[alerte] - JM Bérard - 30 octobre 2019

Table des matières

 

Climat de haine

Etrange titre du journal Le Monde

Chichinette

Biomimétisme écologique

Uber

L’élévation des mers fera plus de victimes que prévu

Reconnaissance faciale

Extrait du texte de la CNIL

Mathématiques

Aéroport de Paris

CGU de la lettre [alerte], mise à jour du 4 janvier 2019

Fin de la lettre du 30 octobre 2019

 

 

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Les lettres [alerte] sont disponibles sur

http://alerte.entre-soi.info

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Ce texte a été revu par le logiciel Antidote (orthographe, grammaire, langue). J’ai choisi l’option « orthographe rénovée 1990. » Ce logiciel m’a été recommandé par la linguiste Danièle Cogis.

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Climat de haine

C’est le titre du journal Libération le 30 octobre 2019. La veille, un sympathisant du rassemblement national a tiré sur deux hommes assis devant la mosquée de Bayonne, sous prétexte qu’ils étaient parties prenantes, en tant que musulmans, de l’incendie de ND de Paris. (Incendie qui à ma connaissance n’a jamais été attribué à un attentat musulman, ni même à un quelconque attentat.) J’ai peur. Où va-t-on dans ce climat de haine où les musulmans sont vilipendés en permanence, ils sont trop nombreux, elles portent un voile, ils sont très nombreux en prison, ils prennent le travail de nos éboueurs, on ne peut plus marcher dans la rue sans en croiser… Tout en se défendant de tout racisme (on se demande comment il fait) le Rassemblement national contribue largement à cette haine anti-musulmans. Le titre « climat de haine » de Libé donne le frisson. Si j’ose dire, il ne s’agit plus d’un climat : la tempête est déjà là. Heureusement le parlement calme le jeu : le Sénat a consacré ses débats à l’interdiction du voile pour les mères qui accompagnent les sorties scolaires. Cela va sans aucun doute apaiser le climat de haine ! ! On se demande s’ils se rendent compte de ce qu’ils font. Même le ministre Blanquer, pourtant très hostile au voile, a dit que la discussion sur cette loi était contreproductive. Le racisme antimusulman en France est largement aggravé par les séquelles de la guerre d’Algérie. J’ai peur.

Étrange titre du journal Le Monde

Le Monde, 31 octobre 2019 : l’inquiétude des musulmans de France. Dans mon pays, la France, on tire sur des gens sous prétexte qu’ils sont musulmans, et je ne suis pas inquiet ! Cela ne me concerne pas ! Cela les concerne eux, les musulmans, mais pas moi. À Berlin, au moment où les persécutions nazies contre les juifs ont commencé, Le Monde aurait titré « L’inquiétude des juifs d’Allemagne ». Le titre de une est « l’inquiétude des musulmans de France », le titre de l’article page 8 est « l’inquiétude des musulmans français. » Les musulmans pas français ne sont pas inquiets.

À la télévision, le président rend visite à une ville qui a été polluée par l’incendie de l’usine Lubrizol. Il a raison, c’est une catastrophe écologique majeure lourde de conséquences. J’ai pris le discours en cours de route, je ne sais pas s’il a d’abord exprimé sa sympathie aux personnes sur lesquelles on a tiré hier.

Chichinette

Allemagne 1945, Marthe Hoffnung connue sous le nom de "Chichinette, la petite casse-pied", infiltre les lignes ennemies et réussit à berner les nazis. 74 ans plus tard,  âgée de 99 ans, elle fait le tour du monde comme une rock star et témoigne inlassablement de son histoire.

"Chichinette, ma vie d'espionne" : un documentaire sur l’histoire extraordinaire de Marthe Hoffnung Cohn, jeune juive infiltrée en territoire nazi.

À 99 ans, la résistante française Marthe Hoffnung Cohn parcourt le monde pour raconter son histoire singulière. Celle d’une jeune juive originaire de Metz devenue par hasard espionne en Allemagne pour le compte de l’armée française début 1945. Extrait du site allociné consacré au film « Chichinette ma vie d’espionne ».

Pourquoi en parle-t-on maintenant ? Justement parce que pendant la guerre c’était une héroïne, comme il y en a sans doute eu beaucoup, qui n’avait pas eu les honneurs de la reconnaissance (plaque, mémorial...) Et depuis elle était restée silencieuse. Des années plus tard, elle a décidé de faire connaitre son action et de témoigner inlassablement. Merci Chichinette, merci à tous ces héros inconnus, qui font que, d’une façon ou d’une autre, vous, lecteurs de cette lettre, et moi sommes là maintenant.

Je voulais acheter le film. Mais chichinette est le nom d’une machine a faire des churros. Film inconnu !

