[alerte] - JM Bérard - 20 novembre 2018

Table des matières

Nous aurons été prévenus 2

Actualité de la semaine : les unités abstraites qui mesurent le réel 3

Le dernier mort de la guerre de 1914 1918 4

Gilets jaunes : subtile analyse de Laurent Joffrin 5

Fille-mère 8

Fin de la lettre du 21 novembre 2018 14

 

 


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Les lettres [alerte] sont disponibles sur

http ://alerte.entre-soi.info

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Ce texte a été revu par le logiciel correcteur Robert

Option orthographe rénovée 1990

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Nous aurons été prévenus

Un avertissement de plus. Le journal Le Monde du 2novembre 2018 a « creusé » sa première page d’une immense fenêtre avec une composition en couleurs très vives, pas la sobriété légendaire de ce journal, pour nous avertir de tous les dangers que nous courons du fait des dommages que nous apportons nous-mêmes à notre cadre de vie. Je ne sais pas du tout si de tels avertissements sont efficaces. On ne va tout de même pas réduire un nombre considérable de personnes au chômage sous prétexte que les usines dans lesquelles elles ont du travail polluent et réchauffent. On ne va pas réduire des millions de personnes à rouler en vélo sous prétexte que les automobiles ne sont pas écolos. Et tout à l’avenant. Chirac le disait déjà, la maison brule. Mais qui aurait l’intention bête de limiter les sources de tous ces « accidents » climatiques ? L’une de vous me disait encore récemment que, entre autres, le permafrost du nord de la Russie va dégeler, ce qui va causer des catastrophes immenses par l’émission de méthane et la déstabilisation du sous-sol. C’est un argument ridicule : les vaches pètent et émettent d’énormes quantités de méthane, on ne va pas leur mettre un masque à gaz au cul. De toute façon, on s’en fout, on ne sera plus là et en attendant on en aura bien profité, c’est l’essentiel ; tant pis pour tous les morts prématurés par maladies pulmonaires, tant pis pour la baisse de la fécondité humaine du fait des plastiques et toute cette sorte de choses. Ceux qui survivent en auront bien profité, c’est l’essentiel, non ? Les autres on s’en fout, ils sont morts ou pas nés.

Actualité de la semaine : les unités abstraites qui mesurent le réel

Vous le savez, l’actualité des semaines 46 et 47 de 2018 a été très dense et cause de nombreuses inquiétudes sur l’avenir de la démocratie en France et dans le monde. Sans développer, je ne pense pas que l’expression des gilets jaunes soit une forme d’expression de la démocratie. Cela dit, l’article de Joffrin que je publie plus bas m’amène à penser que ma vue de ces actions est peut-être trop sommaire. Je ne pense pas non plus que les incendies de forêt dramatiques aux USA et les inondations en France soient indépendants du réchauffement climatique anthropique. Quel rapport entre les gilets jaunes et les incendies ? Pas de rapport direct, j’évoque simplement deux questions qui me tiennent à cœur, démocratie et destruction de notre cadre de vie.

Il me semble que l’actualité de la semaine va plus loin et plus profond. Une réforme complète du système international d’unités est en cours. Wikipédia : le SI est fondé sur un choix de sept unités de base bien définies et considérées par convention comme indépendantes du point de vue dimensionnel : le mètre, le kilogramme, la seconde,’'ampère, le kelvin, la mole et la candela. La définition des unités ne sera plus fondée sur des objets matériels que l’on peut prendre en main (le cylindre étalon du kilogramme, la barre métallique pour le mètre) mais sur des constantes fondamentales de la physique (constante de Planck en particulier.) Ces nouvelles définitions, qui semblent très abstraites, sont en fait beaucoup plus « solides » que les objets matériels tels le kilogramme du pavillon de Breteuil : beaucoup plus précises, elles ne s’usent pas, ne vieillissent pas, peuvent être mesurées par tous sans être transportées et sans être usées par la mesure. On en arrive à ce paradoxe que des unités définies par des constantes de la physique sont en fait beaucoup plus « matérielles » que les objets du pavillon de Breteuil. Il me semble que c’est un paradoxe philosophique intéressant. Qu’est-ce que le réel ? Pour les animaux, une distance est caractérisée par les incidences qu’elle a sur son corps. Pour les humains, une longueur est définie par la pensée, en utilisant la constante de Planck. On constate à nouveau l’immense problème, l’immense défi que constitue le partage des connaissances scientifiques avec le plus grand nombre. Un cylindre de 1 kg, tout le monde perçoit bien ce que c’est. La constante de Planck….

