[alerte] - JM Bérard - 16 mai 2019

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Les lettres [alerte] sont disponibles sur

http ://alerte.entre-soi.info

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Ce texte a été revu par le logiciel Robert, option orthographe rénovée 1990.

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Référendum Aéroport de Paris : rectificatif

J’ai déjà dit à quel point je suis très hostile à la privatisation des Aéroports de Paris décidée par le gouvernement au profit de Vinci.

Vous savez que, du coup, des militants pertinents et actifs ont découvert l’existence d’une procédure de référendum d’initiative partagée : pour le mettre en route il faut que un cinquième des parlementaires signent (c’est déjà fait) et que plus de 4,5 millions d’électeurs signent. C’est cette phase qui va bientôt commencer. Vous pourrez signer sur

https://www.referendum.interieur.gouv.fr/initiatives_encours.html

Je pense que vous n’attendez pas avec impatience ce que je dis pour vous déterminer. Cependant, comme je l’ai dit, il vaut mieux que je vous prévienne si je change.

Contrairement à mon intention initiale, je ne signerai pas pour mettre en route le référendum d’initiative partagée contre la privatisation de AdP.

La raison en est que, en cette période de montée des populismes, je préfère soutenir les procédures parlementaires plutôt que les procédures faisant appel au « peuple ». Olivier Duhamel dans « Le monde » expose très bien les risques que, à son sens, présente cette procédure : « menace » pesant par anticipation sur le parlement lors des débats, remise en cause par le « peuple » d’une loi qui vient tout juste d’être régulièrement votée, sans élément nouveau intervenu pour mettre en cause cette loi. Olivier Duhamel montre à juste titre que cette procédure présente un très grand risque de contournement de la démocratie parlementaire. Il est vrai que si, à l’époque, les adversaires du mariage pour tous avaient pensé à cette procédure le mariage pour tous n’existerait pas. Je sais, je surprends certains de vous : pour moi la démocratie n’est pas la loi de la majorité si en même temps ne sont pas respectés des principes démocratiques.

Donc je ne signerai pas le texte appelant les électeurs à soutenir une demande d’annulation de la loi de privatisation des aéroports car aucun élément nouveau n’est apparu depuis le vote régulier au parlement.

Je reste cependant totalement, absolument et farouchement hostile à cette privatisation.


 

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 4 janvier 2019

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 4 janvier 2019 sont valables à partir du 4 janvier 2019 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Tous les textes écrits par JM B dans la lettre sont libres de diffusion, à condition de préciser la source (Lettre alerte JM Bérard) et la date. La lettre elle-même est libre de diffusion, les droits pour les textes cités sont réputés avoir été respectés par JM B.

En application du RGPD (règlement général sur la protection des données personnelles, règlement européen renforcé par la France) ne sont inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrit. Ce règlement a une portée très générale. On ne devrait pas en principe recevoir de messages commerciaux ou de messages associatifs ou militants sans avoir donné un accord explicite. Les mentions du genre « si vous ne dites pas non vous continuerez de recevoir nos envois » ne sont pas légales : il faut un accord explicite. Lorsque le RGPD est entré en vigueur j’ai demandé à chacune des personnes qui reçoit la lettre par courrier électronique de me confirmer qu’elles souhaitaient la recevoir. J’ai été surpris et déçu car guère plus de la moitié des personnes concernées ont donné leur accord. J’ai malgré cela décidé de continuer d’envoyer la lettre à tous, mais je n’aurais pas dû.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard xx orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit d’une citation.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris sont précieuses, indispensables, car elles contribuent à la réflexion de tous.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, il faut me le signaler.

La lettre [alerte] est hébergée et diffusée par le serveur Ouvaton, dont la charte et les CGU garantissent la confidentialité de nos données.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

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Fin de la lettre du 16 mai 2019