois aussi, entre autres, les effets des luttes syndicales et l'action volontariste des gouvernements..

Autant dire que je n'aime pas beaucoup la loi travail, les limitations des activités des inspecteurs du travail, etc.

À propos de [alerte]

Diffusion libre à condition de citer la source, [alerte] JM Bérard, et impérativement la date.

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https ://drive.google.com/folderviewrr?id=0B_Wky0_FwW1tekd3aXNsOEpwVk0&usp=sharing

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Fonctionnement de la lettre [alerte]

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Fin

de la lettre du 14 octobre 2016