Le dernier mort de la guerre de 1914 1918

https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Tr%C3%A9buchon

Des « travaux historiques » ont permis de décider quel est le soldat français qui a été le dernier mort de la guerre de 14‑18 le 11 novembre. Augustin Trebuchon. Cela me semble une pure reconstruction, il est mort mais comment savoir s’il a été le dernier ? Mais cela pose une question : depuis 5 heures 20 le matin l’armistice avait été décidé entre les belligérants, le clairon devait sonner à 11 heures. Pourquoi tous ces morts entre la décision et la sonnerie du clairon

Brassens

https://www.youtube.com/watch?v=l2F5qaHzkj0

La chanson de Craonne

https://www.youtube.com/watch?v=z-yRaEYQNQs

Wikipédia : La Chanson de Craonne (du nom du village de Craonne) est une chanson contestataire, chantée par des soldats français durant la Première Guerre mondiale, entre 1915 et 1917. Elle est interdite par le commandement militaire qui la censure en raison de ses paroles antimilitaristes (« on’'en va là-bas en baissant la tête », « nos pauvr' remplaçants vont chercher leurs tombes »), défaitistes (« ’'est bien fini, on en a assez, personne ne veut plus marcher ») et subversives incitant à la mutinerie (« ’'est fini, nous, les troufions, on va se mettre en grève ») alors qu’une guerre est en train de se livrer sur le territoire national.

Les fusillés pour l’exemple

https://www.youtube.com/watch?v=RWiMSdY_oJk

Mon grand-père paternel est mort à Verdun. D’une infection pulmonaire. Il n’a donc pas droit au titre de « mort au champ d’honneur », il est « mort pour la France ». Sortir d’une tranchée sur ordre de l’officier et être tué par un projectile adverse, c’est mourir au champ d’honneur. Être dans une tranchée sur ordre d’un officier et mourir de la bronchite, ce n’est pas mourir au champ d’honneur. Grâce à cette mort, champ d’honneur ou pas, mon père était pupille de la nation. Je ne sais pas ce que cela impliquait, mais il était pupille de la nation. Il n’a pas été oublié !! Cela dit, il ne s’est jamais remis de la mort de son père, mon grand-père.

Gilets jaunes : subtile analyse de Laurent Joffrin

Je reçois chaque jour, gratuitement, un billet d’analyse politique de Laurent Joffrin. Je suis à chaque fois passionné par la finesse et la pertinence avec lesquelles Joffrin analyse les situations. Je ne sais plus comment j’ai fait pour m’abonner à ce billet quotidien gratuit, mais je vous le recommande.

J’ai demandé à Libération le droit de reproduire ces billets dans la présente lettre [alerte]. J’ai cet accord, le seul « prix » que j’aie à payer est un échange de références, et je cite donc les références. De mon côté j’enverrai ce texte à l' interlocuteur de Libé qui m’a autorisé.

www.liberation.fr

www.ptitlibe.liberation.f

www.next.liberation.f

Ces textes sont soumis à droit d’auteur, j’ai l’autorisation de les reproduire, pas vous. Vous n’avez donc pas le droit de les diffuser, même si vous les trouvez excellents.

Je cite intégralement l’analyse de Joffrin sur les gilets jaunes, car cela va tout à fait à l’encontre de ce que je pensais a priori. Je pense que je me trompais et je fais mienne l’analyse de Joffrin : l’action des gilets jaunes est de gauche. Étonnant, non ?

