[alerte] - JM Bérard - 27 juin 2015

Sommaire

Juillet août 2015

Bribes

Vie quotidienne : la difficulté de se parler

Biodiversité, espèces menacées

L'opinion

La loi de la jungle

Culture générale scientifique

Perplexité : à quoi servent les sciences dans la culture générale ?

Alors, au fait, à quoi ça sert ?

Accepteriez-vous de répondre à un nouveau questionnaire ?

Pourquoi ?

Bon, alors, ce questionnaire ?

Enfin, ça vient, ces questions ?

Digression : l'enseignement mutuel

À propos de [alerte]

Le nuage de [alerte]

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Fin

Juillet août 2015

Pendant ces deux mois la lettre [alerte] paraîtra de façon aléatoire.

Bribes

Vie quotidienne : la difficulté de se parler

Au restaurant. À la table voisine s'installent une dame, son fils de 14 ans et une copine de la dame. J'ai l'impression que la dame a la garde de son fils et qu'elle l'invite au restaurant. Une fois assis l'ado sort son téléphone et commence à pianoter. La dame, très sèche « Tu ne vas pas jouer à table ! » C'est vrai ça, elle l'invite, ils ont sûrement plein de choses à se dire. Dans la suite du repas la dame discute avec sa copine. L'ado n'est à aucun moment associé à la conversation, ce qui n'empêche pas que l'on parle de lui au dessus de sa tête : comportement, résultats scolaires. La dame, elle, répond au téléphone pendant le repas. Elle a raison : il faut fixer des limites aux ado, sinon on ne sait où cela irait. Je ne sais pas s'il gardera un bon souvenir de cette pizza solitaire. Mais bon, peut-être n'aurait-il pas non plus gardé un bon souvenir d'une conversation forcée. Cela dit, je n'ai personnellement absolument aucun conseil à donner en la matière. De plus, ce que je dis ne résulte que d'observations indiscrètes et purement imaginaires et projectives. Je parle de moi autant que de mes voisins de table. J'ai simplement été triste pour la dame et son fils.

Biodiversité, espèces menacées

Je ne sais pas si j'ai le droit, sans doute pas. Je recopie presque intégralement le numéro de ce 23 juin 2015 de la revue en ligne « 9 15 » de Schneidermann sur les espèces menacées. Ce qui est consolant est que l'homme figure dans la liste des espèces menacées. La biodiversité s'effondre, mais nous ne serons plus présents sur Terre pour le voir. Un petit regret : Schneidermann, toujours prompt à donner des conseils de déontologie à ses collègues journalistes, ne donne pas la source de son info. Cela dit, la livraison quotidienne du 9-15 est très souvent très intéressante. Je crois que l'on peut s'abonner gratuitement.

La sixième extinction animale de masse est en cours. Le rythme actuel de disparition des espèces animales est le plus élevé depuis la disparition des dinosaures, voici 66 millions d'années, selon une étude publiée la semaine dernière par des experts d'universités américaines (JM B : qui ?), et qui n'a évidemment pas fait les gros titres de l'info généraliste. Pourtant, l'information est "concernante". Parmi les animaux les plus concernés par le risque d'extinction, on trouve... les humains.[...]

[...] Une revue danoise classait même en mars dernier "les 15 espèces qui ont le moins de chances de survie". Tout en bas de la sinistre liste, des amphibiens, rongeurs, et oiseaux marins, cumulant les handicaps d'être à la fois mal connus, limités à des zones géographiques restreintes et soumis à toutes sortes de pressions (guerres, déforestation, etc). Parmi ces amphibiens, on retrouve notamment la lyciandre de Beydaglari (une salamandre de Turquie), la bokermannohyla izecksohni, l’hypsiboas dulcimer et la physalaemus soaresi (trois grenouilles brésiliennes), ou la pseudophilautus zorro (une grenouille du Sri Lanka).

