[alerte] - JM Bérard- 11 février 2019

Table des matières

Pourquoi ces interruptions dans la parution de [alerte] ?

Non, Bécassine n’est pas du tout simplette : elle est décapante

Féminisation et Point médian

Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.

Grand débat

Complotisme et antisémitisme

Valeurs de la République

Entretien avec le rabbin Delphine Horvilleur

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 4 janvier 2019

Fin de la lettre du 11 mars 2019

Comme vous le constatez, je maitrise très mal la mise en forme sur ce site, les textes sont écrits de façon un peu hétéroclite. Il me semble que tout est lisible.

 

 

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Les lettres [alerte] sont disponibles sur

http://alerte.entre-soi.info

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Ce texte a été revu par le logiciel Robert,

option orthographe rectifiée 1990

https://www.orthographe-recommandee.info/

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Pourquoi ces interruptions dans la parution de [alerte] ?

Parce que j’étais désemparé et ne savais plus comment écrire. Finkielkraut (avec qui, en général, je ne partage aucune analyse) a été agressé et traité de sale juif. C’est tout à fait révoltant, inadmissible. Des statistiques montrent que le nombre d’actes antijuifs en France augmente. C’est gravissime. Je le dis avec force. Mais en même temps je suis très gêné par les positions du conseil représentatif des institutions juives de France et les positions de Macron qui épouse entièrement les thèses du CRIF. Je condamne énergiquement les paroles et les actes antijuifs. Je condamne tout aussi énergiquement la politique du Premier ministre d’Israël, qui, tout en affirmant qu’il est pour une solution à deux états, Israël et Palestine, mène une politique d’implantation qui empêche en fait la création d’un état Palestinien aux côtés d’Israël. Je sais, la grande majorité des Israéliens et la grande majorité des juifs français approuvent, hélas, Netanyahou. Des amis me conseillent la lecture de sites juifs progressistes, tels Akadem. Je lis attentivement ce site.

http://www.akadem.org/

Il reste que la question est si complexe que j’ai conscience de mes limites et que j’ai du mal à m’autoriser à écrire. J’en reste à deux questions : l’une au Premier ministre d’Israël : quels sont, réellement, vos objectifs dans votre politique envers les Palestiniens ? Quelle place ont-ils en Palestine ? Et l’autre aux historiens : la Bible a dit que la Palestine appartient aux juifs, mais est-ce, si j’ose dire, parole d’évangile ? Que fait-on des autres qui sont aussi là ?

Complément : l’extrême droite française est historiquement antijuive. Mais en ce moment il est plus porteur pour le Rassemblement National de semer la peur par des campagnes anti-musulmanes et anti-arabes. Le terrorisme, la pollution idéologique de « nos » traditions, la grande invasion. Les actes antimusulmans en France sont-ils en hausse ? Une simple lecture de la page de réponses du moteur de recherche à la question « actes antimusulmans en France » montre des réponses aussi bien « en hausse » que « en baisse ». Les institutions musulmanes en France sont beaucoup moins efficaces que le Crif dans l’analyse de ces actes et la diffusion de ces analyses. (Attention : pas de confusion SVP, je ne dis pas que les analyses du CRIF sont inexactes, je dis que le Crif est plus efficace.)

Non, Bécassine n’est pas du tout simplette : elle est décapante

J’ai eu souvent ces derniers temps à parler de Bécassine, l’héroïne de bandes dessinées. Pourquoi ? Parce que je pense que Bécassine est décapante, pertinente, qu’elle pose constamment la question de la pertinence des usages et règles de savoir-vivre bourgeois. Cela dit, c’est une thèse peu présente dans l’opinion, pour qui Bécassine est une bécasse. J’ai mis un peu de temps à comprendre que lorsque je complimente vraiment quelqu’un en comparant la pertinence de ce que dit cette personne à celle de Bécassine, ce n’est pas pris pour un compliment ! Bécassine est une bécasse, oui, mais aux yeux des bourgeois qui l’emploient, et cela n’est pas compris lorsqu’on en reste au premier degré.

Pourquoi m’intéresser autant à Bécassine ? Je l’ai dit, ma mère était originaire d’un tout petit village de montagne en Savoie. Bonne élève dans le système scolaire de l’époque, elle avait suivi la voie royale des filles de milieu modeste, avait été à l’école primaire supérieure et était devenue institutrice. Simplement, je pense que la directrice de l’école primaire supérieure humiliait les filles de la campagne, qui ne mangeaient que des pommes de terre. Elle n’avait peut-être pas connaissance de Bécassine, mais c’est bien ainsi qu’elle considérait les filles de la campagne.

