[alerte] - JM Bérard - 24 janvier 2017

Table des matières

  • Science d'hier et d'aujourd'hui
  • École : c'était mieux avant
  • Pour qu'il y ait des pauvres, il faut bien qu'il y ait des riches
  • Poésie
  • Orthographe
  • École, nivèlement par le bas
  • Fonctionnement de la lettre [alerte]
  • Fin

Science d'hier et d'aujourd'hui

Dernières nouvelles : dans une trentaine d'années 60 % des espèces de singe auront disparu de la surface de la Terre. À quand le tour de l'Homme ?

Le hasard fait que j'ai en même temps sur mon bureau un très beau facsimilé d'une revue de 1913, La science et la vie, que l'on m'a offert et le numéro spécial de la revue La recherche, janvier 2017, consacré aux dix découvertes majeures en physique en 2016.

La revue de 1913 aborde à la fois des questions scientifiques et technologiques. On y trouve d'intéressantes convergences avec des préoccupations actuelles : sécurité dans les transports, problème de la précision de la détermination de l'heure et de la conservation de l'heure, répression des fraudes alimentaire, peut-on retarder la vieillesse, place de l'industrie du froid en France et un ensemble d'article et de dessins allant jusqu'à « La naissance, la vie et la mort d'un canon » dont les préoccupations sur la place de l'industrie d'armement ne nous sont pas étrangères aujourd'hui.

Les évolutions en cent ans sont évidemment considérables. Sur le plan scientifique, un article traite de la lumière qui se propage dans un milieu appelé éther. Cette hypothèse sur la propagation de la lumière, qui s'imposait au XIX siècle a dû être abandonnée car contradictoire avec la théorie de la relativité. On considère de nos jours que la lumière se propage dans le vide, même si de nombreuses questions se posent à propos du vide.

Sur la répression des fraudes alimentaires, une ordonnance de messire Jacques de Tourzel en 1481 : tout homme ou femme qui aura vendu œufs pourris ou gâtés sera pris au corps et exposé à notre pilori du Pontel. Seront lesdits œufs abandonnés aux petits enfants qui par manière de passetemps joyeux s'ébattront à les lui lancer sur le visage ou dessus ses habillements pour faire rire le monde. Mais ne leur sera permis de jeter d'autres ordures. De nos jours les risques sont bien moindres pour le fraudeur. Certes il existe d'efficaces associations de consommateurs, mais les services de la répression des fraudes ont de moins en moins de moyens.

Dans la question sur le fait de retarder la mort on reconnait les préoccupations actuelles des transhumanistes et des GAFA qui investissent des sommes considérables dans les recherches sur l'immortalité. GAFA ? Google, Apple, Facebook, Amazon, pieuvre à côté de laquelle Georges Orwell (1984) et Huxley (Le meilleur des mondes) ne décrivaient que d'aimables bluettes. Avec en outre cette différence que là, c'est vrai !

L'auteur de l'article sur « Le problème de l'heure » se réjouit de la précision sur la détermination de 1/10 de seconde, avec l'espoir d'atteindre prochainement le 1/100. Actuellement on a besoin dans de nombreux domaines d'une détermination des durées et des dates très précise. Ainsi, sur le plan technologique, les systèmes de positionnement par satellites (GPS, Galiléo) nécessitent une très grande précision dans la synchronisation des horloges des satellites. Un numéro (passionnant) de la revue La Recherche est consacré au temps. « À terme (une dizaine d'années ?) les horloges à réseau optique subiront un décalage de 1s en 32 milliards d'années (deux fois l'âge de l'univers.) Je n'ai pas encore lu l'article assez attentivement pour vous dire ce que sont les horloges à réseau optique.

Juste pour s'étonner, on trouve dans cette revue de 1913 un article sur le système de Taylor, qui met au service de l'ouvrier des procédés économiques pour accroitre la quantité d'ouvrage qu'il livre à son patron et lui donne ainsi les moyens de prétendre à des salaires élevés. Je ne sais pas si les patrons sont prévenus qu'un gain de productivité doit conduire à une hausse de salaire !

L'article sur le sport féminin constate qu'il est étonnant que, pratiquant peu de sports, les femmes aient pu demeurer robustes et saines et ainsi former des hommes solides malgré la vie cloitrée qu'ont menée nos mères et nos sœurs, voilà bien le phénomène le plus paradoxal. Les femmes turques qui vivent dans l'ombre des harems et s'engraissent dans l'immobilité comme un animal domestique donnent tout de même le jour à des hommes vigoureux, à ces Turcs endurants et forts… comme eux-mêmes. Si si, c'est écrit.