Mais où sont donc le panda et la baleine, stars habituelles de la biodiversité menacée ? Ils n'y sont pas. Et c'est bien tout le problème. Les animaux les plus menacés"ne sont pas charismatiques, n’intéressent pas le grand public, et ne permettent donc pas de lever des fonds pour les protéger, à l’inverse des grands mammifères " explique au Mondela zoologue Dalia Conde. Par l'injonction implicite et absurde qu'il implique, le concept "d'espèce menacée charismatique" donne le vertige. Selon que tu seras charismatique ou non, que tu jouiras ou non d'une bonne réputation parmi les humains qui distribuent les crédits, aisément transposable ou non en peluche dans la boutique de souvenirs du zoo, photogénique ou non, et mieux encore télégénique, bon client ou non pour le dessin animé ou la dernière image attendrissante du JT, ta chance d'être sauvé du déluge sera plus ou moins élevée. Crève donc, salamandre de Turquie, grenouille du Sri Lanka ! Tout pour les stars, rien pour les anonymes.

L'opinion

Sur Europe 1, comme sur RMC, ce sont les auditeurs qui par leurs votes majoritaires font les analyses et forment l'opinion. Pas les journalistes. Les directions de ces radios pensent que c'est cela la démocratie. Et puis cela fait monter l'écoute. Un tribunal a condamné l’État parce que les forces de police ont, selon les éléments « graves, précis et concordants » qui ont été fournis, procédé à des contrôles au faciès « en tenant compte de l'apparence physique et de l'appartenance vraie ou supposée à une ethnie ou à une race » Question soumise au vote des auditeurs de Europe 1 le 25 6 15 (je cite de mémoire) : « Ce jugement est-il justifié ou vaudrait-il mieux laisser les forces de police faire leur travail ? » Donc les contrôles au faciès, d'après cette question, font partie du travail de la police. C'est sûr, avec des questions d'une logique aussi chancelante, pour ne pas dire stupide, on n'est pas près de faire reculer le vote Front National !

La loi de la jungle

Dans son 9-15 Schneidermann va plus loin que l'expression « loi de la jungle » en annonçant l'arrivée des barbares.

Personnellement je me méfie du syndicat des forains, je me méfie des agriculteurs de la FNSEA qui déversent du fumier devant les grandes surfaces et des chauffeurs de taxis qui agressent les clients ou démolissent les voitures de leurs concurrents.

Mais, comme dit Schneidermann, la barbarie, c'est Uber. On l'a bien cherché. Hollande et Macron passent leur temps à dire que ce qui empêche l'économie de fonctionner ce sont tous ces verrous réglementaires qui empêchent les patrons de patronner en rond. Même le code du travail a trop de pages ! Mais qu'est-ce qu'une société sans pouvoir de l’État et sans réglementation : c'est la jungle, la loi brutale du plus fort. Uber montre la voie en créant des activités qui évitent la réglementation, les impôts, l’État. Bon ou mauvais, dans le système actuel les taxis ont une formation, paient une lourde licence, des impôts, ils paient pour leur protection sociale. Uber s'affranchit allègrement de tout cela, « dans l'intérêt des consommateurs ». Quel aveuglement ! Si l'on trouve des systèmes pour ne plus payer d'impôts et de charges, comment pourrons-nous nous soigner sans la sécu ? Et comment enverrons-nous nos enfants dans des universités hors de prix comme aux USA ? Je pense que Hollande et Macron jouent avec le feu en demandant que l'on fasse sauter les verrous réglementaires. Mais bon, je dois tout de même admettre que c'est un mouvement mondial qui ne leur est pas imputable. En développant une fausse idée de partage et de mise en commun, on vise en fait l'avènement de la loi de la jungle et de la barbarie : tout pour le fric.

Remarque nostalgique et provocatrice : mai 68 a libéré la société de nombreuses contraintes sociétales, morales, idéologiques. Mais en même temps, par le « il est interdit d'interdire » n'a-t-on pas aussi préparé la voie du libéralisme économique sauvage et sans contraintes ?

Culture générale scientifique

Perplexité : à quoi servent les sciences dans la culture générale ?

J'aurais pourtant vraiment besoin de vos contributions. Mais le fait que très peu de vous aient répondu au test sur la montée de la balle, et que trois d'entre vous seulement aient réagi à la lettre qui a suivi, où je donnais la solution et une première analyse des résultats me conduisent à constater que mes préoccupations sur la culture générale et la place des sciences dans la culture générale ne vous enthousiasment guère. Certains me l'on dit nettement : « je ne me suis jamais intéressé aux sciences, j'étais nul en sciences, ce n'est pas aujourd'hui que je vais m'y mettre. » Je suppose (mais si tel ou tel d'entre vous voulait bien m'éclairer) que certaines non-réponses sont dues à ce type de réactions (les sciences ne font pas partie de la culture générale, c'est une préoccupation purement scolaire, on n'a pas à se soumettre aux diktats de ceux qui veulent nous l'imposer) et aussi à la perspective d'être jugé et critiqué, élément crucial de l'enseignement français. Aurais-je eu plus de réponses si j'avais trouvé une façon anonyme de répondre ?

