[alerte] - JM Bérard - 22 octobre 2019

Table des matières

Protection des espaces marins

Crises sociales, crises démocratiques, crise du néolibéralisme

Le néolibéralisme veut vivre et aggrave sa propre crise

Marx avait raison ?

Pourquoi je ne prends jamais de voiture Uber ?

Ken Loach

Lubrizol

Opium du peuple

Reconnaissance faciale

Femmes tuées par leur conjoint

À tous les coups l’intolérance gagne

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 4 janvier 2019

Fin de la lettre du 22 octobre 2019

 

 

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Les lettres [alerte] sont disponibles sur

http://alerte.entre-soi.info

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Ce texte a été revu par le logiciel Antidote (orthographe, grammaire, langue). J’ai choisi l’option « orthographe rénovée 1990. » Ce logiciel m’a été recommandé par la linguiste Danièle Cogis.

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Protection des espaces marins

Le Monde, 23 octobre 2019. Des aires marines classées, mais pas assez protégées. L’objectif de la France de préserver 30 % de ses eaux (C’est pourtant pas bézef !) masque un niveau de règlementation très faible. Aujourd’hui à peine 1 % du réseau disparate des aires marines protégées bénéficie d’une protection forte. En tenant compte des outremers, la France dispose du deuxième espace maritime le plus étendu au monde. Le parc naturel (oui oui, naturel) marin de la mer de Corail, créé en Nouvelle-Calédonie en 2014 ne règlemente ni la pêche ni l’extraction de minerai, ni les gros bâtiments de croisière, sauf dans quelques zones de taille limitée. Je crois que les journalistes n’ont pas tout compris : pour satisfaire l’opinion publique, il n’y a pas à prendre de mesures, il faut simplement dire qu’on les prend. Et puis si l’on est trop strict pour protéger la mer, où va-t-on jeter les énormes quantités de sacs en plastique ? Ce n’est pas pour me vanter, comme disait un personnage de Labiche, mais lorsque je fais mes courses j’ai du mal à ce que l’on ne me donne pas de sac en plastique. À vrai dire, ce qui m’étonne est que, en octobre 2019, ma demande surprenne les commerçants.

De toute façon la crise est déjà là : les poissons font pipi dans l’eau. Je n’ai jamais été tenté de faire pipi dans une piscine. La dilution serait telle que cela ne serait pas très gênant, mais je pense toujours qu’ils mettent des produits colorants pour lutter contre les grossiers personnages.

https://www.youtube.com/watch?v=aTAfSRzkAUg

Oui je crois que je me répète un peu.

Crises sociales, crises démocratiques, crise du néolibéralisme

Je suis abonné à Médiapart, mais je pense que cela ne me donne pas le droit de reproduire les articles de Médiapart dans cette lettre. Alors, pourquoi le faire ? C’est un peu comme le droit de retrait : la gravité des questions soulevées est telle que je m’attribue un droit de copie non autorisé, afin que vous puissiez prendre connaissance de ce texte que je trouve très important. Je me prends pour Mandrin ! Rassurez-vous, je n’ai pas programmé de voyage à Grenoble dans un avenir proche. Qui plus est je suis un héros à bon compte, car je ne sais pas ce que je risque. Balkany, lui, est en prison.

https://www.mandrin.org/

https://www.youtube.com/watch?v=PySh0SPwrOE

Citation de Mediapart 21 octobre 2019 par Romaric Godin :

Les tensions sociales dans le monde ont un point commun : le rejet des inégalités et de la perte de contrôle démocratique. Le moteur de la contestation pourrait bien être la perte de pertinence face aux défis actuels du néolibéralisme, qui aggrave sa propre crise et ouvre la porte à l’affrontement.