Après avoir cité quelques sports que les femmes commencent à pratiquer (tennis, natation, patinage, canotage, tir, escrime) et constaté que l'on a même pu voir dans les guerres des femmes faire le coup de feu, l'article affirme simplement que ce n'est pas vraiment le rôle de la femme. D'ailleurs l'équitation et la bicyclette congestionnent l'abdomen et sont nuisibles à la grossesse. L'un des meilleurs exercices que puisse pratiquer une jeune fille c'est la danse, intéressant système appliqué dans les écoles normales d'institutrices. Il vaut mieux qu'elle soit pratiquée entre jeunes filles pour éviter l'excitation sexuelle. (Non, non, ce n'était pas pour soutenir le mouvement LGBT.)

Bon d'accord j'ai joué un peu la facilité en citant des idées qui nous paraissent maintenant un peu décalées. En fait cette revue et tout à fait solide par l'étendue des champs scientifiques et technologiques qu'elle aborde.

J'ai consacré beaucoup de place à la revue de 1913 et dois donc être plus bref, quitte à y revenir ultérieurement, sur le numéro de La Recherche consacré aux découvertes majeures de la physique en 2016.

Ce qui me frappe d'abord est le progrès constant (malgré les réductions budgétaires) de la recherche dite fondamentale. La science n'est pas figée, l'appétit de connaissances anime l'être humain. On se pose en physique des questions fondamentales concernant la structure de la matière, l'histoire de l'Univers. Fondamentales, car ce ne sont pas des questions traitées dans un but d'application technologique à court terme.

La matière et l'univers sont actuellement traités par des théories solides, totalement confirmées par l'expérience dans leur domaine de validité (mécanique quantique pour les particules, relativité générale pour l'Univers). Ainsi, les ondes gravitationnelles prévues par la théorie de la relativité ont été observées pour la première fois cette année, grand événement scientifique. Un seul problème : ces deux théories ne sont pas compatibles entre elles. De nombreuses recherches portent sur des théories offrant un autre angle d'analyse, qui unifierait les deux domaines. (Théorie des cordes, …).

Alors que, à la fin du XIXe siècle on pensait que l'on avait à peu près tout expliqué et qu'il n'y avait plus beaucoup de travail à faire en physique, on constate maintenant que, plus l'on travaille plus on soulève de nombreuses questions sans réponse actuellement.

Ma préoccupation constante est celle de l'accessibilité de ces connaissances nouvelles. Les théories élaborées actuellement sont d'un tel niveau de formalisation et surtout en tel décalage par rapport à nos conceptions usuelles qu'il devient très difficile de les partager, même sommairement, avec de non spécialistes. Quelques grands chercheurs y excellent. À terme se pose la question de l'organisation du débat public sur les conséquences sociales de ces découvertes et de leurs applications.

Ainsi, de nos jours, les nanomatériaux sont présents dans de très nombreux produits (cosmétiques, vêtements, médicaments, emballages, produits alimentaires…) sans que le public en soit toujours informé, ni clairement informé des effets que peuvent avoir les utilisations de ces particules. (Quels effets ont les nanoparticules répandues dans l'atmosphère lorsque les pneus qui en contiennent s'usent ?) Or la connaissance scientifique un peu approfondie des nanoparticules est complexe, peu diffusée. La caractérisation des nanoparticules se réduit souvent à exprimer leurs dimensions (inférieures à 100 milliardièmes de mètre) alors qu'elles ont beaucoup d'autres propriétés physiques dont les conséquences sont peu analysées.

Comment organiser le débat public sur des notions de plus en plus complexes et difficiles d'accès ?

École : c'était mieux avant

Le blog de Luc Cedelle journaliste au Monde « Ca n'engage que moi »

http://education.blog.lemonde.fr/

Dans les années 1880, les « méthodes actives », prônées par Jules Ferry et Ferdinand Buisson, étaient violemment attaquées par la droite antirépublicaine. « Ayons des professeurs qui ne songent qu’à professer et moquons-nous de la pédagogie ! » déclarait en 1895 Ferdinand Brunetière, grande figure réactionnaire qui dirigeait La revue des deux mondes… et aurait eu beaucoup de succès [de nos jours] dans certaines de nos émissions de plateau.