Lorsque ma mère, issue, donc, d’une famille de paysans de la montagne, avait une douzaine d’années, elle avait, pour des raisons que je ne connais pas et tout à fait inhabituelles, été invitée au réveillon de Noël chez des cousins éloignés, notaires à la ville voisine. On lui donnait l’eau des huitres : « pour la petite Augustine (Bécassine) l’eau des huitres c’est bien ». Authentique. Cela dit, elle n’aurait sans doute pas aimé les huitres : ils lui ont rendu service :-)

D’où ma passion a tenter de vous présenter Bécassine.

Je sais, Bécassine est un personnage sociologique important, sur lequel de nombreux livres ont été écrits. Je m’en réjouis. Simplement je n’ai pas lu ces livres. Les quelques idées personnelles qui suivent ne sont donc qu’une petite goutte d’eau dans les analyses que l’on peut faire du sujet.

On dit que Bécassine est bretonne. Non. Dans les albums, la Bretagne sert de cadre, de support concret. Bécassine est l’archétype d’une petite fille et d’une jeune fille issue d’un milieu très pauvre. Il se trouve qu’elle est bretonne, cela concrétise le cadre. Je pense que ceux qui estiment que les auteurs de Bécassine calomnient la Bretagne se trompent. Les albums représentent la petite fille, la jeune fille, telle qu’elle se voit dans les yeux des bourgeois qui l’embauchent. C’est l’image d’une jeune fille pauvre dans le prisme déformant féroce du miroir bourgeois.

On dit que, dans la BD, Bécassine n’a pas de bouche, car on n’a pas le droit de parler breton. Je pense plutôt que Bécassine n’a pas de bouche car où irait-on si les pauvres pouvaient parler aux riches. (En écrivant cela, je pense au feuilleton anglais Notting Hill, et aux rapports codifiés entre les domestiques et les maitres, mais aussi entre les domestiques entre eux selon leur fonction et les maitres entre eux selon leur grade). Je ne sais pas si vous regardez Notting Hill. Au moins une fois, cela vaut le coup. Remarquable analyse sociologique mise en scénario.

C’est à travers ce prisme que Bécassine est bécasse. Tout simplement parce qu’elle a un regard décapant qui, dans chaque situation, se demande ce que signifient les codes, les rites, les comportements du savoir-vivre bourgeois, sans lesquels Mme de Grand-Air ne saurait se comporter mais dont, dans le milieu de Bécassine, on se passe sans problème. Aux yeux du milieu de Mme la marquise de Grand-Air Bécassine est bécasse car elle prend tout au pied de la lettre sans en comprendre le sens dans le savoir-vivre. « Madame la marquise est servie ? Et nous autres, quand est-ce qu’on mange ? »

À l’école, Bécassine doit tracer des bâtons sur son cahier. Le résultat ne plait pas à la maitresse, qui lui dit « Rentre chez toi et demain tu m’apporteras de beaux bâtons bien droits ». Le lendemain Bécassine apporte des bâtons de bois. Et alors ? De nombreux problèmes de discrimination sociale n’évolueraient-ils pas si les enfants comprenaient ce que l’on dit. Toujours à l’école primaire supérieure, le professeur avait demandé aux élèves de faire une rédaction. Le sujet, sans aucun commentaire, était « Entre chien et loup les lampes s’allument, décrivez ». Bien sûr ma mère avait décrit une bataille entre un chien et un loup. Il n’était pas, semble-t-il, venu à l’idée du professeur que cette expression n’était pas familière aux Bécassines de la campagne !

J’ai chez moi un album « L’enfance de Bécassine » imprimé en 1947 mais dont la première édition est sans doute bien antérieure. Remarquez que Bécassine sait lire, écrire et parler français. Même si le fait de tout prendre au pied de la lettre sans connaître les conventions la conduit à des incompréhensions. Je pense que dans certaines sociétés le fait de regarder quelqu’un droit dans les yeux est une provocation, alors que en France le fait de ne pas regarder quelqu’un dans les yeux met mal à l’aise.

Féminisation et Point médian

Les débats sur la féminisation des noms, et en particulier des noms de profession, font rage. Important ? Dérisoire ? Miettes données aux femmes ?

L’une des pistes proposées est l’usage du point médian : « professeur (point médian) e ». Le point médian s’obtient, dans le code usuel des machines, en tapant alt 0149. « professeur•e » (taper 0149 sur le pavé numérique.)

Une circulaire du premier ministre vient d’interdire l’usage du point médian dans la graphie du journal officiel.

Un avis de la linguiste Danièle Cogis, dont j’apprécie toujours la pertinence des avis.

Je suis effectivement contre le point médian, même si j’ai appris comment cela fonctionne. C’est une abréviation (comme M. ou Mme) qu’il faut lire/prononcer ainsi : "les avocat.e.s" > « les avocates et les avocats ».