Les militaires dans les rues de Santiago du Chili, la place Urquinaona de Barcelone en flammes, des barricades qui hérissent les rues de Beyrouth… Pendant que la France politique et médiatique se passionne pour un voile, le monde semble s’embraser. Car ces scènes d’émeutes violentes qui ont marqué les derniers jours ne sont pas isolées. Elles viennent après des scènes similaires en Équateur, en Haïti (où le soulèvement populaire se poursuit), en Irak, en Égypte, en Indonésie, à Hong Kong, en Colombie… Sans compter les mouvements moins récents au Zimbabwe, au Nicaragua, en Roumanie et en Serbie durant l’hiver dernier ou, bien sûr, le mouvement des gilets jaunes en France.

Évidemment, il est possible de ne voir dans tous ces évènements que des mouvements locaux répondant à des cas précis : la pauvreté endémique en Haïti, la persistance du militarisme de la droite chilienne, la dollarisation partielle ou totale des économies équatorienne et libanaise, le refus de l’Espagne de reconnaitre l’existence d’une « question catalane » ou encore l’aspiration démocratique de Hong Kong. Toutes ces explications sont justes. Mais sont-elles suffisantes ? Les mouvements sociaux ou démocratiques locaux ont toujours existé, mais qu’on le veuille ou non, la particularité du moment est bien qu’ils surgissent au même moment. Immanquablement, cet aspect contemporain des révoltes sur les cinq continents amène à penser qu’il existe bien un lien entre elles.

Le néolibéralisme veut vivre et aggrave sa propre crise

Ce lien pourrait bien se trouver dans la grande crise dans laquelle le monde est entré en 2007-2008. Au-delà de ce qu’en retiennent la plupart des observateurs, le « grand krach » qui a suivi la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008, cette crise est bien plus profonde et elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours. Car ce n’est pas une simple crise financière ou économique, c’est la crise d’un mode de gestion du capitalisme, le néolibéralisme, qui se fonde sur la mise au service du capital de l’État, la financiarisation de l’économie et la marchandisation de la société.

Comme celle des années 1930 ou 1970, la crise actuelle remet en cause profondément le fonctionnement contemporain du capitalisme. Ces crises sont souvent longues et accompagnées de périodes de troubles. Comme l’a montré l’historien Adam Tooze dans Le Déluge (Les Belles Lettres, 2015), la crise de 1929 n’est pas le début d’une perturbation du capitalisme, laquelle a commencé plus tôt, pendant la Première Guerre mondiale et n’a réellement trouvé son issue qu’après cette Grande Guerre. Quant au néolibéralisme, il ne s’est imposé que dans les années 1990, vingt ans après le début de la crise de l’ancien paradigme.

Aujourd’hui encore, la crise est longue et s’approfondit à mesure que le néolibéralisme se débat pour ne pas mourir. Or en voulant survivre, il pousse le monde dans l’abime. Car, certes, le néolibéralisme a survécu au choc de 2008 et il a même pu revenir après 2010 pour proposer comme solutions au monde l’austérité budgétaire et les « réformes structurelles » visant à détruire les protections des travailleurs et des plus fragiles. Mais en cherchant à rester dominant, le néolibéralisme a encore approfondi sa propre crise.

Le premier salut de ce système économique mondial a été en effet une fuite en avant dans la croissance menée principalement par un régime chinois soucieux de continuer à alimenter la demande occidentale, dont vit son système économique. Et cette fuite en avant s’est traduite par une surproduction industrielle inouïe qui n’est pas pour rien dans la dégradation brutale de la situation climatique actuelle. Quelques chiffres le prouveront aisément. La Chine produit en deux ans plus d’acier que le Royaume-Uni, qui fut longtemps le premier producteur mondial, en 150 ans et plus de ciment que les États-Unis au cours de tout le XXe siècle. Cette stratégie a échoué. Elle a conduit à un ajustement de l’économie chinoise qui a frappé directement ses fournisseurs émergents, du Brésil à l’Argentine en passant par l’Équateur et le Venezuela. Tous ont vu disparaitre la manne des matières premières et ont dû ajuster leurs politiques.