Laurent Joffrin 20 novembre 2018

Gilets jaunes : et si on négociait ?

On peut tourner l’affaire dans tous les sens, parler de « populisme », de « poujadisme, de « radicalisation »… On en revient au même point : le mouvement des « gilets jaune s » est bien, d’abord, un mouvement social. La vision macrono-boboïsante qui consiste à dénoncer, pour faire court, les « beaufs anti-écolo » plus ou moins manipulés par le Rassemblement national tombe à côté de la plaque. Tenant ce discours, le gouvernement Philippe endosse à coup sûr, même à son corps défendant, le costume du citadin importuné par les gueux, du premier de cordée qui se débarrasse de sa corde, du gagnant de la mondialisation qui se moque du sort du bas peuple comme de son premier bol de quinoa.

Des débordements, des dérapages louches, des contradictions, des demandes extravagantes ? Il y en a. Mais pour l’essentiel, à bien écouter, on entend une protestation contre la vie chère, les bas salaires, la dureté du quotidien et, surtout, une colère contre l’inégalité. Et cette fois, point de bouc émissaire étranger, de migrants montrés du doigt, de dérive identitaire, de diatribe antieuropéenne, d’éructations lepénoïdes. On critique les gouvernants et la classe dirigeante. Assez classique, somme toute. Osons le gros mot, ou l’archaïsme : un discours de gauche, quoi. Si l’on considère, bien sûr, que la gauche a pour mission de défendre les défavorisés, sur la base de valeurs de justice et d’égalité.

Le mécanisme de base est connu, il a été maintes fois décrit, notamment dans Libération : l’enrichissement des riches à l’œuvre depuis trente ou quarante ans a fait exploser le prix des logements en ville ; avec un pouvoir d’achat stagnant, classes moyennes et populaires ont été chassées vers les faubourgs, les petites villes ou les villages, souvent loin de leur lieu de travail ; les hausses de carburant les frappent de plein fouet. La lutte des classes se double alors d’une lutte des espaces, l’affrontement devient géographique autant que sociologique

Si l’hypothèse est juste, il faut traiter le mouvement des « gilets jaunes » comme un mouvement social. Certaines revendications vont un peu loin : la démission immédiate d’Emmanuel Macron n’est pas la meilleure idée, ni la dissolution de l’Assemblée nationale. Mais les autres n’ont rien de lunaire : un meilleur salaire, une vie moins dure, un espoir de progrès. Étonnant, non ?

Le renoncement à la fiscalité écologique serait une capitulation en rase campagne, humiliante pour le gouvernement et mauvaise pour le climat. Mais à l’inverse, l’humiliation pure et simple des protestataires, qui devraient rentrer chez eux vaincus par le froid et les cordons de CRS, n’augure rien de bon sur le plan politique. Qui profitera de l’échec du mouvement, sinon les votes aux extrêmes, ou encore l’abstention ?

Il existe une autre voie dans les conflits sociaux : la négociation. Le point central porte sur le pouvoir d’achat. Pourquoi ne pas en discuter, avec des délégués dument désignés ? On dira que ce serait introniser le mouvement comme un partenaire officiel. Certes. Mais préfère-t-on les avoir autour d’une table ou bien aux péages d’autoroute ou à l’entrée des dépôts de carburant ? Négocier n’est pas céder : c’est entendre, c’est composer, c’est retrouver, à cette occasion, le lien social. C’est commencer à réconcilier les classes populaires avec les institutions de la démocratie sociale et politique. Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, tout en condamnant les violences et les excès du mouvement, a appelé à une discussion globale sur la transition écologique et sociale. Pourquoi pas ? Là pourraient être examinées les compensations nécessaires pour ceux qui n’ont d’autre choix que de rouler en voiture, par exemple. D’autres modalités de discussion peuvent être trouvées, si on le veut. Avec un objectif simple : réhabiliter la discussion sociale, serait-elle tendue. Elle vaut mieux que l’affrontement populiste.

Fille-mère

Pourquoi un article sur les filles-mères ? Parce qu’un livre qui vient de paraitre analyse l’ostracisme qu’elles ont vécu.