Alors, au fait, à quoi ça sert ?

À rien. Mais ce qui est étonnant est que l'on se pose cette question pour les sciences et pas pour les autres pans de la culture. À quoi sert-il de connaître Victor Hugo ou Kant, Mozart ou Gérard Philipe (oui, il n'y a qu'un p), Boris Vian ou le sculpteur Belmondo, Picasso ou Lecorbusier ? Absolument à rien. À faire fonctionner nos petites cellules grises, à y prendre du plaisir, à échanger avec d'autres, à créer. Cela ne « sert » à rien. Alors pourquoi se pose-t-on la question pour les sciences ? À quoi sert de se passionner pour les recherches fondamentales et les aventures technologiques en cours, de s'intéresser à la recherche de la vie sur d'autres planètes, aux origines de l'univers, à l'aventure de la sonde qui a navigué pendant des années pour arriver sur une toute petite comète et qui une fois posée n'a plus qu'un poids de un gramme, au fait que 90% de ce qui constitue l'univers nous est inconnu, au GPS, au laser, à l'astronomie ? Cela ne sert à rien, sauf à stimuler notre curiosité, à nous permettre d'échanger avec d'autres, à progresser dans notre connaissance du monde, parfois à créer de nouvelles idées. Accessoirement cela est aussi très présent dans la vie courante, dans d'innombrables situations, au contraire de la littérature. Mais par provocation j'aurais tendance à dire que cela a beaucoup moins d'importance que la stimulation de notre curiosité et de notre créativité et les progrès de la connaissance. Mais là, j'exagère par provocation : la science et les applications technologiques de la science font partie intégrante de notre vie quotidienne.

Bon, d'accord, mais on doit bien constater que majoritairement l'idée dominante, et pas seulement chez les lecteurs de [alerte] est « je ne m'intéresse pas aux sciences ». Et c'est là que je me demande si quelque chose a cloché dans nos méthodes d'enseignement. L'une de vous me fait remarquer qu'elle est furieuse devant les prétendus et soi-disant « intellectuels » qui ont sur les plateaux de télé radicalement démoli la réforme du collège sous prétexte que c'était un crime contre la culture avec les coups portés au latin et au grec. Le très brillant Jean d'Ormesson considère-t-il que la science fait partie de la culture et que la science n'est pas assez prise en compte à l'école, au collège et au lycée ? En tout cas dans ses diatribes contre le génocide culturel que représente à ses yeux la diminution du latin il n'a rien dit des sciences, pourtant bien absentes de la culture générale. Je ne le connais pas, j'accuse peut-être à tort, j'ai tendance à penser que spontanément sa réponse est la même que celle de beaucoup d'entre nous : tout cela ne fait pas partie de la culture, on peut vivre sans. Certes, on peut vivre en se passant de plein de choses... Y compris, si l'on pousse l'absurdité à son terme, sans latin et sans grec.

Accepteriez-vous de répondre à un nouveau questionnaire ?

Pourquoi ?

Les réponses que j'ai reçues au questionnaire sur la balle m'ont semblé très riches d'enseignement, en particulier par l'idée que l'on ne comprend bien que ce que l'on enseigne, idée qui pourrait me semble-t-il irriguer quelques pratiques pédagogiques. Mais je suis retraité, vous avez sûrement plus d'idées que moi en la matière.

L'un de vous a pris l'initiative d'organiser une enquête sur le test concernant la montée de la balle auprès de toutes les personnes qu'il rencontrait dans la journée. C'est fort intéressant. J'en rendrai compte dans le prochain numéro. Il me fait remarquer que le test n'est pas très bien rédigé, car une personne (ou une machine) lance la balle mais il n'est pas bien précisé que l'on s'intéresse au mouvement de la balle après qu'elle ait été lâchée.