L’autre moteur de la sauvegarde du néolibéralisme a été la politique monétaire conçue comme un moyen d’éviter toute relance budgétaire dans les pays occidentaux, mais qui, en réalité, n’est parvenue à sauver que le secteur financier et les grands groupes multinationaux. Ce plan de sauvetage du néolibéralisme a profondément échoué. La croissance mondiale n’a pas redécollé et la productivité est au plus bas malgré la « révolution technologique ». Le secteur privé investit trop peu et souvent mal. Depuis quelques mois, l’économie mondiale est entrée dans une phase de nouveau ralentissement.

Dans ces conditions, l’application continuelle des réformes néolibérales pour sauvegarder les marges des entreprises et les revenus des plus riches a eu également un effet aggravant. On l’a vu : les profits sont mal ou peu investis, la productivité ne cesse de ralentir et la richesse à partager est donc moins abondante. Mais puisque, pour réagir à ce ralentissement, on donne encore la priorité aux riches et aux entreprises, donc à ceux qui investissent mal ou peu, alors les inégalités se creusent encore plus. Dans cette logique, dès qu’un ajustement doit avoir lieu, on réclame aux plus modestes une part d’effort plus importante : par une taxe proportionnelle comme celle sur les appels Whatsapp au Liban, par la fin des subventions pour les carburants en Équateur ou en Haïti ou encore par la hausse du prix des transports publics au Chili. Toutes ces mesures touchent de plein fouet les besoins des populations pour travailler et générer des revenus.

Marx avait raison ?

Titre de une du journal Le Monde le 18 octobre 2019 : « Alerte mondiale sur la dette des entreprises ». Depuis la crise de 2008, la dette des entreprises n’a cessé de gonfler sur la plupart des continents. Les grandes institutions internationales s’en inquiètent. La situation est critique en Asie. En Europe les banques détiennent encore un stock de créances douteuses important.

Je ne suis pas assez compétent en économie pour savoir si cela peut faire le lit d’un effondrement économique mondial. La dernière fois en 2008 les banques étaient dans une situation critique, mais les États ont renfloué, respectant le principe du « to big to fail », profits pour le privé, dettes pour le public. L’économie mondiale peut-elle longtemps faire face à de telles crises en colmatant ? De toute façon les associations et personnes qui nous alertent sur le réchauffement climatique nous disent qu’il n’y a pas de souci à se faire pour cette crise économique. La crise du réchauffement détruira notre société bien avant, au train où ça va, selon elles.

Pourquoi je ne prends jamais de voiture Uber

Je dis bien « voiture Uber » et pas « taxi », car justement les voitures Uber ne sont tenues à aucun des nombreux règlements qui s’appliquent aux taxis. Allons, JM B, quelle importance si vous êtes satisfait de Uber ? Je ne vais pas argumenter sur Uber, puisque justement je ne connais pas bien ses services. Je vous épargne donc la copie des nombreux sites qui critiquent les voitures Uber. Si vous les utilisez, peut-être devriez-vous regarder si ces critiques sont justifiées. Un petit exemple : vous pensez payer moins cher avec Uber. Avez-vous vérifié dans diverses circonstances, pluie en particulier ? Lorsque vous utilisez les voitures Uber comparez-vous les prix et les services avec ceux d’autres compagnies ? C’est pourtant facile en installant les applis. Personnellement je suis un peu comme le colibri qui amène dans son petit bec de l’eau de la mer pour éteindre l’incendie de forêt. Entre une solution jouant à fond le capitalisme libéral (concurrence sauvage, dérèglementation à la Macron) et une solution jouant moins le capitalisme ultralibéral je choisis la deuxième, même si elle est plus chère. Du coup je n’utilise pas Uber, mais je suis très au fait des plaintes des chauffeurs de « vrais » taxis qui me disent que Uber n’est soumis que très partiellement aux très nombreuses obligations qui s’imposent à eux. Concurrence faussée. Qui plus est, ceux qui ont acheté leur plaque, pensant faire un placement pour leur retraite, m’expliquent aussi que la concurrence sauvage de Uber a fait baisser de moitié le prix de leur plaque.

