[alerte] - JM Bérard - 2 janvier 2019

Table des matières

 

 

Roman

Progrès de « big brother » : reconnaissance faciale

Cultures

Les vœux du président : la Vérité

Tenter de préserver notre cadre de vie

Surprise : François Ruffin ?

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 19 aout 2018

Fin de la lettre du 2 janvier 2019

 

 

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Les lettres [alerte] sont disponibles sur

http ://alerte.entre-soi.info

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Ce texte a été revu par le logiciel Robert,

option orthographe révisée 1990.

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Je souhaite à chacun de vous une bonne année dans son destin personnel. Pour le collectif, à chacun de nous d’y travailler. Les sujets de graves soucis sont multiples. À mes yeux le principal est le fait que l’Humanité contribue avec ténacité à détruire son propre cadre de vie.

Roman

Jean-Christophe Rufin Le grand cœur. Prix du roman historique. Ces derniers temps j’ai lu et apprécié plusieurs romans de Rufin. Qui plus est j’aime beaucoup les « bons » romans historiques. À mes yeux, un « bon » roman historique est celui où l’auteur a choisi de placer le déroulement dans une période précisément définie. Il a beaucoup travaillé, a intégré cette période. Il parvient ainsi à prendre cette période comme cadre où évoluent les personnages, sans jamais faire un exposé historique : les personnages vivent, meurent, agissent dans le contexte précis de l’époque. On croirait y vivre. Lorsqu’un personnage mange avec une fourchette, on ne tire pas à la ligne pendant une page pour plagier un texte historique sur l’usage de la fourchette : il mange avec une fourchette. (Pas encore dans ce roman-ci,, c’est juste un exemple.) Dans ce roman, les personnes vivent et agissent à l’époque de Charles VII (1422 1461), de la fin de la guerre de Cent Ans (1337 1453) ; les relations avec l’Orient passent des croisades-conquêtes aux échanges culturels et commerciaux. À travers une description de situations très « réalistes » une réflexion profonde sur l’ouverture vers d’autres civilisations, sans donc se limiter aux bornes bornées des racines chrétiennes de notre pays, vers d’autres modes de relations entre ces civilisations (passage de la croisade-guerre de conquête et de destruction aux relations culturelles et commerciales où l’on apprend à échanger et à vivre ensemble.) Vous l’avez remarqué, rien dans ce roman n’incite à réfléchir à la période actuelle. :-) Il me semble que tel ou tel des lecteurs de cette lettre pourrait fort utilement enrichir ce que je viens d’écrire. (Oui, vous.) Ce que j’ai écrit ne décrit qu’une toute petite partie de ce que j’ai perçu, compris, ressenti. Il me semble qu’à une époque où la question de l’identité est si souvent posée comme obstacle, un tel ouvrage m’a ouvert vers de nombreux horizons.

Progrès de « big brother » : reconnaissance faciale

À l’époque, j’ai approuvé les textes disant que l’on n’a pas le droit d’être dans un lieu public en masquant son visage. C’était, certes, une habileté juridique pour interdire le voile intégral des femmes musulmanes. Mais c’est aussi une bonne loi, pour tous. Je n’aimerais pas du tout qu’une personne coiffée d’un casque intégral de moto se promène dans la rue. Déjà à la station-service je préfèrerais que l’on enlève son casque.

L’appétit de « big brother » (pour faire court) est tel que l’on n’en reste pas là : l’enjeu actuel est celui de la reconnaissance faciale, dont la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés signale les immenses dangers potentiels contre les libertés.

https://www.cnil.fr/fr/definition/reconnaissance-faciale

Cette technologie n’en est désormais plus à ses balbutiements. Les enjeux de protection des données et les risques d’atteintes aux libertés individuelles que de tels dispositifs sont susceptibles d’induire sont considérables, dont notamment la liberté d’aller et venir anonymement.

On n’en est pas encore tout à fait là en janvier 2019, mais le potentiel de réalisation d’une reconnaissance faciale généralisée est grand. Les techniques numériques s’affinent. Les banques de données gonflent, depuis celles où nous plaçons volontairement nos données, notre visage en passant par celles qui le demandent en nous forçant un peu la main, jusqu’aux banques légales telles celle de la Carte Nationale d’Identité. Pour l’instant une interconnexion de toutes ces banques de données n’est, je crois, pas autorisée. En tout cas de nombreux militants considèrent que le fichier de la carte d’identité est « le fichier des gens honnêtes », fichier dans lequel tout le monde figure avec des données biométriques (visage, empreintes digitales), sans avoir rien d’autre à se « reprocher » que d’exister. Mais on voit tous les symptômes de la tentation. J’en ai déjà parlé : le fichier actuel est beaucoup plus centralisé et plus facilement accessible que la version précédente, où les fichiers étaient moins interconnectés. Pourquoi créer de tels risques ?

