[alerte] - JM Bérard - 6 avril 2017

Table des matières

Raison, vérité, science, histoire : péril imminent

      Gommer l'histoire au fur et à mesure

      Qu'est-ce que la vérité ?

      Les chercheurs debout face à Trump

      Tribune de Serge Haroche, prix Nobel de physique

Et moi et moi et moi

Orthographe

Réflexions sur les présidentielles

Fonctionnement de la lettre {alerte]

[alerte] - JM Bérard – 6 avril 2017

jean-michel.berard@orange.fr

 

Raison, vérité, science, histoire : péril imminent

De tous coté la raison chancelle. Énergiquement mise en œuvre par Trump, la notion de post truth, post vérité, fait son chemin : au delà de la la vérité (si tant est que l'on puisse la définir) existent des faits alternatifs (que dans un vocabulaire simple on devrait appeler non-vérité, si ce n'est mensonges) qui ont, selon les tenants de cette façon de non-penser, même valeur que la vérité. Les façons de penser négationnistes, complotistes, les « fake news » (nouvelles bidonnées) ont autant de valeur que les réflexions critiques que l'on peut conduire sur l'information et ses sources. En France, je crois avoir lu que les sites de fake news sont beaucoup plus consultés que les sites qui font l'objet d'analyses rigoureuses du type intox-desintox. Tout se vaut, tout est relatif, tout peut être soumis aux croyances, en particulier religieuses (les thèses créationnistes, que partagent les musulmans intégristes et certains catholiques intégristes) gagnent du terrain. Il y a péril. Comment échanger, débattre si l'on n'a plus l'outil de la raison ?

Gommer l'histoire au fur et à mesure

C'est ce que faisaient les soviétiques à la grande époque de Staline : les photos « officielles » étaient constamment modifiées rétrospectivement, pour que les traces passées des membres du bureau politique tombés en disgrâce disparaissent. 1984, roman de Georges Orwell, décrit tout cela très bien. Il visait d'abord le système soviétique, mais ses analyses portaient beaucoup plus loin. Un article de Stéphane Foucart dans Le Monde du 4 avril 2017 décrit les pratiques de Trump aux USA. Dans 1984, le ministère de la Vérité a pour tâche d'amender le passé pour rendre acceptables les mesures prises dans le présent. Sans aucune raison scientifique, Trump a décidé que toutes les mesures conseillées pour protéger la planète sont sans valeur. Il entreprend « donc » de supprimer des serveurs officiels les études scientifiques y afférant. C'est un crime. Les organismes officiels déposent les résultats de leurs recherches sur les serveurs officiels, ce sont les crédits publics qui ont payé leurs recherches. Les supprimer revient à supprimer des pans entiers des résultats de recherche. Pourra-t-on savoir comment évolue le climat si l'on n'a plus les données permettant de connaître l'état antérieur ? La gravité du problème fait que dès maintenant des Universités US organisent un sauvetage des données. Il faut faire vite, Trump va sans doute réduire les crédits de ces universités. C'est sans doute le travail des politiques de prendre des décisions à partir des données scientifiques. Mais dans le cas présent il s'agit de prendre des décisions sur la base d'idées préconçues, en gommant les résultats des recherches.

Qu'est-ce que la vérité ?

C'est le titre de l'émission « La tête au carré » sur France Inter, le 4 avril 2017.

https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-04-avril-2017

Le cœur du débat se situe entre les minutes 13 et 50.

Quel est le statut de la vérité dans nos sociétés hyper-connectées et hyper-informées ? La vérité a-t-elle encore une signification de nos jours ? Comment la définir ? La vérité scientifique est elle la vérité absolue ? Discussion autour de "la notion et de la valeur de la vérité" entre le physicien philosophe Aurélien Barrau et le sociologue Gérald Bronner.

Ce sont des questions que je croyais avoir bien travaillées dans ma pratique professionnelle. Mais d'une part le niveau de philosophie et la densité des propos m'ont demandé une attention soutenue. Et surtout j'ai constaté que le débat introduit la complexité dans des questions que je croyais simples. Peut-être trouvez-vous a priori la durée d'écoute un peu longue ? Je vous assure qu'il faut bien cela. Il me reste à prendre en compte cette complexité dans ma façon de penser ce sujet. J'écouterai sûrement à nouveau.