Dans bien des cas, ça me parait compliqué : "les travailleur.se.s » ? "les électeur.trice.s"? Et il faudrait ensuite reprendre par « ils et elles » ???

Mon opposition tient au fait que, pour moi, le masculin pluriel remplit tout à fait son rôle d’ensemble indifférencié et que ce rappel systématique de la présence de femmes dans un groupe me semble une « aumône », souvent ridicule, qui masque les problèmes (salaires, sexisme) et supprime cette possibilité d’indifférenciation dans la langue. Ce qui n’empêche en rien de préciser quand c’est nécessaire. Par exemple, "les avocates et les avocats ont eu la même réaction ».

Qui a le droit d’interdire ou de décider ? Je n’en sais trop rien, mais il me semble que, comme tu le dis, il s’agit du Journal officiel, et les rédacteurs ne peuvent pas décider librement de leur manière d’écrire.

Remarquez que Danièle Cogis a simplifié sa réponse en notant le point médian comme un point. La graphie du point médian est très peu utilisée, même par ses partisans. Je n’ai jamais lu « Les avocat•e•s », je lis souvent « Les avocat.e.s ».

Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.

Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »

MARTIN NIEMÖLLER, DACHAU

Arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen.

Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau.

Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.

Remarque JM B : Nous ne sommes pas dans un régime nazi. Mais tout de même, est-il bien conforme aux principes républicains de publier un texte qui stipule que les manifestants « hors limites » seront l’objet de sanctions décidées par un préfet (pouvoir exécutif) et pas par un juge ? Beaucoup de commentateurs disent « Si le rassemblement national vient au pouvoir, il se réjouira qu’existe une telle mesure. » Je trouve cette façon de dire un peu contournée : cette mesure existe, le RN se réjouit, il n’a pas besoin pour se réjouir d’attendre d’être au pouvoir.

Montesquieu, la séparation des pouvoirs :

https://la-philosophie.com/montesquieu-la-separation-des-pouvoirs

Grand débat

Reçu de l’un de vous, JP C

Je ne comprends pas que tu sois si injuste avec notre président qui est très brillant et qui est capable, dans le grand débat qu’il a lancé, de répondre à toutes les questions qu’il pose !

Complotisme et antisémitisme

Billet de Laurent Joffrin mars 2019

Je reçois chaque jour, gratuitement, un billet d’analyse politique de Laurent Joffrin. Je suis à chaque fois passionné par la finesse et la pertinence avec lesquelles Joffrin analyse les situations. Je ne sais plus comment j’ai fait pour m’abonner à ce billet quotidien gratuit, mais je vous le recommande.

J’ai demandé à Libération le droit de reproduire ces billets dans la présente lettre [alerte]. J’ai cet accord, le seul « prix » que j’aie à payer est un échange de références, et je cite donc les références :

www.liberation.fr

www.ptitlibe.liberation.f

www.next.liberation.f

Ces textes sont soumis à droit d’auteur, j’ai l’autorisation de les reproduire, pas vous. Au contraire de ce que je publie d’habitude, vous n’avez donc pas le droit de les diffuser, même si vous les trouvez excellents.

L’hydre toujours renait, insidieuse ou brutale, diffuse ou violente. D’une année sur l’autre, les actes antisémites ont progressé, selon les statistiques officielles, de 74 %. Chiffre effrayant, même s’il s’agit d’une résurgence après deux années d’accalmie.

On ajoute souvent, à juste titre, que des actes de même nature frappent aussi les musulmans ou les catholiques. Mais si on voulait y voir une équivalence, elle serait en trompe-l’œil. Ces agressions antisémites, verbales ou physiques, visent une minorité bien plus petite que les autres. Un sinistre ratio glace le sang : alors qu’ils forment à peine 1 % de la population, les Français juifs subissent la moitié des attaques racistes recensées dans le pays. Décourageante persistance de ce mal français multiséculaire, que rien, ni la pédagogie, ni la sanction, ni la réprobation des autorités les plus diverses, ni le souvenir du génocide nazi, ne semble pouvoir réduire. Le premier réflexe est celui de la solidarité. Que nos compatriotes juifs soient insultés, harcelés, jusqu’à rendre leur vie quotidienne difficilement supportable et, dans certains cas, que cette haine ambiante aille jusqu’au meurtre, tout cela souille le drapeau de la République d’une tache de déshonneur. Cela intime aux autorités, et à toute la société, le devoir de réagir avec une ardente énergie.