Revenons à la reconnaissance des visages, encore plus invasive que les empreintes génétiques, car plus facile à étendre. Dans des supérettes, ou dans les restaurants scolaires de certains lycées on n’a plus besoin de présenter sa carte de client ou la carte attestant que l’on a bien le droit de manger à la cantine avec les copains et les copines, on est reconnu à son visage.

http://www.jukebox.fr/carlos/clip, la-cantine, uuv3f.html

Vous êtes bien pointilleux, JM B ! Il est tout de même bien commode de manger à la cantine sans avoir à sortir sa carte, simplement à la tête du client ! Ou de payer à la caisse de la supérette en étant reconnu par le système vidéo. Vous vous rendez compte : la caissière pourra même vous appeler par votre nom. Je passerai donc pour un grincheux si je dis que, par petites touches on m’habitue à ce contrôle facial, que l’on pourra ensuite étendre. Plus de vie privée, les logiciels sauront à chaque instant où je suis et ce que je fais. Allons, JM B, ne soyez pas râleur comme cela : votre téléphone portable permet déjà de vous localiser à tout moment ! Un peu plus un peu moins ! Dans cet article déjà un peu ancien (2016, la préhistoire) Maryse Artiguelong, l’une des responsables nationales de la Ligue des droits de l’homme sur les questions relatives à l’informatique et aux libertés alerte sur les dangers de la reconnaissance faciale, encore accrus depuis.

http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/pour-ou-contre-la-reconnaissance-faciale-dans-la-rue-18-05-2016-5806677.php

(Je pense que les nombres donnés à la fin de l’article comportent des erreurs.)

Les lycées sont un endroit privilégié pour accoutumer les gens à la reconnaissance faciale : les jeunes sont modernes et de plus ils sont sans doute contents de pouvoir déjeuner même s’ils ont oublié leur carte. Cela habitue bien cette population, avenir de la nation, a priori réceptive, qui ensuite ne sera pas choquée lorsque cette reconnaissance faciale se généralisera et qu’ils auront eux-mêmes à la mettre en place dans leurs fonctions de cadre.

Un autre exemple, encore plus préoccupant

https://www.laquadrature.net/2018/12/19/reconnaissance-faciale-au-lycee-lexperimentation-avant-la-generalisation/

Au début de son développement, l’installation par les communes de caméra de vidéosurveillance dans les rues avait soulevé des objections venant de fanatiques des droits de l’homme qui, contre toute raison, tenaient à ce que le développement de la sécurité ne se fasse pas en opposition avec les libertés. Couplée à la reconnaissance des visages, la vidéosurveillance (qui n’existe plus : c’est la vidéoprotection ! La surveillance concerne les méchants, pour protéger les gentils.) mettra enfin chacun en sécurité. Il suffira d’augmenter massivement le nombre des caméras. De toute façon, si vous n’en voulez pas, nous créerons des milices privées regroupant les bons citoyens.

Cultures

L’un de vous, AB, attire mon attention sur le site Akadem, magazine « société, littérature, cinéma, musique » de culture juive. Je suis toujours très gourmand de ce type d’apports qui me font connaitre des aspects passionnants de cultures que je connais mal.

http://www.akadem.org/magazine/

Est-ce que je donne au total dans cette lettre peut-être plus de place à la religion juive qu’aux religions chrétiennes ou à la religion musulmane ou à d’autres religions ou conceptions du monde ? Peut-être, pas sûr. Je connais très mal la religion juive, ce mode d’analyse, de raisonnement et de pensée me fascine. Cela dit, je vous ai déjà dit la même chose à propos de la conception du monde en Chine. J’apprécie beaucoup (sans les connaitre très bien) la culture et la civilisation arabes mais je ne connais que fort mal la religion de Mahomet et hésite toujours à en parler car ce qui s’en dit par chez nous est souvent fort caricatural.

L’institut du monde arabe, Paris. Il vaut mieux réserver car il y a plusieurs expositions différentes.

https://www.imarabe.org/fr

Musée d’art et d’histoire du judaïsme

https://www.mahj.org/

Musée de l’homme

http://www.museedelhomme.fr/

Musée du quai Branly

http://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/expositions/

C’est une liste « à la volée » selon mon inspiration. Oui, j’ai visité plusieurs fois chacun de ces lieux. Avec un goût parqué pour le musée du quai Branly.