Les chercheurs debout face à Trump

Revue La Recherche avril 2017

Une centaine de chercheurs se sont réunis à Boston le 19 février 2017, avec pour mot d'ordre « stand up for science ». Les suppressions d'institutions scientifiques fédérales qui font des recherches sur des thèmes qui déplaisent à Donald Trump se multiplient. « N'opposer à des hérésies que des faits avérés ne suffit plus » déclare Naomi Oreskes, historiennes des sciences à Harvard. J'espère que le terme hérésie résulte d'une traduction hâtive. Hérésie par rapport à la religion de la science ? Allons, elle a voulu dire absurdité, ânerie, stupidité.

Tribune de Serge Haroche, prix Nobel de physique

Revue « La recherche » avril 2017

La revue a demandé à divers scientifiques, dont Serge Haroche, une tribune dans le contexte des élections présidentielles.

Je cite quelques extraits, en ayant bien conscience que, ce faisant, je nuis gravement à la cohérence des propos. Que faire ? Lisez la revue.

[Des scientifiques ont interrogé les candidats] sur leur vision de l'enseignement, de la recherche et de l'innovation et sur les sujets qui en dépendent : comment répondre aux questions posées par la santé et l'environnement, l'énergie et le climat, l'informatique et les technologies numériques et, non le moins important, comment améliorer l'éducation scientifique de la société. […]

Ces questions sont présentées sur le site

http//science-et-technologie.ens.fr

Il faudra d'abord améliorer la qualité de son enseignement scolaire en créant les conditions qui, tout en donnant leur chance à tous les élèves, renversent la tendance à la baisse du niveau des connaissances reflétée dans les enquêtes internationales. [...]

Aucune des solutions présentées par les candidats ne sera crédible si elle ne s'accompagne d'une hausse des budgets. [...]

Impossible enfin de parler de science et d'éducation sans évoquer le contexte international, les atteintes à la notion de vérité, le déploiement ds théories du complot et la tendance au renfermement clanique des nations qui élèvent des barrières à la circulation des hommes et des idées. […] Ces maux n'épargnent pas l'Union Européenne dont certains dirigeants donnent des signes de nationalisme et de xénophobie inquiétants. Dans cette atmosphère délétère le nouveau gouvernement devra défendre les valeurs de la civilisation et opposer, avec d'autres responsables européens, une ferme résistance aux dérives du populisme. C'est en cela aussi, au delà des mesures techniques ou budgétaires qui aidera la science, l'éducation et la culture à surmonter les épreuves qu'elles rencontrent dans le monde troublé d'aujourd'hui.

(Je ne sais pas, j'ai l'impression que le prix Nobel n'est guère LePenocompatible !)

Et moi et moi...

Jacques Dutronc

https://www.youtube.com/watch?v=FIzLbXz5Au4

et pour faire bonne mesure en cette période de campagne électorale

https://www.youtube.com/watch?v=L_ADZYCUkDA

C'est Dutronc, pas Macron. En fait Macron n'a pas besoin de retourner sa veste, il suffit de penser large dès le départ. C'est nouveau. C'est à la mode.

Est-il bien utile de parler de moi au moment où Trump avec une brutalité écœurante décide de détruire la planète et où Marine Le Pen peut être présidente de la république. Évidemment non.

Cet accident où j'ai été renversé par un automobiliste est finalement une belle aventure... Je suis dans une maison de repos au luxe empli de lacunes. J'ai tendance à penser que pour la société qui possède la maison les bénéfices sont un critère supérieur au bien-être des résidents, mais vous reconnaissez mes vieux penchants mao. Santé sans problème, menus agréables, kiné impeccable, échanges avec les personnes chargées des soins et les autres résidents qui me remplissent souvent de joie ou d'émotion. J'ai le temps de penser, de réfléchir, de mettre de l'ordre dans mon ordinateur où, au fil des années je ne savais plus où était ma place. On me dit « attention, c'est les vacances, ce n'est pas toujours comme cela. ». Sans doute, mais le présent est ainsi. Il a valeur d'éternité entre un passé déjà passé et un futur pas encore là.