Bon, je ne me décourage pas, je continue...

Mon idée est un peu inspirée d'une enquête conduite dans les années 1960 par un élève du philosophe Michaud. (Je n'ai pas retrouvé les références.) À l'époque tout le monde connaissait l'énoncé du principe d'Archimède et pourtant l'enquête a montré qu'une forte majorité de gens pensaient que l'on flotte mieux dans l'eau profonde. (Ce n'est pas le cas. Simplement on se cogne moins les genoux sur le fond...)

Je suis personnellement frappé que, des siècles après Galilée et Newton leurs représentations du monde ne fassent toujours pas partie de notre culture commune, et que, majoritairement, nous pensons que si on laisse tomber un objet lourd lorsqu'on est sur un tapis roulant il va tomber derrière nous. Galilée il y a des siècles avait pourtant déjà établi que si on lâche un objet petit très dense et très lourd du sommet du mât d'un navire l'objet tombe exactement au pied du mât même si le bateau avance. C'est complètement contraire au sens commun et tous les marins, y compris de nos jours, pourraient vous jurer qu'ils ont de leurs yeux vu l'objet tomber à l'arrière du mât puisque le bateau a avancé pendant la chute. La science est en général en opposition avec le sens commun. Mais en sciences ce n'es pas la majorité qui fait la loi.

D'où mon idée, qui n'est peut-être qu'un fantasme illusoire : faire une enquête pour mieux comprendre les représentations du monde que nous nous faisons. Pour en faire quoi ? Je sais, aussitôt certains de vous ont pensé de ma part à une police de la pensée genre khmers rouges pour « redresser » les gens : tu penses cela, c'est faux. (Est ce une vraie tentation de ma part?) Mon idée serait plutôt que, connaissant mieux la façon spontanée dont nous nous représentons le monde, nous allons pouvoir mieux enseigner, en prenant en compte ces « obstacles épistémologiques ». Je ne prétends rien découvrir, c'est le travail, depuis longtemps, des universitaires qui se préoccupent de didactique. (Je dis bien didactique, pas pédagogie.) Un exemple : des recherches en didactique (Viennot, Hirn) ont montré que majoritairement nous pensons (et donc les élèves de collège pensent) que lorsqu'on voit quelque chose c'est l’œil qui projette la lumière sur ce que l'on voit. Sachant cela, on est mieux préparé à enseigner l'optique au collège car on peut tenir compte des idées préalables des élèves au lieu de commencer immédiatement par la notion de source lumineuse, qui ne fait alors que se superposer à d'autres conceptions sans les remplacer.

Bon, alors, ce questionnaire ?

Je vous le propose. Si vous ne souhaitez pas répondre, vous pouvez tout de même me dire pourquoi. Si vous trouvez l'ensemble du projet absurde ou certaines questions complètement hors sujet ou mal rédigées vous pouvez aussi me l'écrire.

Ce qui est commode est d'avoir de votre part une réponse, avec une brève explication pour chaque item, et une indication sur votre formation et votre métier.

Si vous craignez le jugement, adressez vos réponses à un ami qui les enverra sous sa propre adresse.

Enfin, ça vient, ces questions ?

Ces questions ne sont pas de même nature que celle sur la balle : ce ne sont pas directement des exercices scolaires. De plus, elles couvrent un très large éventail des sciences physiques, il est donc tout à fait normal que certaines questions ne vous évoquent rien du tout. Bien sûr il faut faire appel seulement à votre culture, sans internet. N'hésitez pas à répondre et aussi à critiquer.

Je sais, des pans entiers des connaissances ne sont pas présents : rien sur les phénomènes vibratoires, rien sur l'electricité et l'électromagnétisme, en particulier. C'est simplement que je n'ai pas trouvé la façon de poser des questions. Si vous avez des idées...

* une voiture qui roule tous phares allumés consomme-t-elle plus, moins ou autant d'essence que tous phares éteints, puisque de toute façon le moteur tourne ? (Je sais l'éventuelle différence est infime, mais y a-t-il une différence, même petite ?)

* lorsque je fais cuire des poireaux, à partir du moment où l'eau commence à bouillir est-ce que les poireaux vont cuire plus vite si je pousse le gaz à fond ou puis-je baisser le gaz juste pour entretenir l'ébullition ? (Source de divergences sans fin avec ma maman.)