Les vœux du président : la Vérité

Pour ses vœux, le président avait choisi trois axes, dont celui de la Vérité. C’était, selon les Évangiles, l’un des jingles de Jésus Christ, fils de Dieu : « En Vérité je vous le dis… » Bon, mais mis à part dans quelques domaines, dont les mathématiques, qui dit ce qu’est la Vérité ? Du coup j’ai cru rêver : en Vérité, selon le président le capitalisme ultralibéral financier va vers sa fin ! Le taux de profit du capital en France est l’un des plus élevés dans le monde (cf. étude de l’ONG Oxfam), les entreprises licencient même lorsqu’elles font du profit, (il faut préserver les profits à venir), ferment même lorsqu’elles ont reçu des subventions massives de l’État, investissent à l’étranger en utilisant les avantages fiscaux des différents pays… Le capitalisme ultralibéral et financier va vers sa fin ? J’ai dû rêver. Il me semble en tout cas que la quasi-totalité des mesures économiques que prend notre président vise justement à tenter de préserver et prolonger le capitalisme ultralibéral et financier. Bon, d’accord, je critique injustement Macron. Il a dit « le capitalisme ultralibéral et financier va vers sa fin », et il n’a pas menti. C’est vrai. Il suffit de lire ces jours-ci les articles des journaux décrivant les inquiétudes des investisseurs devant ce système mondial miné, sapé par les conflits entre les pays. Le capitalisme ultralibéral et financier va vers sa fin. Macron a oublié d’ajouter : « mais je fais tout pour ralentir cette fin. » En tout cas il n’a pas menti. Effectivement, sur ce point où on ne l’attendait pas, Macron a dit la vérité. En son temps Marx avait dit la même chose. C’est la fin, mais la carcasse a encore de la ressource en 2019 et l’agonie est longue, et rude pour beaucoup de personnes qui ne possèdent pas de capitaux, les pauvres, quoi. De plus, à l’époque de Marx, Lénine et Trotsky, on pensait que la révolution violente permettrait d’abattre le capitalisme. En 2019, me semble-t-il, personne n’a vraiment pour détruire le capitalisme de projet cohérent. Non non, même pas Mélenchon, qui a peut-être des idées mais aucun rapport de force pour les appliquer. Du coup se développent une multitude de riches et belles initiatives locales. Cela fait au moins quelques trous dans le socle de béton. Les petits rhizomes…

Bon, tout de même, j’ai compris. Macron emploie la Vérité pour parler aux classes moyennes, aux gilets jaunes, c’est pour dire : ne croyez pas ceux qui vous promettent monts et merveilles, il faut que vous fassiez, vous, classes moyennes, des sacrifices afin que les avantages accordés continuent d’attirer les capitaux vers la France.

C’est bizarre, les conseillers de Macron ne lui ont pas dit qu’insister à ce point sur la Vérité crée des doutes ? Dans mon métier, quand on me disait dans l’analyse d’une situation « Très franchement, Monsieur l’inspecteur… » je me demandais pourquoi la phrase commençait par « Très franchement ».

Tenter de préserver notre cadre de vie

https://laffairedusiecle.net/

Ce texte, que j’approuve entièrement, a recueilli en très peu de jours un nombre très grand de signatures. Peut-être aussi la vôtre ? C’est une signature qui engage peut-être plus que celle d’autres pétitions, puisque, tout bonnement, elle vise à engager une action juridique pour insuffisance d’action contre les dirigeants de l’exécutif.

https://laffairedusiecle.net/

J’ai déjà donné le lien au début de cet article ? Bis repetita. Cela dit c’est une erreur concernant le calcul des probabilités : le fait que je le cite deux fois ne multiplie pas par deux la probabilité que vous vous connectiez pour signer.

News : en 2018 en France le nombre de ventes de voitures neuves a augmenté. En 2018 dans le monde, le trafic aérien a augmenté. Le journal « Le Monde », qui fait souvent des Unes dramatiques sur les catastrophes engendrées par le réchauffement climatique continue une fois par semaine de publier une page entière sur les automobiles de grand luxe.

Surprise : François Ruffin ?