Une erreur de mon ordinateur : cette rubrique n'a rien à faire ici.

Orthographe

Exceptionnellement, ce billet [alerte] n'est pas écrit dans l’orthographe recommandée 1990.

http://www.orthographe-recommandee.info/index.htm

Réflexions sur les présidentielles

Reçu de l’un de vous, militant depuis l'âge de 18 ans, militant de base au PS depuis 36 ans. Il adresse ce texte à des militants du parti socialiste et me le communique.

Merci de m’avoir envoyé ce texte.

Vous l’aurez compris, je partage la quasi totalité de ce qu’il exprime avec vigueur et émotion. Je dis la quasi-totalité, car je suis moins compétent que lui sur tout un ensemble de points historiques, et sans doute, pour des raisons de biographie personnelle, moins attaché que lui au PS en tant que PS. Pour être sincère, je pensais devoir faire obstacle à Le Pen Fillon en votant Macron, tout en étant en profond désaccord avec lui. J’ai maintenant des doutes... Certes, les sondages sont indécis, il n'est pas impossible que Fillon soit au deuxième tour, il faut donc voter Macron pour éviter Fillon. Mais après tout je suis en désaccord avec une partie de ce qu'a fait et de ce que dit Macron. Au fond est-on sûr que Fillon serait pire que Macron ? Qu dire à ceux qui pensent que Macron prépare en fait Le Pen pour la prochaine fois ? Et puis comment laisser une place à l'avenir de la gauche, sinon en votant Hamon... Bon, vous le voyez, je ne sais pas encore pour qui voter, tout en étant très ébranlé par le texte que m'envoie cet ami. JM B

 

[...]

Si l'on n'est capable dans ce parti, le PS, (ce" feu parti" bientôt comme le pense et l'espère très fort le Figaro d'hier qui nous prévient d'une explosion prochaine) de part et d'autre que de s'invectiver, sans respect, sans écoute,sans dialogue, sans partage, en voyant tout sans esprit critique, avec le seul filtre des courants, des amitiés,des écuries, rarement des idées hélas, de ne tenir aucun compte des votes majoritaires, de s'asseoir sur ses engagements (comme monsieur Valls,au menton guerrier, ce monsieur 5% aux primaires de 2012 devenu entre temps premier ministre de François Hollande, ce Monsieur Valls qui avait juré d'être loyal face au candidat qui serait désigné par les primaires de 2017, aujourd’hui macronisé mais toujours donneur de leçon), je le dis clairement il vaut mieux en partir, Il vaut mieux en partir. D'autres comme jadis peut-être garderont la"vieille maison"et la reconstruiront avec d'authentiques socialistes et pas des socialistes en peau de lapin .comme on en a trop connu de puis 2002  lorsque la bourrasque à soufflé sur le premier tour de la présidentielle et que Lionel Jospin conseillé dans sa communication à l'époque par le même Manuel Valls à Matignon ,s'est enfui en rase campagne, c'est le cas de le dire. La fin est en effet peut-être proche pour ceux qui rêvaient de débaptiser le parti socialiste et de ne pas réconcilier les inconciliables.

Lorsque tous les moutons de Panurge du PS se seront précipités au fond du trou Macron, la droite malgré sa débâcle morale et citoyenne arrivera mieux que nous à rester uni, à ménager les apparences.et à gagner les élections législatives. Au moins dans son socle la droite dans la tempête fillioniesque fait front, elle ne cultive pas n'étale pas ses divisions et sait ce qu'elle veut pour la suite: nous balayer pour longtemps si possible. Et nous on assiste sur le banc de touche au naufrage annoncé et espéré par certains, de Benoît Hamon. Comment cela s'appelle en bon français, cette attitude ? Le manque de courage, le manque de vision de l'avenir, le manque d'ambition pour la France , mais pas pour soi-même, l'abandon des valeurs et de l'idéal socialiste qui rappellera aux anciens la funeste période de Guy Mollet , Robert Lacoste, Max Lejeune qui ont fait la guerre en Algérie, et auparavant la période des "apparentements" des socialistes, de la démocratie chrétienne et de la droite en 1951 pour bloquer les communistes et les vrais gaullistes. Je dis au passage qu'autant je supporte et j'ambitionne pour la France un nouveau projet du CNR et il me plaît qu'on évoque ces"jours heureux" pour l'avenir , autant je déplore certaines références faites au vote des pleins pouvoirs à Pétain . Il est injurieux pour l'histoire et pour les militants d’aujourd’hui d'établir des comparaisons absurdes avec la situation que nous vivons aujourd’hui. Qui sont les nouveaux résistants aujourd’hui , ceux qui s'engouffrent derrière Macron pour sauver leurs petites situations, ou ceux qui travaillent à construire une France fidèle à nos valeurs ? Je sais bien que Macron se prend tantôt pour Jeanne d' Arc, tantôt pour le général de Gaulle mais attendons de voir qui il est vraiment avant de le sanctifier.