Je sais, nous sommes dans une société capitaliste, mais dont l’appétit de profit est modéré par un certain nombre de règlementations. Je pense en particulier que la reconnaissance de la nécessité de l’impôt nous permet de vivre dans cette société ; en France, l’école, le collège, le lycée et aussi en grande partie l’université sont gratuits, alors qu’aux USA on doit s’endetter à vie pour faire des études. (Ou alors être recruté dans une équipe sportive de votre université, qui va payer vos études.) Je suis donc très réticent devant tous les bidules (dont Uber) mis en place pour échapper à l’impôt et aux règlementations qui civilisent la concurrence. Si l’impôt est injuste, mal réparti, cela se débat au moment des élections. Et si la concurrence est peu règlementée, à la Macron, les faits montrent que cela tend vers la loi de la jungle.

Publicité gratuite : je prends souvent des taxis et je suis très content, à Paris, des services de la G7 et de ses chauffeurs. La G7 est une grande société capitaliste ? Certes, mais je trouve qu’elle respecte des règles « civilisées » à l’égard de ses clients et, je pense, de ses chauffeurs. Client fréquent, je n’ai pas de critique générale à faire à la G7 ou à ses chauffeurs. Quoique parfois le niveau de conversation soit un peu calé. J’ai un peu séché l’autre jour dans un échange où le chauffeur m’expliquait comment les technologies créées par l’homme s’inspirent des animaux. (Comment les mouches tiennent au plafond et ont des yeux à facettes. Très intéressant.) J’ai aussi un peu séché sur les rapports entre les Kabyles et les Arabes en Algérie. Que cela ne vous empêche pas de regarder et d’écouter le magnifique groupe Djurdjura.

https://www.youtube.com/watch?v=-AqX64PdGVQ

https://www.youtube.com/watch?v=4D7zdC-nVSg

Aucun rapport, mais je ne m’en lasse pas non plus.Très belle leçon de physique !

https://www.youtube.com/watch?v=bJ_nT1fTTFQ

Je sais je vous l’ai déjà suggéré, je ne m’en lasse pas.

Ken Loach

Libération 22 octobre 2019.

Dans son nouveau film, Ken Loach dénonce les ravages sociaux engendrés par les plateformes de livraison. Avec son film « Sorry we missed you », le Britannique part en guerre contre le nième avatar du libéralisme. Il espère susciter un tollé contre ce système d’exploitation ( JM B :jeu de mots à la Libé sur le terme informatique ‘’système d’exploitation’’ ?). Vous connaissez bien sûr Ken Loach, ses enquêtes militantes percutantes. Vous vous rappelez ses films sur les dégâts pour l’emploi et la sécurité causés par la privatisation brutale des transports ferrés en Grande-Bretagne. Le film prend pour cible les plateformes de livraison et l’intense exploitation des personnes qui y travaillent, mais il pointe aussi les conséquences des dérèglementations tous azimuts, fer de lance en France des politiques Macron. On ne va tout de même pas mettre trop de bâtons dans les roue de transports nécessaires à l’ère du zéro stock. Ni stimuler le transport par voies ferrées ou péniches. Cela conduirait les producteurs de pétrole à la ruine.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sorry_We_Missed_You

Lubrizol

Vous savez, c’est cette usine qui a brulé, émettant d’énormes quantités de gaz toxique, et aussi de fumées qui sont retombées sur le sol. Extrait de Le Monde, 23 octobre 2019. Une étude de 2010 auprès de 1 400 salariés intervenant sur des sites normands révèle une ignorance quasi totale des questions de sécurité. 92 % des personnels travaillant avec un « permis feu » n’ont pas été formés au maniement d’un extincteur. Bon, il ne faut pas râler tout le temps. Quel rapport voyez-vous entre le feu et un extincteur ? Si ma mémoire est bonne le préfet a déclaré que les gaz et les fumées émis par l’incendie ne présentent pas de danger ‘’critique’’. Il n’a pas dit comment on pourra nettoyer les fumées qui sont tombées sur les cultures et les sols.

Opium du peuple

Libération 22 octobre 2019, extrait d’un article de Luc Le Vaillant. Ma profession de foi anticléricale : dénoncer l’agression d’une mère voilée à Dijon ne doit pas faire oublier que les religions sont des dispositifs rétrogrades que la gauche compassionnelle ne critique plus assez.