Une petite définition de mon cru : pédagogisme, crime reproché par les conservateurs à ceux qui pensent qu'il ne suffit pas d'énoncer des contenus rigoureux mais qu'il faut aussi se préoccuper de faire en sorte que les élèves puissent les comprendre, se les approprier et les mettre en œuvre. Remarque historique : au XIXe siècle, le pédagogisme n'existait pas, seuls 10 % des enfants, issus des classes favorisées, allaient au lycée, ils comprenaient tout de naissance. Bon, je me trompe peut-être, Brunetière en 1895 n'était pas de cet avis. Même en 1895 il y avait des profs démagogues qui essayaient que les élèves comprennent !

Pour qu'il y ait des pauvres, il faut bien qu'il y ait des riches

Lettre quotidienne de Télérama, le 20 janvier 2017, Belpois :

C’est un nombre sidérant. On le tourne dans notre tête et on le recrache avec dégoût, mais rien à faire, il nous colle aux méninges comme le sparadrap sur le pouce du capitaine Haddock. C’est le nombre « 8 ». Huit multimilliardaires possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, révélait l’ONG Oxfam lundi dernier. A l’en croire (sa méthodologie est parfois contestée), ils étaient 388 en 2010, 177 en 2011, 159 en 2012, 92 en 2013, 85 en 2014, 62 en 2015 et 8 en 2016. Huit Terriens d’un côté, 3,6 milliards de l’autre. À ce train-là, il n’en restera peut-être qu’un l’année prochaine. Qui cela sera-t-il, s’interrogent déjà une foule d’observateurs aux yeux brillants: Bill Gates, Warren Buffett ou Carlos Slim ? On s’en fiche, depuis lundi, on a la nausée. Huit, bon sang.

Sur France inter, le 20 janvier 2017 vers 6h50 une humoriste remarquable dont je n'ai pas noté le nom : Citation approximative « On nous dit que ces huit personnes nous donnent généreusement du travail grâce à leurs investissements. En fait c'est notre travail qui crée leur fortune. J'ai fait une enquête au paradis et rencontré Karl Marx qui m'a dit ''J'avais bien prévu la concentration du capital. Mais maintenant qu'ils ne sont que huit et que vous êtes des milliards, qu'attendez-vous pour agir ? ''» Jolie fable mais pas si simple : ce n'est pas la prise de la Bastille et la décapitation de Louis XVI. Le système financier libéral repose sur des réseaux solidement implantés, ayant leur cohérence globale et leur autonomie : états, voyous ou pas, banques centrales et banques privées, bourses, fonds de placement, investissements croisés, capitaux offshore ou pas, réseaux financiers transparents, occultes ou mafieux, j'en oublie. On ne fait pas évoluer tout cela en décapitant huit multimilliardaires. Dans notre souvenir d'un état monarchique centralisé, on prend la Bastille, on décapite le roi et tout va bien. (Quoi que !). C'était le bon temps... Personnellement, mais c'est mon analyse personnelle, je pense que ce système financier est en train de s'effondrer, comme le prévoyait Marx mais plus lentement qu'il ne le pensait, sous l'effet sans doute des luttes et résistances, mais surtout sous l'effet de ses propres contradiction. Je pense que Trump et consorts vont accélerer la chute. Je ne m'en réjouis pas : cela me semble inévitable, mais pas exempt de souffrances pour autant.

Poésie

À Paris, la RATP affiche dans les couloirs du métro de nombreux textes poétiques. Dont celui-ci, de Baudelaire :

L'invitation au voyage

Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traitres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
— Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

La beauté dans le métro le matin en allant travailler. Belle initiative. Les poèmes sont souvent renouvelés.

Cela dit, tout d'un coup j'ai un doute sur ce que dit le poète : pourquoi pense-t-il qu'il faut être ailleurs pour vivre son amour ? Monsieur Charles, lorsque vous aurez couvert les milles marins pour échapper à vous-même, surprise, là-bas vous y serez aussi, avec en vous-même les mêmes pesanteurs. J'ai longtemps vécu dans le même rêve que vous, révérence gardée. Dur d’atterrir. Cela dit, à une lecture rapide de la biographie de Baudelaire, mis à part un voyage forcé par son beau-père, un séjour en Belgique et les voyages permis par les paradis artificiels, on ne sait où il a trouvé, l'ordre et la beauté, le luxe le calme et la volupté. Appel à vos connaissances. Mais bon, il ne faut pas confondre l'œuvre de l'artiste avec sa biographie.