Je passe sur le mot " trahisons ", vilain mot,comme d'ailleurs le mot "stalinisme"  employé par certains d'entre nous, dans tous les sens et un peu trop légèrement à mon goût. J' ai d'ailleurs entendu d'abord le mot "traîtres"dans la bouche de certains camarades pour désigner" les frondeurs" aujourd’hui hamonistes. Ce mot "traîtres" serait-il applicable à beaucoup, en boomerang ? A François Hollande en ne faisant pas tout à fait ce qu'il avait annoncé imprudemment peut être ? Aux"frondeurs " en se retirant du gouvernement et en s'opposant dans le cadre de leur mandat, parce qu'ils n'étaient pas d'accord avec certains aspects importants de la politique gouvernementale ? A certains d'entre nous et désormais à une cohorte de dirigeants du PS et d'anciens ministres qui refusent aujourd’hui de soutenir l'élu de la primaire, Benoît Hamon notre élu, comme l'avaient été Ségolène Royal (pas vigoureusement soutenue il est vrai), puis François Hollande.? Ou à ceux qui préfèrent se ranger derrière un Macron, non élu, apolitique (ni de gauche ni de droite , ni de gauche ni de gauche comme aurait dit Mitterrand), qui abuse de l'étiquette "progressiste" (mouvement proche du PC et des gaullistes de gauche né de la résistance autour d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie.) Macron soutenu à la fois par Robert Hue et Madelin et par Le MEDEF (un peu moins il est vrai que François Fillon) en passant par les anciens trotskystes de l'OCI requalifiés puis disqualifiés, et notre ancien maire Bertrand Delanoë qui aurait mieux fait de ne pas descendre de son pinacle.

(Remarque JM B : il est aussi soutenu par Manuel Valls...!!!)

Tout cela pourrait ressembler aux bagarres de cour d'école du style "monsieur c'est lui qui a commencé". Je le dis tout clair ceci est lamentable, indigne et criminel par rapport à notre parti et à la France aujourd’hui. Cette France où la gauche disposait en 2012 de TOUS LES POUVOIRS : Présidence de la République, Assemblée Nationale, Sénat, Régions, départements grandes Villes et j'en passe. La gauche part en miettes au lieu de s'unir et nous y contribuons. Qu'en a -telle fait? Qui est responsable ? Si la politique de Hollande était si remarquable, si populaire dans tous ses aspects pourquoi ne s'est-il pas représenté ? Pourquoi n' y a-t-il eu aucun socialiste pour la défendre,véritablement, pour la porter lors de la primaire de la Belle Alliance dont le nom mérite l'éclat de rire ?

Nous sommes dépassés par notre fuite parce que nous risquons, nous les socialistes et nous la gauche désunie, de perdre les élections et perdre dans l'indignité et le discrédit. Pourquoi ? Parce que comme le disent les jeunes finistériens, dans la colère desquels je me reconnais malgré les excès de langage dus en partie à leur jeunesse, nous nous renions nous-mêmes comme parti. Un parti qui a initié le système des primaires en France, qui en a fait le nec plus ultra de la démocratie socialiste, bien au delà des congrès du PS. Des primaires auxquelles contre toute attente nous avons eu non pas 500000 'électeurs comme on le redoutait mais quatre fois plus - certes pas issus tous du PS puisque nos effectifs fondent de manière accélérée et que plus personne n'ose dire combien nous sommes. Un parti que plus personne ne dirige depuis longtemps, qui n'a plus d'expression propre, de journal, dont les premiers secrétaires successifs depuis un certain temps ont atteint le point zéro de la présence politique. Un parti qui a porté jadis François Mitterrand au pouvoir, des ministres de grande qualité, qui a créé un grand espoir dans le peuple, un parti dont on n'a pas qu'à rougir.