Extrait de « La vie des idées » / Collège de France » envoyé par RJ, merci. C’est tout à fait important et bouleversant, mais j’ai tout de même dû couper, espérant ne pas avoir trahi.

Au sein des institutions où on les plaçait dans les années 1950, les mères célibataires, marginalisées et réprimées, avaient parfois l’occasion de retisser du lien. C’est ce lien que recrée le sociologue Jean-François Laé à travers la correspondance d’une « fille-mère » avec son assistante sociale.

Jean-François Laé, Une fille en correction. Lettres à son assistante sociale (1952-1965), préface de Philippe Artières, CNRS Éditions, 262 p., 22 €.

[…] Jean-François Laé nous fait pénétrer ici dans le monde de la protection de l’enfance et de l’adolescence des années 1950, au travers d’une abondante correspondance entre une assistante sociale et l’une de ces jeunes filles isolées, enceintes par accident, placées en institution pour « correction », éloignées de leur famille et de leur milieu. Elles avaient gravement fauté, disait-on.

[…] Dans sa correspondance avec Odile, son assistante sociale, Micheline écrit, exprime et interpelle le monde qui l’entoure avec une grande détermination. Il s’agit pour elle d’accéder au minimum de ressources qui lui permettraient de survivre et d’accueillir « malgré tout » son enfant à naitre. Contre sa mère, contre le géniteur qui a disparu, contre sa réputation de « sale trainée ». Elle le fait avec délicatesse et vigueur, et sait manier l’écriture pour faire passer les émotions suscitées par la violence et l’arbitraire de sa situation. Elle parcourt plusieurs établissements, se plaint de la dureté des relations, des vols et autres méfaits : l’occasion pour Jean-François Laé d’entremêler des « reconstitutions » à ses expériences de jeune éducateur à la fin des années 1960 : il a connu ces châteaux où l’on plaçait les jeunes en « grandes difficultés ». Il reconnait les odeurs et ambiances qui imprégnaient les dortoirs, les couloirs et les cuisines. On sent la cire des parquets à plein nez ! Par là même, il restitue les strates d’écriture, les « plis narratifs » et la force des « mots d’en bas » utilisés par Micheline. Ils nous éclairent sur la condition des jeunes « mères célibataires » alors exposées au discrédit et aux mesures de redressement. Il fait revivre les amours et les haines, les corps menaçants et menacés, les violences et blessures intimes résultant d’un avortement escamoté, un « rapt de séduction » disait-on alors pour évoquer le viol. Les filles regardent un ventre qui renvoie pour elles à un insupportable évènement ne leur appartenant pas : « Ce n’est pas à moi » entend-on entre les lignes de Micheline ! « Je l’abandonnerai si vous m’abandonnez ». Et sa mère de répliquer, dans une terrible lettre de cachet à l’adresse du tribunal : « de toute façon elle ne pourra pas le garder ni moi non plus ». Pas de langue de bois, pas d’euphémisme, le lecteur ou la lectrice sont pris aux tripes par cette extraordinaire violence, et par l’absence des pères. Ce n’est pas faute de les avoir recherchés ! La recherche impossible de paternité masque cette violence. Tout est habilement verrouillé.

[…] Après des débuts difficiles, les lettres de Micheline à Odile deviennent vite intimes, sensibles, traversées d’affects ; elles nous livrent de précieuses indications sur les conditions objectives d’existence des « filles-mères » de milieu populaire, alors souvent « mises à la rue » : apprentissage forcé de tel métier, injonction à mettre l’enfant en pouponnière, mise en service de femme à tout faire au domicile de la bourgeoisie. La tutelle se poursuit bien au-delà de l’âge de la majorité. […] C’est ainsi que Micheline est encerclée par de multiples figures féminines (sa mère, les travailleuses sociales, les nourrices, quelques paroissiennes, l’ordonnance de justice, la maison maternelle) qui alimentent jugements et réputations et réduisent son corps à un « ventre déviant ». Les moindres écarts sont interprétés comme les attributs des « mauvaises filles » […]