Reconnaissance faciale

Reçu de JPC : autre point très important de ta lettre la reconnaissance faciale. Tu oublies de dire que grâce à ces progrès technologiques remarquables nous allons pouvoir ouvrir notre téléphone portable sans avoir même à appuyer sur un bouton ! C'est magnifique, un progrès de civilisation dont on peine à mesurer toute la portée.

D'ailleurs beaucoup de personnes me disent que si je n'ai rien à me reprocher, je n'ai rien à craindre du développement de la reconnaissance faciale.

À toutes ces personnes je fais remarquer que ce qui importe ce n'est pas ce que j'ai éventuellement à me reprocher, mais ce qu'un pouvoir politique peu démocratique (ça existe) pourrait, lui, me reprocher ou leur reprocher !

Femmes tuées par leur conjoint

Le gouvernement lance une campagne pour éviter les meurtres des femmes par leur conjoint. J’ai failli comme on dit tomber de l’armoire en apprenant que la lutte contre l’alcoolisme ne fait pas partie de cette campagne. Résultat des efforts efficaces du lobby du vin ? Il est bien clair que l’ivresse n’a rien à voir dans le passage à l’acte des assassins de leurs conjointes.

À tous les coups l’intolérance gagne

La situation devient, pour les intolérants, d’une facilité déconcertante. Dès que l’occasion se présente, on lance un débat sur le voile islamique et on est ravi par les débats que l’on a soi-même créés. Un conseiller régional interpelle une dame voilée qui assiste à la session du conseil régional en accompagnant une sortie scolaire. Un feu d’artifice, un festival. Le conseiller régional sait, je suppose, que rien n’interdit à une dame voilée d’assister à une séance du conseil régional, mais il a gagné. On joue à mille contre un, à tous les coups on gagne. La situation est tendue, on sait bien qu’un modeste détonateur fait exploser des tonnes de dynamite qui n’attendent que cela. Les débats suscités par la présence tout à fait légale de cette dame mobilisent les médias et l’opinion, atteignent des sommets. Le plus clair me semble être celui atteint par JM Blanquer : une dame voilée montre clairement qu’elle ne partage pas « nos » valeurs, elle n’a pas sa place chez nous. Blanquer ne dit rien du racisme qui pourtant, je crois, ne fait pas partie de « nos » valeurs. Selon lui, il est tout à fait urgent d’interdire aux dames voilées d’accompagner les sorties scolaires. Blanquer invente une laïcité à la Blanquer.

Reçu de JP C : Jean-Michel, je viens de lire ta lettre attentivement et rien ne me choque notamment dans ton développement très argumenté sur le voile.

Que de crispations sur un morceau de tissu ! 

Pendant ce temps là on ne parle pas du développement de la misère et du creusement des inégalités sociales. Pauvres et riches tous ensemble contre le voile et les musulmans qui mettent en péril notre identité européenne.... J'ai failli écrire Aryenne. JM B : jeu de mots trop facile, Blanquer bon à rien.

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 4 janvier 2019

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 4 janvier 2019 sont valables à partir du 4 janvier 2019 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

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En application du RGPD (règlement général sur la protection des données personnelles, règlement européen renforcé par la France) ne sont inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrits. Ce règlement a une portée très générale. On ne devrait pas en principe recevoir de messages commerciaux ou de messages associatifs ou militants sans avoir donné un accord explicite. Les mentions du genre « si vous ne dites pas non, vous continuerez de recevoir nos envois » ne sont pas légales : il faut un accord explicite. Lorsque le RGPD est entré en vigueur, j’ai demandé à chacune des personnes qui reçoit la lettre par courrier électronique de me confirmer qu’elles souhaitaient la recevoir. J’ai été surpris et déçu, car guère plus de la moitié des personnes concernées ont donné leur accord. J’ai malgré cela décidé de continuer d’envoyer la lettre à tous, mais je n’aurais pas dû.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin, nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

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Fin de la lettre du 22 octobre 2019