On a diagnostiqué, il y a une dizaine d’années, le développement d’un « nouvel antisémitisme », lié à la montée de l’intégrisme islamiste, aux préjugés qui prévalent dans certains quartiers populaires, aux dérives d’un antisionisme qui cache mal une hostilité viscérale envers les juifs. Il est toujours à l’œuvre, à coup sûr. Mais les flambées précédentes étaient souvent liées à des spasmes du conflit au Moyen-Orient. Rien de tel en 2018 : il faut craindre que la résurgence du mal ait aussi d’autres racines.

La brutalisation du débat public, lié à la montée des partis extrêmes – même si leurs directions condamnent sans ambages toute agression de ce genre – compose une atmosphère propice aux débordements, alliée à cette fausse liberté de certaines régions du Net, qui n’est qu’une complaisance à l’égard des pulsions les plus délétères. Plus précisément, le succès numérique de la « fachosphère », qui draine, sans pratiquement aucun contrôle, des audiences de plus en plus larges sur la Toile, facilite les passages à l’acte, dont on a vu les incarnations morbides en marges de certains défilés de gilets jaunes.

Il est renforcé par un travers de plus en plus répandu, à dessein ou inconsciemment : le tropisme complotiste d’une partie croissante de l’opinion et de certains leadeurs politiques ou intellectuels. Ainsi la dénonciation obsessionnelle de forces plus ou moins obscures, d’oligarchies de l’ombre, de tireurs de ficelles de la finance, de réseaux subreptices et indistincts, est l’antichambre des clichés éculés mais toujours actifs inaugurés au XIXsiècle dans la France juive de Drumont, premier bréviaire français de la haine antijuive. Entre conspirationnisme et antisémitisme, le cousinage est étroit. Ceux qui professent le premier favorisent le second.

Fin de la citation du texte de Joffrin.

Valeurs de la République

Le 12 2 2019 l’assemblée nationale macronienne a adopté un amendement du très droitier Éric Ciotti : dans les classes le drapeau français, le drapeau européen (bien obligé, même si Ciotti le regrette, dès lors que l’on place le drapeau français !) et les paroles de la Marseillaise (paroles d’amour et de paix !) seront déployés et affichées. Pas le texte de la déclaration des droits de l’homme ? Allons, JM B, ne soyez pas malveillant. C’est un simple oubli d’Éric Ciotti ! J’ai regardé, le 10 3 2019 je crois que cet amendement n’est pas encore définitivement adopté après les navettes.

Entretien avec le rabbin Delphine Horvilleur

Reçu ce lien de l’un de vous, BW. La pensée du rabbin Delphine Horvilleur est toujours rigoureuse, directe, subtile, complexe, mais en même temps accessible et convaincante.

https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/120219/delphine-horvilleur-l-antisemite-travers-les-siecles-est-toujours-un-integriste?utm_source=article_offert&utm_medium=email&utm_campaign=TRANSAC&utm_content=&utm_term=&xtor=EPR-1013-%5Barticle-offert%5D&M_BT=929799980244

Désolé, je constate que la lecture de ce site, lecture que m’a offerte BW, est réservée aux abonnés. Mais il me semble que vous pouvez lire l’article en payant une somme modique. Ou mieux encore vous abonner à Mediapart.

Sous le lien (gratuit)

https://www.youtube.com/watch?v=7mmiH9SiDgk

vous trouverez un débat fort intéressant entre le rabbin Horvilleur et Rachid Benzine, islamologue.

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 4 janvier 2019

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 4 janvier 2019 sont valables à partir du 4 janvier 2019 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Tous les textes écrits par JM B dans la lettre sont libres de diffusion, à condition de préciser la source (Lettre alerte JM Bérard) et la date. La lettre elle-même est libre de diffusion, les droits pour les textes cités sont réputés avoir été respectés par JM B.

En application du RGPD (règlement général sur la protection des données personnelles, règlement européen renforcé par la France) ne sont inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrit. Ce règlement a une portée très générale. On ne devrait pas en principe recevoir de messages commerciaux ou de messages associatifs ou militants sans avoir donné un accord explicite. Les mentions du genre « si vous ne dites pas non vous continuerez de recevoir nos envois » ne sont pas légales : il faut un accord explicite. Lorsque le RGPD est entré en vigueur j’ai demandé à chacune des personnes qui reçoit la lettre par courrier électronique de me confirmer qu’elles souhaitaient la recevoir. J’ai été surpris et déçu car guère plus de la moitié des personnes concernées ont donné leur accord. J’ai malgré cela décidé de continuer d’envoyer la lettre à tous, mais je n’aurais pas dû.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard xx orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit d’une citation.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris sont précieuses, indispensables, car elles contribuent à la réflexion de tous.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, il faut me le signaler.

La lettre [alerte] est hébergée et diffusée par le serveur Ouvaton, dont la charte et les CGU garantissent la confidentialité de nos données.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

http ://alerte.entre-soi.info

Fin de la lettre du 1mars 2019