Je ne sais pas vous, mais moi…. J’étais très séduit par les « analyses » de Ruffin : enfin quelqu’un qui, face à la confusion ambiante, parlait fort et clair. (L’expression « fort et clair » me vient de Boris Vian : « le hautparleur parlait fort et clair, il fallait l’écouter attentivement pour s’apercevoir qu’on ne comprenait rien. ») Je vous communique un texte de Laurent Joffrin. Ce texte est soumis à droit d’auteur. J’ai demandé et obtenu l’autorisation de le reproduire. Vous n’avez pas cette autorisation, donc ne transmettez pas ce texte.

www.liberation.fr ; www.ptitlibe.liberation.fr ; www.next.liberation.fr

Bizarre, ce Ruffin. Journaliste alternatif puis représentant autoproclamé du peuple souffrant, député histrion, il prend les accents de Marat pour dénoncer indistinctement « les élites » de droite et de gauche, exhalant sa détestation obsessionnelle de Macron en truffant ses discours du mot « haine » comme le Père Duchesne ponctuait ses diatribes du mot « foutre » pour imiter le parler sans-culottes.

Une nouvelle facette du personnage vient d’apparaitre. Plaidant pour le RIC, le référendum d’initiative citoyenne demandé par le mouvement des gilets jaunes, Ruffin a rendu un hommage appuyé à un certain Étienne Chouard, un prof de Marseille connu pour avoir, en 2005, sonné la charge contre le traité constitutionnel européen (TCE) et qui réclame depuis, sur son blog, l’instauration d’un RIC à sa sauce. Jusque-là rien de grave.

L’ennui, c’est que ce Chouard est un drôle de pistolet. Peu après ses exploits numériques au moment du rejet du TCE, il s’est distingué en reprenant à son compte les thèses conspirationnistes à propos du 11 septembre, sur le thème « on ne vous a pas tout dit », mantra habituel des paranoïaques du complot, pour suggérer que la chute des tours de Manhattan était l’œuvre non de terroristes mais des services secrets occidentaux. Progressant dans l’élaboration de sa pensée politique, Chouard a ensuite montré une grande sympathie envers les thèses d’Alain Soral, antisémite officiel, plusieurs fois condamné, qui déverse lui aussi son fiel fascisant et antijuif sur le Net. Toutes choses qui ne semblent pas troubler Ruffin et qui font tousser ses camarades de La France insoumise.

D’anciens faits et gestes du député picard sont à cette occasion remontés à la surface. Par exemple, son utilisation du mot « quenelle », qui ne renvoie pas à une spécialité lyonnaise et débonnaire, mais au geste popularisé par Dieudonné, autre antisémite déclaré, également condamné en justice.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/12/30/01016-20131230ARTFIG00404-d-o-vient-la-quenelle-de-dieudonne.php

Député, militant de longue date, Ruffin, dispose par construction d’un minimum de culture politique. Ses références à Chouard et à Dieudonné, deux olibrius qui ont occupé l’actualité dans les années passées, ne sauraient être le fruit d’une distraction ou d’une ignorance. Elles sont, au mieux, un clin d’œil à tout ce petit monde de la conspiration, de l’antimédias, de la haine des élites et de la fake news trumpisante qui grouille sur le Net. Au pire – et un député de la République devrait s’expliquer sur ce point –, on retrouve chez Ruffin les ambigüités historiques qui ont plusieurs fois entaché le mouvement ouvrier, quand des socialistes ou des progressistes ralliaient le général Boulanger, trouvaient des mérites à la France juive de Drumont, refusaient de soutenir Dreyfus ou encore se rapprochaient des ligues des années 30, au nom de la lutte contre les élites et de la saine colère du peuple.

Ruffin veut mélanger sans précaution le jaune des gilets au rouge et au vert de sa rhétorique d’extrême gauche. On voit, dans son cas, ce que donne un tel mélange de couleurs : du brun.

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 19 aout 2018

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire, et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 19 aout 2018 sont valables à partir du 19 aout 2018 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Tous les textes écrits par JM B dans la lettre sont libres de diffusion, à condition de préciser la source (Lettre alerte JM Bérard) et la date. La lettre elle-même est libre de diffusion, les droits pour les textes cités sont réputés avoir été respectés par JM B.

En application du RGPD ne sont (en principe !!! ) inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrit.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit d’une citation.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris sont précieuses, indispensables, car elles contribuent à la réflexion de tous.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, il faut me le signaler.

La lettre [alerte] est hébergée et diffusée par le serveur Ouvaton, dont la charte et les CGU garantissent la confidentialité de nos données.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

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Fin de la lettre du janvier 2019