Elle revendique, réclame des aides, refuse ce statut de « mauvaise fille » et aspire à de « jolies choses » : des draps, du tissu, de l’argent. Elle fugue très tôt pour ne pas se sentir enfermée ; puis elle disparait de la correspondance. Le sociologue ne se laisse pas décourager et part à sa recherche. Il la retrouve, cinq ans plus tard, transformée : mariée, mère de famille, apaisée. […

Ce n’est pas si ancien : encore en 1960 l’ostracisme à l’égard des filles-mères en France, oui, en France, était fort et violent, les institutions d’exil pour cacher la honte et préparer à l’accouchement étaient nombreuse, rudes et pas forcément dirigées par des religieuses. On soupçonne les religieuses qui dirigeaient ce genre d’institutions d’avoir des principes étroits et de diriger sur un mode punitif. Elles n’étaient pas les seules. Qu’en est-il aujourd’hui ? Je ne sais pas. Je ne sais pas s’il existe des territoires ou des milieux dans lesquels l’expression est toujours en vigueur et les persécutions aussi fortes. Probablement. Mais l’ostracisme est plus diffus. On fait volontiers et fréquemment à la télé des émissions sur les mères adolescentes. L’idée est de les soutenir, d’admirer leur courage, d’appuyer celles qui ont décidé de poursuivre des études. Bravo. Il y a des mères adolescentes. Il n’y aurait plus de filles-mères ? Cela serait bien. Je ne sais pas, cela dépend peut-être des régions, des milieux sociaux. Qu’en est-il vraiment ?

CGU de la lettre [alerte] mise à jour du 19 aout 2018

Merci des critiques de ceux de vous qui seraient en désaccord avec tel ou tel point de ces CGU, je modifierai.

CGU signifie « Conditions générales d’utilisation. » Ce sont celles que vous n’avez pas l’habitude de lire lorsqu’on vous demande d’attester que vous les avez lues. Moi non plus d’ailleurs, mais j’ai tort, car les conséquences sont parfois désagréables. Les commerçants le savent bien. Ils savent que dans l’ensemble on va signer sans lire, et qu’il faudra attendre les réactions d’internautes plus vigilants ou d’associations pour nous faire prendre conscience.

Ces CGU du 19 aout 2018 sont valables à partir du 19 aout 2018 et jusqu’à nouvelle mise à jour.

Directeur de publication JM Bérard, diffusion JM Bérard Chris Boissin.

Inscription sur la liste de diffusion sur simple demande. On peut aussi se désinscrire, sans même avoir à remplir un long questionnaire pour donner les raisons du départ. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

Tous les textes écrits par JM B dans la lettre sont libres de diffusion, à condition de préciser la source (Lettre alerte JM Bérard) et la date. La lettre elle-même est libre de diffusion, les droits pour les textes cités sont réputés avoir été respectés par JM B.

En application du RGPD ne sont (en principe !!! ) inscrits sur la liste de diffusion de la lettre que ceux qui ont exprimé par un acte explicite l’accord pour être inscrit.

Le fait de recevoir la lettre ne signifie pas qu’on soit en accord avec son contenu. En dehors des gestionnaires JM Bérard et C. Boissin nul ne connait les adresses des destinataires, qui ne sont communiquées ou vendues à quiconque.

Vous pouvez m’écrire à

jean-michel.berard orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit d’une citation.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris sont précieuses, indispensables, car elles contribuent à la réflexion de tous.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte près de 300 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi à tous les vents. Je peux selon ce que vous souhaitez citer votre prénom ou vos initiales, ou continuer à garder la mention « reçu de l’un de vous ».

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], sont réputés pouvoir être diffusés dans la lettre, un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal, mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction à propos de la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, il faut me le signaler.

La lettre [alerte] est hébergée et diffusée par le serveur Ouvaton, dont la charte et les CGU garantissent la confidentialité de nos données.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

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Fin de la lettre du 21 novembre 2018