Biomimétisme écologique

Inspiré par la revue La Recherche, novembre 2019

J’ai souvent parlé de cette revue, revue de vulgarisation scientifique considérée comme sérieuse, rigoureuse et de bon niveau. Le numéro de novembre 2019 est un dossier « spécial climat ». Il est consacré au consensus scientifique qui s’est forgé après les trois rapports du GIEC, groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d'experts_intergouvernemental_sur_l'%C3%A9volution_du_climat

C’est sur trois lignes, mais c’est un seul lien.

Extrait : « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. » Antoine de Saint-Exupéry. C’est exactement ce que font les rapports du GIEC. […] Les trois rapports spéciaux, sur le réchauffement à 1,5°C, sur les sols et l’alimentation, sur les surfaces gelées, rappellent la situation alarmante dans laquelle se trouve l’humanité vis-à-vis du climat.

Un point me frappe : la parution de tels numéros spéciaux, et beaucoup d’autres indices, laissent penser que si dans la communauté scientifique on s’interroge sur la rapidité des évolutions-catastrophes envisagées, nul ne met en doute le fait qu’elles se produiront.

Un article est consacré à Mme Kalina Raskin, docteur en neurosciences, militante du biomimétisme écologique : en quoi les techniques et technologies développées par l’homme peuvent-elles s’inspirer des solutions déjà présentes dans la nature, du simple fait des lois de Darwin. Le vivant a des qualités fantastiques et il travaille toujours à l’économie d’énergie. Nous devons nous en inspirer pour les transitions écologiques et énergétiques. Elle considère que les ingénieurs ont une responsabilité sociale dans la progression de la science et de la technologie. Elle est directrice nationale du Réseau national de compétences en biomimétisme. Outre le fait d’être une femme, son travail est difficile, car pour l’instant les laboratoires et les industriels restent peu convaincus par le caractère fécond des réflexions technologiques s’inspirant de la nature. Un exemple : l’étude de la structure des ailes d’un papillon, qui changent de couleur en fonction de la surface sur laquelle il est posé. Autre exemple : le projet Ecotone du Grand Paris à Arcueil : les parois du bâtiment sont recouvertes d’une membrane et se soulèvent ou se referment en fonction de la température, comme celles des termitières. Cette chercheuse fait le tour des laboratoires, des ministères, pour les convaincre de l’avenir de telles méthodes, et de la place privilégiée que pourrait y prendre la France sur le pan international.

Uber

À propos de Uber il est vraiment utile de voir le film Sorry we missed you de Ken Loach ; c’est poignant et bouleversant, et on y apprend plein de choses sur les méthodes de Uber. Je ne pensais pas que c’était à ce point. Je suis convaincu qu’il n’y a dans le film aucune exagération. (Je ne crois pas non plus qu’il y en avait dans le film de Ken Loach sur les transports par train en GB.)  Vraiment, si vous avez un petit moment pour aller au ciné, je pense que vous ne le regretterez pas... Il me semble que avec les principes du genre Macron disant qu’il faut diminuer les contraintes règlementaires pour “fluidifier” le marché du travail, on ira de plus en plus dans le sens de Uber et d’une fragilisation, pour les travailleurs, du marché du travail. On voit bien dans le film que ce ne sont jamais les plus pauvres qui bénéficient de cette “fluidification”, qui crée presque des esclaves soumis à des contraintes infernales, en tout cas pas des salariés protégés par des lois sociales. À considérer que les règlementations sont nocives pour la fluidité de la création d’emplois, on crée de faux emplois du genre uber, ouverts à une concurrence sauvage, sans sécurité règlementaire pour les « employés », en fait employés de rien du tout. Et l’on crée une concurrence déloyale pour les taxis. En tout cas le film mérite d’être vu. De toute, façon, connaissant Ken Loach… Je l’ai déjà dit : même si l’on tente de me convaincre de prendre une voiture Uber (je dis voiture, car ils ne respectent pas les règlementations qui s’appliquent aux taxis) je ne le ferai pas.

L’élévation des mers fera plus de victimes que prévu

Le Monde, 31 octobre 2019.

Juste pour avoir l’air un peu pédant, je pense qu’ils veulent dire « l’élévation du niveau des mers. »

D’ici à 2050, 300 millions de personnes risquent d’être confrontées à des inondations annuelles. La France ne sera pas épargnée, les inondations annuelles concerneront un million d’habitants en 2050. Il y a un point que je ne comprends pas. Il m’arrive d’écouter Radio Courtoisie, radio des droites extrêmes. Dans leurs émissions ils dénoncent abondamment ces prévisions, en expliquant que les « experts » ont démontré que la hausse du niveau des mers sera de deux millimètres par an d’ici à la fin du siècle. Bien sûr je ne sais pas du tout d’où viennent ces prévisions, mais surtout je ne comprends pas en quoi la radio des droites extrêmes a un intérêt idéologique à minimiser les prévisions ? J’avoue n’avoir pas tout suivi. Peut-être considèrent-ils que le fait d’attribuer de nombreuses catastrophes aux activités de l’homme n’est pas conforme à leur idéologie ?