Les électeurs de la primaire qui ont une envie de gauche, malgré tout, qui se reconnaissent encore un peu dans le parti socialiste malgré une situation assez crépusculaire de notre exécutif, ont dégagé un candidat à la présidence de la République qui ne pouvait pas être Valls, monsieur 5% néanmoins premier ministre nommé par François Hollande ni monsieur Macron qui ne voulait surtout pas s'accrocher au bateau socialiste et passer par la case primaire "de gauche". Ils ont désigné Benoît Hamon. [...] [...] Il est insupportable que des camarades socialistes contestent une élection organisée et contrôlée par eux seuls parce que le résultat n'est pas celui qu'ils attendaient.. C'est pour moi une grave faute .

Alors qui va défendre le quinquennat de François Hollande dans ses aspects les meilleurs, ses acquis, ceux auxquels s'identifient Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira, Najat Vallaud Belkacem, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Mathias Fekl, Marilyse Lebranchu, Axelle Lemaire , notre maire de Paris Anne Hidalgo et d'autres ? C'est Benoit Hamon .

Qui est le seul aujourd’hui à porter un message véritable innovant, démocratique, rassurant pour les couches populaires et les classes moyennes, ceux qui défendent le service public, ceux qui n'ont pas à la bouche en permanence la compétitivité, le CICE, la chasse aux fonctionnaires. Qui s'engage à préserver les acquis sociaux. c'est Benoît Hamon

C'est le seul à avoir un véritable Projet Européen bâti sur 3 axes forts et réalisables, c'est lui que s'engage à soutenir avec force Martin Schultz .

C'est le seul à parler courageusement de l'immigration, des réfugiés, de la laïcité,  sans faire le matamore et avec l'humanisme qui convient à la vraie gauche.

C'est le seul à avoir auprès de lui de vrais économistes, de vrais chercheurs reconnus mondialement(Thomas Piketty, Daniel Cohen, bien d'autres encore) et à donner de vrais perspectives à l'économie et à la société française, un avenir désirable. C 'est le seul à être capable de mettre en œuvre le projet écologique et à faire que la  France  un jour soit la première de la classe dans La COP 21 .

Alors on reproche à Benoit Hamon d'avoir perdu du temps à vouloir conduire démocratiquement la discussion avec les écolos et avec Melenchon. Pourquoi les caciques de la rue Solférino n'ont t-il pas fait cela plus tôt.? Ils savent bien que la gauche n'a jamais gagné qu'unie. Benoit Hamon a posé les prémices d'une future union de la gauche, de la vraie. Celle qui se déploiera au bon moment quand le cauchemar que certains nous préparent sera terminé et que certains moutons égarés ouvriront les yeux et remonteront de leur trou.

Pour ce qui me concerne, moi militant depuis l'âge de 18 ans, militant de base au PS depuis 36 ans

1- je voterai Benoît Hamon à la présidentielle qui est le candidat désigné par les primaires organisées de manière démocratique par mon parti, le parti socialiste;

2-je voterai aux législatives pour le candidat du PS ou soutenu par lui et pour aucun autre

3-je ne conserverai ma carte du PS que si la direction de ce parti est complètement renouvelée, à la lumière des développements ou de l'effondrement que nous risquons de connaître. Un parti qui lève l'espoir pour tous ceux qui souffrent, qui  fasse aux jeunes et aux femmes une plus large place, qui élargisse sa base sociale et retrouve les milieux populaires. Un parti dont l'engagement solennel et vérifiable sera de rester fidèle aux valeurs de la gauche responsable, et pour cela en premier de travailler de réfléchir, de débattre, de proposer, d'innover et non de se préoccuper de distribuer les postes et les prébendes. Enfin et surtout si dans ce parti renouvelé il n'existe aucun accommodement avec les intérêts privés, la triche fiscale,les accommodements de toute nature.[...]

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Fonctionnement de la lettre [alerte]

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Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

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Fin

De la lettre du 6 avril 2017