* flotte-t-on mieux dans l'eau profonde mais pas salée que dans de l'eau pas profonde ? (Une piscine, une rivière, pas la mer.)

* si, lorsque je suis sur un tapis roulant qui avance, je laisse tomber un objet petit, lourd et dense (un stylo, un téléphone portable) tombe-t-il à mes pieds, ou derrière, ou devant ?

* lorsque je vois un objet dans la pièce, est-ce l’œil qui projette la lumière sur l'objet, ou la lumière vient-elle d'ailleurs et rentre-t-elle finalement dans l’œil ?

* l'expression « 8,3 minutes-lumière en moyenne » vous évoque-t-elle quelque chose ?

* le film « La planète des singes » est-il une pure fiction ? (D'accord, vous ne pouvez répondre que si vous connaissez le film.)

* peut-on refroidir une pièce en laissant ouverte la porte du frigo ?

* la Terre est à peu près une boule et par rapport à nous les australiens ont la tête en bas. Pourquoi ne tombent-ils pas ?

* au sommet de l’Himalaya, il est impossible de faire cuire du riz en faisant bouillir de l’eau, sauriez-vous dire pourquoi ?

* que vous évoque le nombre –273,15 ?

* sous l’effet de la gravitation la Lune attire la Terre et la Terre attire la Lune. Pourquoi la Lune ne chute-elle pas sur Terre, alors que si on laisse tomber une boule de pétanque elle chute ?

* l’arc en ciel a-t-il exactement sept couleurs distinctes ?

* le savant Lavoisier avait dit “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Et pourtant, dans certaines conditions, on peut “couper” un noyau d’uranium en noyaux plus petits et la masse totale des noyaux formés et plus petite que la masse du noyau initial. Où est passée la masse manquante, que pouvez-vous dire de cette observation ?

* l’expression « boson de Higgs » vous évoque-t-elle quelque chose ?

Digression : l'enseignement mutuel

A propos de l'idée « on ne connaît bien que ce que l'on a enseigné » j'ai fait une digression en recherchant « enseignement mutuel » sur internet. J'ai trouvé un très intéressant article de Ferdinand Buisson, édité par l'Ifé, qui analyse l'intérêt mais aussi les limites de la méthode :

http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3249

À propos de [alerte]

Diffusion libre à condition de citer la source, [alerte] JM Bérard, et impérativement la date.

Le nuage de [alerte]

J’ai placé dans le nuage de [alerte] des textes et documents divers, avec le seul critère qu’ils me semblent intéressants et méritent d’être portés à votre connaissance. Cliquez, naviguez. Dernier document mis en ligne : le texte de B. Wolff sur l'effet Mpemba. Pour accéder au nuage cliquer sur :

https://drive.google.com/folderview?id=0B_Wky0_FwW1tekd3aXNsOEpwVk0&usp=sharing

Fonctionnement de la lettre [alerte]

Inscription sur la liste de diff sur simple demande. On peut aussi se désinscrire. Les adresses des destinataires n’apparaissent pas lors de l’envoi.

jean-michel.berard x orange.fr

Ce qui est écrit dans cette lettre n’engage strictement que moi, sauf bien sûr s’il s’agit de la citation d’un appel ou d’un communiqué.

Les remarques et réactions que vous m’envoyez concernant ce que j’écris me sont précieuses, indispensables, car elles font rebondir la réflexion.

Lorsque je publie l’une de vos réactions, je ne mentionne pas votre nom. La liste de diffusion comporte 200 abonnés, qui plus est la lettre est disponible sur internet, et je pense que vous ne tenez pas forcément à ce que votre qualité de lecteur de [alerte] soit diffusée ainsi.

Les messages que vous m’envoyez, s’ils concernent la lettre [alerte], peuvent être diffusés dans la lettre, (un peu comme le courrier des lecteurs qui écrivent à un journal), mais sans que votre nom soit cité. Si en m’envoyant une réaction sur la lettre vous ne souhaitez pas du tout qu’elle soit publiée, merci de me le signaler.

Outre l’envoi par courrier électronique sur simple demande, les lettres [alerte] sont consultables sur

http://alerte.entre-soi.info/

Fin

de la lettre du 27 juin 2015