Orthographe

Ce billet [alerte] est écrit dans l’orthographe recommandée 1990 en suivant (sauf oubli !) les conseils de correction du dictionnaire électronique Robert.

http ://www.orthographe-recommandee.info/index.htm

Remarque : Je n'écris pas cela par militantisme de l'orthographe recommandée 1990 (au demeurant facultative, on peut dans un même texte faire coexister l'orthographe 1990 et l'orthographe « ancienne ») mais pour vous dire que s'il manque des accents circonflexes ce n'est pas parce que j'ai laissé passer des erreurs mais parce que le logiciel m'a demandé de les supprimer !

École, nivèlement par le bas

C'est le leitmotiv des réactionnaires de tous bords, François Fillon en tête bien sûr. C'était mieux avant, la « gauche socialo communiste » a pour objectif de baisser le niveau, sans doute pour des raisons idéologiques d'égalitarisme, etc. Comme je l'ai déjà dit mille fois, on oublie qu’à la grande époque du mythique certificat d'études, la moitié d'une classe d'âge quittait l'école sans le certif, et sans aucun diplôme. C'était mieux avant ! Au moins on n'avait pas à se poser la question des inégalités sociales à l'école, seuls la moitié des élèves sortaient avec le certif.

Du coup, bien sûr, tout changement est attaqué et dénigré, qu'il concerne les méthodes d'enseignement (ce pédagogisme dont vient tout le mal, parfois même désigné comme criminel) ou les contenus.

La grande polémique tourne en ce moment autour de l'introduction du prédicat dans l'enseignement de la grammaire au collège. Ce n'est pas une question que je connais, mais simplement je vois bien, dans les réactions négatives, que l'hostilité vient uniquement de ce que l'on change. Qui prend en compte les évolutions de la science grammaticale, le fait de savoir si le prédicat favorise les apprentissages ultérieurs ? Ce n'est pas le problème : le prédicat est un mot pédant inventé par les technocrates coupés des masses. Il ne faut enseigner à l'école que ce que les parents savent déjà, autrement ils sont désorientés. Avec ça, on ne va pas loin ! L'école est faite pour les élèves, il faut se concerter avec les parents, mais l'école n'est pas faite pour les parents. Je me demande bien pourquoi on parle de relativité dans les cours de physique au lycée, c'est un terme pédant que les parents n'ont jamais appris à l'école.

Je m'agace sur une question de prédicat, que je ne connais pas et dont je ne sais pas du tout s'il est bon de l'enseigner ou pas. Ce qui m'agace c'est la méthode de non-pensée de ceux qui pensent que c'était mieux avant.

Extrait du numéro du 23 janvier 2017 de la revue en ligne Le café pédagogique

Précis de grammaire à destination des prédicateurs
« Des pédagogistes savants ont créé un fourretout : le prédicat. Un nouveau symbole de la dérive de l'enseignement qui s'éloigne du bon sens. » Ainsi François Fillon s’exprime-t-il sur Twitter. Une fois de plus hélas, l’enseignement du français se retrouve instrumentalisé à des fins idéologiques. Pour dépasser les préjugés et les ignorances, on conseillera en particulier la lecture d’un éclairant document de présentation réalisé par Alexandre Tobaty. La notion de prédicat, qui remonte à Aristote et apparait dans des manuels de grammaire depuis des décennies, y est soigneusement expliquée. On y verra combien la notion est loin de porter « atteinte à la langue française » et de participer à un « nivèlement par le bas » (Annie Genevard, déléguée à l’éducation chez les Républicains) : elle est susceptible au contraire d’aider à une plus fine compréhension du fonctionnement de la langue et à un meilleur usage de celle-ci.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/01/23012017Article636207524614651489.aspx

Communiqué du conseil supérieur des programmes, expliquant en quoi l'introduction du prédicat dans la progression de l'enseignement de la grammaire ne change pas la grammaire mais améliore la progressivité de l'enseignement :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/csp-predicat.pdf

Je me demande tout de même si tous ceux qui critiquent le prédicat ont pris la peine d'étudier un tant soit peu la question. Une fois la question étudiée, on peut avoir un avis. Mais condamner a priori est une démarche intellectuelle étrange.

Pourquoi, en cette période où il y a tant de préoccupations, consacrè-je autant de temps à cette question du prédicat ? Parce que le conservatisme irrationnel de tous bords, et en particulier de François Fillon et de Marine Le Pen (je n'ai pas lu le programme de Macron, je ne sais pas s'il a un programme) me crée de grands soucis pour l'avenir de l'école.

Fonctionnement de la lettre [alerte]

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http://alerte.entre-soi.info/

Fin

Du billet du 24 janvier 2017