Reconnaissance faciale

En Chine, au Royaume-Uni, en France cette question de la reconnaissance faciale devient manifestement un pivot essentiel pour structurer les atteintes à notre vie privée voulue par de multiples protagonistes.

Le maire de la ville de Nice et le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sont particulièrement actifs pour lancer des « expérimentations » dans les domaines où ils ont autorité. Poissons-pilotes. Ils explorent le terrain pour préparer les décisions liberticides que le gouvernement ne repoussera pas longtemps, sous la « pression de l’opinion. » Comment peut-on en tant que bons citoyens s’opposer à une reconnaissance faciale des lycéens, pour éviter toutes les violences dans les lycées ou à l’entrée des lycées ? Et comment, lorsqu’on aura bien expérimenté pour savoir si cela fonctionne, refuser d’étendre cette sécurité enfin retrouvée à tous les habitants de la ville et à tous les habitants du pays ?

Je fais ci-dessous des citations un peu longues pour présenter l’état du problème. Cela me semble très important. D’autant plus que à mon avis la Commission nationale de l’informatique et des libertés ne pourra pas longtemps résister : face à « l’évidence critique de la situation », une loi est facile à changer. Il faut cesser, pour notre sécurité, de s’opposer à une reconnaissance faciale généralisée !

La région Paca a prévu une « expérimentation » dans deux lycées. La Commission nationale de l’informatique et des libertés s’y oppose.

Extrait du texte de la CNIL

Le recours à la reconnaissance faciale à l’entrée de lycées "dans le seul but de fluidifier et de sécuriser les accès n’apparait ni nécessaire, ni proportionné", estime la CNIL dans un communiqué publié mardi 29 octobre 2019. Saisie par la région Paca, l’autorité administrative CNIL se prononçait en vue d’une expérimentation dans deux établissements, situés à Nice et à Marseille. Un tel dispositif ne saurait "être légalement mis en œuvre" et il appartient à la région et aux lycées "d’en tirer les conséquences", ajoute la CNIL.

Réaction de Renaud Muselier, président LR du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, et de Jean-Christophe Chwat, président de GPMSE fédération :

La CNIL avait été saisie par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur en juillet 2019 en vue de l’expérimentation d’un dispositif de "comparaison faciale" développé par l’entreprise Cisco à l’entrée de deux lycées (lire sur AEF info). "Ce dispositif, qui ne devait concerner que les lycéens ayant préalablement consenti et être expérimenté durant toute une année scolaire, devait permettre d’assister les agents en charge du contrôle d’accès aux lycées afin de prévenir les intrusions et les usurpations d’identité et de réduire la durée de ces contrôles", détaille l’autorité administrative indépendante dans un communiqué publié mardi 29 octobre 2019.

Vous imaginez vraiment que, si un tel dispositif est mis en place dans un lycée, un lycéen pourra facilement ne pas consentir ?

C’est vrai, ça, si l’on veut contrôler, pourquoi pas des badges ? Vous plaisantez, JM B : le but est la sécurité, mais le but est surtout de tester la tolérance du public à la reconnaissance faciale, en commençant par le maillon faible des lycéens, considérés sans doute comme adeptes du « progrès ».

"Contraire aux grands principes"

"Le dispositif projeté est contraire aux grands principes de proportionnalité et de minimisation des données posés par le RGPD", souligne la CNIL. "Les objectifs de sécurisation et la fluidification des entrées dans ces lycées peuvent être atteints par des moyens bien moins intrusifs en termes de vie privée et de libertés individuelles, comme par exemple un contrôle par badge", poursuit-elle.

Un dispositif de reconnaissance faciale implique le recueil et la conservation de données biométriques. Or les traitements de telles données "sont d’une sensibilité particulière, justifiant une protection renforcée des personnes", développe l’autorité administrative indépendante, qui met en garde contre "d’éventuels incidents de sécurité". "Les dispositifs de reconnaissance faciale sont particulièrement intrusifs et présentent des risques majeurs d’atteinte à la vie privée et aux libertés individuelles des personnes concernées. Ils sont par ailleurs de nature à créer un sentiment de surveillance renforcé." Et d’indiquer que "ces risques se trouvent accrus lorsque les dispositifs de reconnaissance faciale sont appliqués à des mineurs".

 https://www.mediapart.fr/journal/france/281019/la-cnil-juge-illegale-la-reconnaissance-faciale-l-entree-des-lycees

La décision de la CNIL d’interdire l’expérimentation a "un siècle de retard", déplore le président (LR) du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Renaud Muselier. "Dans un monde où la reconnaissance faciale fait le quotidien de centaines de millions d’usagers de smartphones, il est incompréhensible de refuser des dossiers aussi simples et ambitieux que le nôtre", ajoute-t-il dans un communiqué publié mardi 29 octobre 2019. "Nous ne comprenons pas ce blocage qui va à l’opposé de la dynamique actuelle." Dynamique ? Il veut sans doute dire obsession sécuritaire. L’élu indique qu’il étudiera, avec le maire LR de Nice, Christian Estrosi, "les raisons de ce refus". "La région déposera un nouveau dossier dans les plus brefs délais, et je m’engage personnellement à aller le défendre auprès des dirigeants de [la CNIL]".

Jean-Christophe Chwat, président de GPMSE fédération – l’organisation patronale représentative regroupant les entreprises de sécurité électronique –, "regrette" la position de la CNIL. "L’actualité nous rappelle la nécessité de renforcer les moyens humains et technologiques face aux menaces", indique-t-il sur Twitter. On n’est pas très surpris, il représente les entreprises de sécurité électronique.

L’avis de la CNIL étant, depuis l’entrée en vigueur du RDGP, consultatif en matière de biométrique, l’autorité indépendante appelle la région Paca à "tirer les conséquences" de ses observations. Plus généralement, la CNIL rappelle que ses services travaillent actuellement aux "différents cas d’usage de la reconnaissance faciale", travaux sur lesquels elle "communiquera prochainement".

Je pense que si l’on développe suffisamment une idéologie sécuritaire, l’opinion publique, dans très peu de temps, ne sera pas hostile à la reconnaissance faciale généralisée. Eho, ohé, reconnaissance faciale veut dire que vous aussi vous serez reconnus, pas seulement les terroristes et la caillera. (J’ai voulu paraitre dans le vent, mais je ne sais pas si « caillera » est toujours utilisé.) Il y a bien longtemps, dans un pays lointain, existait une notion de respect de la vie privée. Mais qu’est-ce que la vie privée face à la « sécurité » ?

Mathématiques

Je reste personnellement toujours étonné par le fait que, de façon assez générale, les personnes auxquelles on parle ont de mauvais souvenirs de leurs études de math et de physique, disent qu’elles n’ont pas « la bosse des maths » (dont toutes les études relatives au fonctionnement du cerveau montrent qu’elle n’existe pas, et que sur ce point tout le monde est égal.) J’ai consacré une partie de mon travail professionnel à tenter, en travaillant avec beaucoup d’autres personnes dont peut-être vous, lecteur·trice, de mettre à disposition de tous des outils permettant de surmonter ce préjugé. Le mathématicien Mikael Launay a créé un site, mic maths, qui propose de nombreuses situations permettant d’affronter cet obstacle. Je n’en dis pas plus, le mieux est de consulter le site et d’essayer les diverses situations proposées.

http://micmaths.com/

Voir en particulier les vidéos.

Aéroport de Paris

Très hostile à la privatisation de Aéroport de Paris, je vous ai signalé la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne visant à s’opposer à cette privatisation. J’avais signé, malgré des réserves. Je vous informe que, pour mette en place ce référendum il faut recueillir un grand nombre de signatures de citoyens, et que pour l’instant on en est loin. La mobilisation réelle semble inférieure à l’émotion provoquée.

CGU de la lettre [alerte], mise à jour du 4 janvier 2019

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 4 janvier 2019 sont valables à partir du 4 janvier 2019 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Tous les textes écrits par JM B dans la lettre sont libres de diffusion, à condition de préciser la source (Lettre alerte JM Bérard) et la date. La lettre elle-même est libre de diffusion, les droits pour les textes cités sont réputés avoir été respectés par JM B.

En application du RGPD (règlement général sur la protection des données personnelles, règlement européen renforcé par la France) ne sont inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrits. Ce règlement a une portée très générale. On ne devrait pas en principe recevoir de messages commerciaux ou de messages associatifs ou militants sans avoir donné un accord explicite. Les mentions du genre « si vous ne dites pas non, vous continuerez de recevoir nos envois » ne sont pas légales : il faut un accord explicite. Lorsque le RGPD est entré en vigueur, j’ai demandé à chacune des personnes qui reçoit la lettre par courrier électronique de me confirmer qu’elles souhaitaient la recevoir. J’ai été surpris et déçu, car guère plus de la moitié des personnes concernées ont donné leur accord. J’ai malgré cela décidé de continuer d’envoyer la lettre à tous, mais je n’aurais pas dû.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin, nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard xx orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit d’une citation.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris sont précieuses, indispensables, car elles contribuent à la réflexion de tous.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, il faut me le signaler.

La lettre [alerte] est hébergée et diffusée par le serveur Ouvaton, dont la charte et les CGU garantissent la confidentialité de nos données.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

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Fin de la lettre du 30 octobre 2019